chapitre 28

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Le regard rougi par la haine, les muscles tendu par la colère, Farès fixait de son regard noir la grande villa luxueuse qui lui faisait face.

- Fonce dans le portail, ordonna Farès à son conducteur.

Celui accélèra et défonça le grand portail noir. À l'intérieur de la cour, deux gardes arrivèrent en courant arme en main.

Farès sorti du véhicule en premier et les deux gardes se dévisagerent étonné.

- Je suis votre prince et je vous ordonne de me laisser passer, si l'un d'entre vous tente quelques choses, il sera tué sur le champs.

La voix du prince était dur et sans appel. Les deux hommes baissèrent les armes et laissa Farès défoncer la porte d'un coup de pied.

Les servantes se mirent à crier en voyant la gardes de Farès pénétrer les lieux armés jusqu'au cou.

- Trouver moi Bokara avant qu'il ne se sauve.

Farès faisait de son mieux pour ne pas laisser sa rage le consumer mais plus les heures passait, plus sa haine grandissait en lui.

Prenant sur lui, il ouvrit chaque chambre d'un coup de pied essayant de trouver l'homme qui allait perdre la vie si il continuait à jouer avec ses nerfs.

La dernière chambre de cette étage s'ouvrit sur une jeune femme blonde que Farès reconnu sans le moindre effort.

- La journaliste qui va passer sa vie derrière les barreaux, lui dit Farès en la regardant avec dégoût.

La jeune femme se mit à pleurer ne sachant pas comment faire ni quoi dire pour ce sortir de cette fâcheuse histoire dans lequel elle s'était mise de son plein gré.

- Laissez moi vous expliquer, dit elle en sanglotant

- Épargnez moi vos larmes qui me rende totalement insensible, cracha t il avec haine.

- Prince ! Hurla une voix à l'étage supérieur.

- Suivez moi et ne tenter pas de vous enfuir, mes hommes on pour ordres de tuer toute personnes qui chercherait à s'échapper.

La jeune femme baissa les yeux et suivit Farès sans un mots. Il entra dans la chambre où se trouvait Bokara dont le visage exprimait la crainte.

- Où est ma femme ! Cria le prince.

- Mais enfin je ne comprend pas

Farès se rapprocha de lui et lui envoya son poing dans la figure.

- Dépêche toi ! Ou est ma femme ! Répéta t'il avec force.

- Elle a été livré à Ahmed, s'éleva une voix féminine derrière lui.

La journaliste pleurait sans pouvoir calmer le torrent de larmes qui coulait le long de ses joues.

Fares sentit chacun de ses muscles se contracter un à un, son ventre se noua avec force lui procurant une vive douleur.

Il releva Bokara qui était encore au sol et le plaqua durement contre le mur.

- Tu va nous emmener jusqu'à la cachette de se monstre, dit il en arrimant son regard sombre aux siens, si tu ne le fait pas, je jure que toi et ta fille mourront dans d'atroces souffrance, je vous torturerai jusqu'à ce que je la retrouve.

- Personne ne sait où il se trouve, dit la journaliste toujours en pleur.

Farès leva son poing prêt à l'abattre de nouveau

- Ne fait pas ça ! S'écria Bokara qui frémissait de peur, ils ne m'ont pas bandé les yeux lors du chemin du retour. Je saurai les retrouver, j'ai mémorisé le chemin je sais où il se trouve, je le jure.

- Mettez le dans ma voiture et quand à elle, conduisez la en prison.

- Combien d'hommes se trouve dans sa cachette ?

- Il y en a peu mais ils sont tous armées.

- Attention Bokara, pas de mensonge, le prévient le prince le visage fermé.

- Je le jure mais sachez que je n'ai pas eu le choix Ahmed ma obligé.

- La ferme ! Nous avons tous le choix, tu as choisit et fait le mauvais choix.

- On y va.

Le trajet sembla durer des heures pour Farès, son esprit était torturé par les images de Maria qui devait être morte de peur. Des images de cet homme essayant de la toucher lui traversa l'esprit mais très vite il les chassa de ses pensés, serrant son arme avec force.

Ils arrivèrent près de l'endroit et tout descendirent des voitures pour ne pas se faire remarquer par les moteurs.

Ils se mirent à courir et virent deux gardes face à l'entré d'une grotte en train de discuter.

Cette cachette était astucieuse, Farès n'aurait jamais imaginé qu'il puisse se terrer dans un tel endroit.

Le prince fit signe à deux de ses hommes de tirer sur les deux gardes qui s'écroulerent lourdement sur le sol. Le signal était donné, il fallait faire vite.

Farès entra la grotte qui a son étonnement était assez grande et équipé de différente pièces.

Des tirs fusèrent dans tous les sens mais Farès n'avait qu'un seul but retrouver sa femme. Il tira lui aussi sur des hommes mais comme lui avait juré Bokara, il y en avait pas beaucoup et très vite les hommes d'Ahmed furent tué ou capturer.

Farès sentit la panique le gagner lorsqu'il ne vit Maria nul part, il entra dans les dernières pièces et son regard se posa sur des tâches de sang frais qu'il y avait au sol.  

- Prince, la grotte est sous notre contrôle mais nous n'avons pas retrouver la princesse ni Ahmed. Nous avons trouvé des prisonniers et les avons libéré, l'un des hommes demande à vous parler et d'après lui c'est très urgent.

Le jeune prince suivit son soldat la rage au ventre se promettant de tuer chacun des hommes d'Ahmed si aucun d'eux ne se décidait à parler.

- Où est ma femme ! Hurla le prince, par Allah je vous tuerai l'un après l'autre si vous ne parler pas !

- Votre femme? Demanda un homme d'un certaine âge.

Farès se dirigea vers lui, l'homme avait le teint hâlé et les cheveux chatain.

- Ma femme, répéta Farès.

- C'est lui l'homme dont je vous parlait, lui dit un soldat en reculant par crainte que le prince s'emporte.

- Que c'est tu à propos d'elle et où se trouve telle, demand Farès fermement.

L'homme bomba fièrement le torse malgré son regard humide qui reflétait la tristesse.

- Je sais où elle se trouve et votre femme est ma fille. Maria.

Convoité  Par Un CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant