Double perte

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Sa tambourine dans ma tête, mes pensés, mon cœur, ma respiration, tous s'emballent. Si j'accepte d'être à sa merci et reconnaître que je porte son fils, ma mère aura la vie sauve, si je refuse, c'est comme si s'est moi qui la condamne à mort. Pourtant mon instinct me dit de ne pas faire confiance à Louis mais j'ai envie de croire qu'il ne me ment pas, il tiendra sa parole si j'accepte. Une pensée va vers mon mari, maintenant que l'on s'est un peu rapproché, comment va-t-il réagir quand je lui dirai que j'accepte la proposition de son frère ? Car oui j'accepte, je n'ai pas le choix, c'est la vie de ma mère qui est en jeu.

- Ma patience a des limites Ambre !

- J'accepte votre Majesté. Dis-je assurément, mais tellement triste.

Le visage de Louis s'illumine, il a eu ce qu'il voulait. Un mélange de tristesse, colère, peur et honte d'empare de moi.

- Viens ici, mon rayon de soleil. Dit Louis en me tendant les bras.

Je m'approche de lui, il m'enlace comme si j'étais la personne la plus importante pour lui. Il me caresse les cheveux d'une main et me tiens fermement pas le bas du dos tout en me chuchotent que j'ai fait le bon choix, qu'il va prendre soin de moi. Je ne peux me retenir, et fond en larmes dans ses bras. Il me porte jusqu'à sa chaise ou il s'assoit et me berce dans ses bras.

- Garde ! faites venir monsieur Marchal immédiatement dans mes bureaux !

Le garde part en acquiescent sur le champ. Je tente de sortir de ses bras, mais le roi n'en a pas décidé ainsi. Il m'embrasse le cou, j'ai envie de vomir. Comment vais-je m'en sortir avec lui ?

- N'oublie pas mon ange, tu fais tout ce dont j'ai envie. A ce moment précis ce que je veux, c'est que tu restes dans mes bras et que tu te détente, notre fils doit être fatigué. D'ailleurs je veux que tu te reposes au maximum, et que tu manges tous ce dont tu as besoin pour vous deux, je te surveillerai de près Ambre !

Je ne prends même pas la peine de répondre, j'ai une boule qui grossi dans la gorge. Fabien arrive, je vois qu'il est surpris mais pas dans le bon sens. Le sentiment de honte domine mon état.

- Monsieur Marchal, j'ai changé d'avis, faite libérez Madame Layère. Toute fois je vais vous demandez de la surveillez ainsi que sa fille ici présente. Je veux que vous, vous assurez qu'elle ne mette pas sa vie en danger, vous la protégerez comme vous me protégez est-ce bien clair ?

- Oui votre majesté.

- Mon rayon de soleil allez avec monsieur Marchal chercher votre mère. Je vous préviens encore un seul faux pas de sa part, la condamnation aura lieu suis-je clair ?

- Oui votre majesté.

Je me lève, mais Louis me rattrape par la taille et m'embrasse sur le front. Je suis Fabien sans faire de bruit, jusqu'à ses cachots. Je sens qu'il me regarde, mais je n'ai pas du tout le courage d'affronter le regard de l'homme qui m'a embrasse peu de temps avant dans la journée. Il ouvre la grande porte et nous descendons les escaliers, et partons sur le couloir de gauche jusqu'à une cellule ou est ma mère. Il dit à un garde de l'ouvrir et je saute dans les bras de ma mère.

- Vous êtes libre madame Layère mais sous surveillance. Dit Fabien sans émotions.

- Comment est-ce possible ? dit-elle en pleurent de joie.

- Sa majesté a changé d'avis, la raison de ce changement d'avis faut le demander à votre fille me.

Les deux me regardent d'un regard de défis. Ma mère comprend à mon regard que j'ai réussis à la sortir mais pas sans contrainte.

MadameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant