Maria inspira et expira à plusieurs reprises, seule dans sa chambre elle essayait en vain d'évacuer le stress qui avait pris possession de son être.
Elle lui avait répondu oui et ne le regrettait pas, mais pour elle qui n'avait aucune expérience avec les hommes, redoutait de se retrouver seule avec lui dans le même lit. Maria avait confiance en lui et l'aimait profondément, mais elle ne savait pas si elle était réellement prête à aller plus loin avec lui.
- À quoi penses-tu ? résonna une voix derrière elle.
Farès s'avança vers elle le sourire aux lèvres, le coeur de Maria s'emballa et elle se demandait combien de temps encore arriverait-il à lui procurer cet effet.
- À notre voyage, dit-elle rougissante.
- À notre voyage ou à notre nuit ? demanda-t-il en lui relevant le visage pour qu'elle affronte son regard.
Le prince se mit à sourire en voyant le visage rouge de sa belle, il adorait lui procurer cet effet et ne s’en lasserait jamais. Mais il avait conscience de l'inquiétude de la jeune femme au sujet de cette fameuse nuit.
- Tu sais que je ne te forcerai jamais à faire quoi que ce soit Maria.
Il accompagna sa phrase de petits baisers qu'il posa délicatement sur la naissance de sa mâchoire.
- Je...je le sais, peina-t-elle à articuler sous l'influence de ses baisers.
- Nous partons bientôt, rejoins-moi près de la voiture dans vingt minutes.
Il l'embrassa et sortit de la chambre se demandant intérieurement si il saurait se retenir de caresser son corps lorsqu'ils seraient dans le même lit.
Maria lança un regard en arrière en voyant le palais diminuer au fur et à mesure qu'elle s'éloignait de cet endroit qu'elle se surprit à regretter.
- Pourquoi fais-tu cette tête ? demanda Farès en voyant l'inquiétude de sa belle.
- Je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais la sécurité du palais me manque déjà, souffla-t-elle.
Farès se mit à rire aux éclats, ce qui la fit rire aussi. Il était vrai qu'il y a encore quelques semaines, elle n'aurait jamais imaginé que sa vie prendrait un tel tournant et elle remerciait Dieu chaque jour de l'avoir guidée jusqu'à cet homme dans un moment où elle était perdue. Le prince posa une main sur sa cuisse et ce simple geste suffit à la réconforter.
- Je te promets de te protéger, je donnerai ma vie pour toi, dit-il en arrimant son regard au sien.
Maria put déceler dans son regard la promesse sincère de ses mots et cela lui réchauffa le coeur. Elle se pencha et lui déposa un délicat baiser rapidement.
- C'est tout ? dit-il un sourire en coin.
- Tu conduis ! s'écria-t-elle en observant la route, inquiète.
- Allez Maria encore un, sinon je reste à te regarder.
- Tu n'oserais pas, le défia-t-elle.
Farès sourit et ne quittait pas la belle brune du regard. Maria ne dit rien jusqu'à ce qu'elle aperçoive un véhicule arriver face à eux.
- Farès il y a une voiture !
- Je ne sais pas, je ne peux pas tourner la tête temps que tu ne m'embrasses pas… rétorqua-t-il narquoisement.
Elle se précipita sur ses lèvres pour l'embrasser et le prince retourna sa tête esquivant la voiture facilement.
- Tu es fou ! s'écria-t-elle.
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Convoité Par Un Cheikh
Roman d'amourLa guerre c'est abattu sur son village. Désemparée et seule, Maria a tout perdu durant cet affrontement. Lorsque le Cheikh arrive enfin, Maria ressent une colère, une haine qu'elle n'avait jamais connue jusqu'ici. Ayant déjà tout perdu, la jeune fe...