Je suis dans mon bain, après cette longue journée riche en émotions après avoir retrouver mes enfants. Je me détends depuis une vingtaine de minutes dans un bas qui sent bon la lavande, l'eau commence à se refroidir, mais j'en ai que faire, je suis si bien à cet instant.
Les enfants sont couchés depuis une petite heure, avec une nourrice, que Philippe à engagé dans l’après-midi. Puis-je dire qu'elle a été engagé si elle a toujours été à son service ? Elle était la nourrice de ses premiers enfants, puis avec le temps, quand ils ont grandit, d'autres nourrices et personnes former pour les éduquer sont arrivés. Je lui fais confiance si Philippe lui a confié ses enfants dès la naissance. Elle restera près d’eux en cas de besoin la nuit. En parlant de ça, Philippe ne m'a jamais parlé de ses premiers enfants, je me demande pourquoi ? Il pourrait les faire venir vivre avec nous, les enfants ont besoin de voir leurs parents. Je lui en toucherai un mot demain.
Les portes de mes appartements s’ouvrent. Je suis de dos à la porte, seuls mes seins et mes genoux sortent un peu de l'eau. Je garde les yeux fermés, seules deux personnes peuvent rentrer ainsi sans se faire présenter. Pour la premiere fois depuis que je suis revenu nouveau duchesse, je ne crains pas de croiser Louis, je suis beaucoup plus sereine.
Les talons raisonnent, je sais tout de suite qui s’est, juste à la démarche.Les pas se dirige et se rapproche de la baignoire ou je suis, je souris en le sachant derrière moi. Un souffle tiède derrière mon oreille me chatouille, ça me fait frémir, la chair de poule apparaît sur ma peau qui est en surface de l’eau. Une main passe sur ma gorge et m’incline la tête sur la gauche, son autre main, dégage mes cheveux mouillés sur l’autre côté non convoité. Des baisers doux et tièdes parsèment ma nuque dégagée sur le côté droit de mon cou en remontant doucement contre ma joue, puis ses lèvres viennent emprisonner les miennes. Une de ces mèches bondes me tombe sur le visage, je fais mon premier geste depuis son arrivée, je la dégage de mon visage et la replace derrière l'une de ses oreilles.
- Madame est docile et sage ce soir. Dit mon amant en reprenant possession de mes lèvres.
- Madame a eu ce qu’elle voulait. Dis-je en lui mordillant les lèvres.
Ses mains rentrent dans l’eau de mon bain avant de ressortir aussi sec. Enfin sec… c’est plutôt l’inverse.
- Désolée princesse, mais, je préfère enlever mes vêtements, c’est un nouveau et le tissu est fragile.
- Alors si le tissu est fragile… Pauvre bichon ! dis-je en pouffant de rire.
Il me regarde en faisant celui qui me mitraille du regard, mais n’y arrive pas on dirait plutôt qu’il fait le regarde à moitié du tombeur et celui du choqué, ce qui me fait plus rire.
- Moque-toi chérie, moques-toi, tu vas voir. Je le regarde se déshabiller avec lenteur. Son torse est dépourvue de poils, et très blanc, pâle.
- Il me semble que vous étiez plus rapide avec mon époux pour vous déshabiller.
Il répond juste par un soupire en claquant la langue contre son palet puis un petit grognement de mécontentement.
Je referme les yeux et fait exprès de bâiller faussement et de façon exagerer pour l’embêter. Il se rapproche de moi en plongeant ses mains dans le bain, m’attrape sous les genoux et une de ses mains passe dans mon dos pour venir se mettre sous mes bras. Il me sort de l’eau, mon corps nu contre le sien glisse.
Il me pose sur le bureau où des lettres à Philippe traînent dessus. Son corps se place entre mes cuisses que j’entoure de mes jambes, il est pris au piège. Il devient sauvage dans ses mouvements mais ses baisers restent doux.
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Madame
FanficSynopsis de Madame Henriette est morte depuis un an, le roi Louis XIV, oblige son frère Philippe dit Monsieur à se remarier. La seule condition pour que monsieur accepte est de libérer son amant le chevalier de Lorraine exilé à Rome. Il est soupço...