Chapitre 26

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Farès était confortablement allongé dans son lit lorsque sa porte s'ouvrit avec fracas, il sursauta et se leva avec vitesse lançant un regard noir à la personne qui lui faisait face.

En voyant les larmes couler sur les joues de Saliha, le prince dévia son regard sur son lit le trouvant vide. Instantanément son coeur se mit à battre plus rapidement.

- Où est ma femme ! S'écria t'il la voix grave.

- Prince, sanglota la vieille femme, Maria à été enlevé.

Saliha mis ses mains sur son visage et laissa dévaler un torrent de larmes sous le regard ahuri du prince.

La première réaction de Farès fût de rester immobile, allant jusqu à ce demander si toute cette scène n'était qu'un cauchemar et qu'il allait bientôt se réveiller. Il comprit rapidement en voyant le regard anxieux de son père que tout était réel, son sang se mit à bouillir dans ses veines, son visage pris une teinte rosé tellement il était énervé.

- Aller chercher Bashir ! Il devrait déjà être la ! Hurla le prince en accélérant le pas.

- Fils ! Souffla son père en mettant ses mains sur ses épaules, Bashir c'est fait tirer dessus.

Un grondement rauque sortit de la bouche de Farès, mais que c'est il passé en si peu d'heure pensa ce dernier furieux.

- Boucle tout les aéroports du pays ! Y compris les jet privé, si un avion quitte le pays, je jure sur mon honneur qu'ils en paieront le prix.

Poings serrés il courra sans perdre une minute et vit son meilleur ami, son frère allongé sur un lit d'hôpital. Farès s'approcha doucement craignant le pire.

- Dépêche toi d'avancer ! Bougonna Bashir

Un soupire de soulagement traversa les lèvres du prince en voyant les pupilles ouverte de son ami, il était vivant.

- Arrête Bokara immédiatement, s’enquit ce dernier sans perdre une minute, il est derrière tout ça, j'ai été blessé par son garde du corps et je ne portais pas mon arme.

Bashir baissa les yeux de honte avant de continuer.

Je suis désolé Farès j'aurai donné ma vie pour Maria, je voulai réellement la sauver

- Calme toi mon frère, dit t'il en posant une main sur son bras, j'ai une confiance aveugle en toi et jamais je ne douterai de tes paroles.

Les mots du prince réchauffa le coeur de Bashir qui culpabilisais d'avoir échoué.

- Je faisais le tour du palais comme à mon habitude lorsque j'ai vue la porte arrière entrouverte, nous savons toi et moi que cette porte est connu de très peu de monde et je suis sortie pour voir si quelqu'un se trouvait dehors. J'ai entendu des bruits et je me suis approché jusqu'à voir Maria se défendre contre le garde du corps de Bokara, Maria se défendait comme une lionne, mais tu connais Adile, elle n'avait aucune chance. J'ai hurler de la libérer et il a tenté de me tuer d'une balle dans le coeur mais celle ci a atterri dans mon épaule. La journaliste était là, je ne sais pas ce qu'elle a pu dire pour la faire venir jusqu'à elle, mais cette vipère a visiblement tapé dans le mille.

Bashir ancra son regard à celui de Farès plus sérieux que jamais

- Dépêchons-nous Farès, Adile ma reconnut nous devons agir vite.

Bashir essaya de se relever mais le prince l'en empêcha.

- Allonge toi Bashir, ordonna t'il, tu n'es pas en état de te battre.

- Voyons Farès ! Nous avons vécu pire que ça ! Ne m'empêche pas de venir ! Le supplia son ami à son tour

- Je suppose que la balle n'a même pas encore été enlevé ?

- Peu importe il faut ...

- Je vais avoir besoin de toi mon frère mais pour le moment, tu dois te faire retirer la balle  et ensuite nous combattrons ensemble.

Bashir jura  mais ne pu contredire son prince qui se leva le visage fermé et les trait tiré par la douleur qui devait être insupportable.

- On la retrouvera Farès.

Le prince lui fît un signe de tête et quitta l'infirmerie la boule au ventre, jamais encore il n'avait ressenti une tel peur, pas même sur le champs de bataille. Son bien le plus précieux lui avait été enlevé pendant qu'il dormait.

Une rage sans nom pris possession de son corps et son poing percuta le mur qui se fissura sous l'impact.

- Tu n'y es pour rien Farès, lui dit son père en s'approchant de lui.

- Je dormai ! Je dormai pendant qu'elle se faisait enlever ! Quel genre d'homme je suis ! Hurla t'il en peinant à se calmer

- Un homme qui ne prédit pas l'avenir ! Comment pouvais-tu le savoir ! Elle a prise une mauvaise décision et nous allons faire en sorte qu'elle s'en sorte indemne! Rétorqua le roi avec force. A présent essai de te calmer ! Comment veux tu la sauver si tu n'es même pas capable de penser correctement !

- Père, gronda le prince qui déambulait tel un lion en cage.

- Comporte toi en Cheikh mon fils, tu es le meilleur chef d'arme que le pays est connu, je suis sur que tu va la retrouver.

Trois hommes armés entra dans son bureau effectuant une légère révérence. Ses hommes faisaient parti de la gardes rapproché de Farès, des hommes avec qui il avait combattu.

- Dit leurs quoi faire et ils te suivront.

Farès observa le regard noir de chacun de ses hommes. Chacun d'eux était déterminé à retrouver la princesse et futur reine.

Pris d'un regain d'énergie Farès entama un plan avec précision et rapidité sous le regard anxieux et admirateur de son père. Le roi était lui même mort d'inquiétude mais il lui était impossible de le montrer, son fils avait besoin de lui et il se devait de se montrer fort.

Les minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'une voix féminine retentit.

- Prince ! Prince ! S'éleva la voix qui était nul autre que la tente de Maria, celle-ci était  complètement paniqué. Maria à été enlevé par Ahmed ! C'est lui j'en suis sûre !

- Calmez vous! S'écria le prince qui ne comprenait rien à ce qu'elle disait.

- Ahmed désire Maria, demander aux habitants de mon village. Il a fait la promesse de revenir pour elle, il est derrière tout ça.

Le visage terrassé par la peur, la vieille femme s'effondra  dans les bras du prince qui fit appel à l'un de ses hommes.

- Je crains qu'elle est raison mon frère, s'éleva la voix de Bashir qui était au pas de la porte.
Bokara n'a pas fait ça tout seul.

Le bras entouré d'un bandage, il s'approcha des hommes et leur indiqua quoi faire le temps de raisonner son ami.

Farès semblait sombrer dans un épais nuage ou plus rien n'existait autour de lui, le nom d'Ahmed résonnait dans son esprit le faisant bouillir de rage.

- J'ai fait préparer ta garde personnel, tenta de le raisonner son ami, trouve Bokara et cette journaliste et tu aura Maria.

Le prince quitta ses appartements ne voyant plus rien que la vengeance, sa fureur du était t-elle que même Saliha eu du mal à le reconnaître lorsqu'il passa près d'elle le regard sombre.

Bashir allait lui emboîter le pas lorsque le roi s'interposa.

- Un véhicule vous attend pour vous amener à l'hôpital.

Le ton du Cheikh était sans appel et Bashir se rendit dans la voiture espérant que Farès retrouve ses traîtres au plus vite.

Farès quand à lui regagna sa voiture ou une tension palpable se faisait ressentir. Il mis son pied sur l'accélérateur et prononça ses quelques mots:

- Préparez vous mes frères, le sang va couler

Convoité  Par Un CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant