Je lis un livre, quand les portes de mes appartements s'ouvrent, un homme au visage de porcelaine, au regard furieux s'approche de moi. Sa y est mon mari est revenu, c'est sûr je vais morfler. J'ai deux choix soit lui sauter dans les bras et la jouer « Oh mon héros, vous êtes revenu, quel soulagement » soit « Tayo, Tayo »...
Il s'approche de la petite table ou est posé la corbeille de fruits et la carafe de vin. Il se serre un verre de vin et se retourne vers moi. Sans comprendre pourquoi je me lève et m'approche de lui d'un pas sûr. Philippe lui-même est surpris de ce geste. je me jette dans ses bras et contre toute attente il pose le verre et me serre contre lui.
- Je t'en supplie ne me laisse plus jamais Philippe.
Philippe resserre son étreinte sur moi, je me sens en sécurité contre lui, je ne veux plus quitter ses bras. A ce moment là, je n'ai même plus peur de ce qu'il pourrait me faire subir, même si il me serre dans ses bras je doute que la colère d'avoir dû revenir à Versailles ne soit pas passée, peut être un peu dissipé mais pas passée. Il me prend dans ses bras me porte jusqu'au lit et il nous allonge tous les deux. Je garde ma tête dans le creux de son cou pour ne pas devoir affronter tous de suite son regard. Il me lève le visage pour lui faire face, mais aucun mot n'est prononcé, il me contemple seulement. J'ai l'impression de voir de l'inquiétude dans son regard. Il me caresse le visage et mes cheveux, puis c'est a son tour de caler son visage contre le creux de mon coup et nous, nous endormons ainsi.
Le crépitement du bois dans la cheminée me réveille, tout est sombre, seule les ombres du feu illumine la chambre, nous sommes en plein milieu de la nuit. Philippe n'a pas bougé toujours calé contre moi et me tien par la taille. Une ombre bouge su coin de mon œil, et me fait instinctivement tourner la tête de se côté. Une silhouette est assise et nous regarde. Je bouge et me relève un peu, ce qui fait bouger Philippe mais ne le réveille pas au contraire, il resserre son étreinte sur moi. La silhouette se lève et vient s'accroupir a cote de mon lit, Louis. Son regard est mauvais, il fixe le bras de son frère sur mon corps, il ne dit rien pendant un instant puis me cale une mèche de cheveux derrière mon oreille.
- Tu es à moi Ambre ne l'oublie jamais me chuchote t'il avant de quitter mes appartements par la petite porte.
Je me rendors difficilement, sa phrase résonne encore dans ma tête, il ne lâchera pas le morceau comme ça.
Je me réveille et Philippe n'est plus là, je suis un peu triste, mais bon c'est Philippe à quoi devrais-je m'attendre ? il doit sans doute être avec son amant. Je prends un bain me fait vêtir et coiffer comme tous les jours par mes demoiselles de compagnie. Je me demande si je suis toujours consignée dans mes appartements. Je me lève et vais voir par moi-même. Aucun garde devant mes appartements, super, je vais pouvoir me balader un peu. Je sors en direction des appartements du blondin, le seul endroit ou pourrait être mon mari. Les gens me dévisagent quant ils me croisent, et les chuchotements vont bon en train.
Quand j'arrive aux appartements du chevalier de Lorraine, je croise sa majesté au fond du couloir, il se dirige vers moi et je me précipite à l'intérieur des appartements en referment bien la porte derrière moi. Des petits bruits que je reconnais bien maintenant se font entendre. Tant pis j'y vais quand même. La porte de leur chambre n'est même pas fermé correctement j'entre sans qu'ils m'entendent. Alors là, comment dire ce n'étais pas le chevalier qui prenait en bouche mon mari, mais mon mari qui prenait carrément son amant... et pas par la bouche... je reste bloqué, quelques instant et me dirige vers eux. Le bruit de mes chaussures raisonnent dans la pièce, les incitent à se retourner. C'est à leur tour de rester stoïque. Je les rejoints sur le lit pour le faire face. Je saute sur le lit pour m'assoir bien au milieu dos contre le haut du lit.
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Madame
Fiksi PenggemarSynopsis de Madame Henriette est morte depuis un an, le roi Louis XIV, oblige son frère Philippe dit Monsieur à se remarier. La seule condition pour que monsieur accepte est de libérer son amant le chevalier de Lorraine exilé à Rome. Il est soupço...