Ce qu'elle vient de dire, fait effet d'une bombe, je ne sais pas qui est le plus choqué par ses propos mêmes mon épouse reste bouche bée. Plus de sang royal que nous ? Que veut-elle dire par là ? Elle insinue quoi . Que je nous ne sommes pas les fils de notre père . Je reste sans voix.
- Comment diable osez-vous tenir de tel propos à mon égard, je suis votre roi, votre majesté, femme ! Sachez que pour ce que vous venez de dire, je pourrais vous faire couper la tête ? vous n'insultez pas que moi ! Mais toute la famille de France ! hurle comme jamais Louis.
- Louis calme toi s'il te plaît, c'est la mère de ma femme qui je te rappelle est enceinte ! Elle a dit surement par l'agacement de nos réactions.
- Tu es en train de défendre la femme qui vient d'insinuer que nous ne sommes pas les fils du précédent roi, que notre mère a eu des bâtards, que nous sommes des bâtards !Je n'écoute plus les hurlements de mon frère, je vois Ambre qui commence à se lever alors qu'elle n'en est pas capable, mais têtue comme elle est, elle continue en se tenant aux meubliez. Mon frère part énervé comme jamais.
- Que fais-tu Ambre ?
- Faut que je sorte d'ici !Avec sa mère nous tentons de la raisonner comme on peut mais en vain, mon Dieu de qui tient Ambre pour être aussi têtue qu'une mule. Après plusieurs tentations pour lui faire changer d'avis, ce qui l'énerve plus le ton qui monte entre elle et sa mère, je prends ma femme dans les bras et la pose de force sur son lit à son grand regret.
- Si jamais, je te revois debout ou j'entends quelqu'un me dire que ma femme était debout alors que je lui ai formellement interdit, crois- moi Ambre, tu t'en souviendras pour longtemps et tu finiras attachée au lit jeune fille !
Ambre demande à sa mère ce qu'elle a voulu dire, en disant ça au roi. Je ne dis rien et ne fais qu'écouter. Sa mère bafouille en expliquant faussement que c'est sorti comme ça pour faire mal au roi. Même un enfant de dix ans comprendrait qu'elle ment surement pour protéger sa fille. Le fait que ma femme dise à sa mère qu'elle peut se confier en toute confiance avec moi, que je suis différent de Louis me fait chaud au cœur. Une sensation que je n'ai pas éprouvée depuis que ma mère est décédée.
- Vous savez, j'étais la première dame de compagnie de votre mère la reine... dit-elle en me regardant droit dans les yeux. Il y avait des rumeurs qui circulaient à la cour à l'époque... les rumeurs disaient que le roi ne pouvait avoir d'enfants, que depuis le nombre d'années de mariage, toujours aucun enfant n'avait été conçu. Puis Louis est arrivé et suivie de vous quelque temps après. Mais juste après votre naissance, un ami proche à votre père a disparu sans jamais savoir ce qui s'était passé...
Je ne sais pas pourquoi c'est la douche froide. Ce n'est que des rumeurs mais mon cerveau les accepte comme si c'était la réalité. Pourquoi ? C'est courant qu'au cours des règnes les rois forniquent à droite, à gauche pour la reine aussi, mais se dire que sa mère à peut-être fait car oui avant d'avoir été une reine à mes yeux elle était d'abord ma mère, la femme de ma vie la seule à me comprendre et m'aimer pour ce que j'étais. Ce que dit Ambre est vrai, Louis ne lâchera pas sa mère ainsi, c'est une personne extrêmement fière, il a été touché dans sa dignité. Ma femme s'emporte en se redressent dans le lit, celle-là n'écoutera jamais.
- Ambre recouches-toi immédiatement, votre fille a raison, je peux contrôler un peu mon frère mais en ce moment cet impossible. Il en a après Ambre et la veut à tout prix. Pourquoi ne vouvoies-tu plus ta mère ? ça m'a sauté aux yeux qu'elle lui dise « tu » maintenant.
- Comme je ne te vouvoie plus non plus et tu ne me vouvoies plus toi aussi dit-elle d'un air blasé, elle se rassoie car madame en a marre d'être allongée et me le fait comprendre.
- Ambre dernier avertissement ! elle souffle, elle ose souffler à ma mise en garde, quelle effrontée cette femme ! Tu as osé souffler .
- Mais non, mais non...
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Madame
FanfictionSynopsis de Madame Henriette est morte depuis un an, le roi Louis XIV, oblige son frère Philippe dit Monsieur à se remarier. La seule condition pour que monsieur accepte est de libérer son amant le chevalier de Lorraine exilé à Rome. Il est soupço...