moi, mutine?

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Trois semaines se sont passées, je me suis bien rétablie physiquement, psychologiquement on fait allé, il y a des hauts et des bas. Nous somme début juin, les journées sont enfin plus chaude, plus longues, je vais avoir 18 ans le neuf juin. C'est le premier que je fêterais sans ma famille autour de moi, on avait l'habitude de faire un bon repas ensemble en famille suivie de mon dessert préférée une tarte aux pommes. Je n'ai pas eu de nouvelle de mon époux, pas une seule lettre depuis son départ. Je n'ai que Sophie, la reine, et parfois Fabien pour me distraire. J'ai repris mes lectures dans les jardins du château, le soleil qui me chauffe la peau me fait un bien fou.

J'aperçois de temps en temps le blondinet, toujours égal à lui-même, fêtes, jeux d'argents, orgies... Louis je ne le voit que pendants les repas ou quand on se croise dans les couloirs. Il ne vient plus me voir la nuit, ni même la reine, il n'allait déjà pas beaucoup la voir, mais là pas une seule fois en trois semaines. La vipère de Montespan est enceinte, elle ne fait que se pavaner dans le château en se prenant pour une reine, ce qui à le don d'énerver la vraie reine, ça me faire rire tellement c'est grotesque, en tout les cas je suis tranquille pour le moment et ça me va très bien.

J'ai trouvé du réconfort auprès de Fabien, le roi à demandé à ce que je sois sous surveillance encore, il pense encore que je vais m'enfuir, j'avoue que cela ma traversé l'esprit, mais avec un maître d'arme aussi bon pour tracter les gens, c'est impossible. C'est grâce à lui, la reine et Sophie que je me sens mieux, ils m'ont énormément soutenue. Fabien ma confié que c'est Louis qui à ordonné à Philippe de partir mener la bataille pour lui, représenter la France, Philippe n'a pas essayé de dire non, il s'est juste contenter de hocher la tête. Ça ma fait un pincement au cœur en sachant ça, je ne lui en veux pas d'être parti, juste de ne pas m'avoir prévenu de son départ, je sais que c'est un militaire dans l'âme, il rêve d'être au fond mener une troupe, gagner.

Je me rapproche doucement de Marchal, sans que l'on soit passé à l'acte. Il ma volé un baisé sur la joue une fois, nos mains se frôlent, j'avoue que ça fait du bien de se sentir protégé, désirer, considérer comme un être humain et non une chose.

Vu le temps magnifique j'en profite pour m'évader dans les jardins, les vergers, là ou je suis un peu isolé. Je demande toujours à Sophie de rester à l'écart dans ses moments là, je suis une personne solitaire, je n'aime pas que l'on me suit partout. Elle accepte à chaque fois à contre cœur. Je laisse mes jambes, m'emmener là où elles le désirent, je me retrouve devant les écuries avec les magnifiques chevaux de la garde royale. Un garçon d'écurie est là, brosse un des chevaux, il lui parle comme si c'était un humain. Je caresse la tête du beau Trait Irlandais, le même qui m'avait permis de faire une petite excursion jusqu'à mon ancienne ville. Encore un pincement au cœur en pensent à avant, Antoine je l'ai oublié mine de rien, mais pas maman.

- J'ai l'impression que je vais devoir vous surveillez d'avantage, Madame.

Je sursaute et fait sursauter le Trait Irlandais en même temps. Fabien lui caresse la tête pour le calmer.

- Mon dieu, Monsieur Marchal, vous avez vraiment envie que de me tuer, à me faire peur ainsi ?

Il ne peut s'empêcher de sourire face à ma réflexion.

- Croyez bien Madame que je ne ferais jamais rien de cela. J'allais dans mon bureau quand je vous ai vu rentrer dans les écuries, et si mes souvenirs sont bons, il me semble que la dernière fois que vous, vous êtes approché des chevaux vous, vous êtes enfui. Dit-il en appuyant bien sur le dernier mot.

- Vraiment Monsieur ? je ne m'en souviens pas, je pense que vous devez confondre. Dis-je en faisant l'innocente.

- Je ne confonds jamais, j'ai une mémoire excellente. Que faite- vous ici ? pourquoi ne profitez vous pas du soleil ? me demande-t-il en s'approchant de quelques centimètres de moi.

MadameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant