Un long séjour

Espagne

( Attention, ce chapitre peut contenir des scènes plus ou moins tolérées par les âmes sensibles. Vous êtes prévenus. Bonne lecture ! ) 


¡ Hola España !
Comme vous avez peut-être deviné, nous sommes en Espagne ... J'ai passé les deux heures trente d'avion à dormir sur l'épaule de Gabriel. Arrivés sur la piste atterrissage, et l'arrêt des moteurs signalé, nous nous levons et récupérons nos bagages à main afin de partir au plus vite chez les grands-parents de Gabriel.

Valises en soute récupérées et passeports montrés à la douane, nous pouvons prendre le métro pour aller en ville faire une petite visite avant d'aller à Pelayos de la Presa, à vingt minutes de voiture, aller dire bonjour à ses grands-parents. Un métro passe juste quelques minutes notre arrivée dans le terminal T 1, nous y montons et après douze minutes de trajet, nous arrivons en centre-ville, où nous descendons.

Gabriel m'attrape la main et me dit qu'on va visiter le palais royal avant de déjeuner dans un petit restaurant des tapas et du jambon de pays.

Nous marchons quelques mètres et nous arrivons vers le fameux palais royal. Le portail me fait penser à celui de L'Elysée à Paris. En plus, il y a des gardes autour ce qui le rend important. Nous entrons dans la cour et nous nous posons à côté de la fontaine quelques minutes avant de prendre une photo du palais vue de l'extérieur et rentrer visiter. Vu que nous sommes des enfants, nous payons le forfait réduit vu qu'on a moins de seize ans.

Nous commençons notre visite avec les armureries royales, vu que nous n'avons pas beaucoup de temps avant de déjeuner et repartir en taxi pour savoir où nous allons dormir les prochains jours.

Toujours accompagnée de Gabriel et mon appareil photo, nous prenons quelques clichés et repartons en sens inverse pour aller manger, car je commence à avoir faim.
Vu que Gabriel ne veut pas manger tout de suite de vrai repas, je lui demande si on peut aller chercher une glace vu qu'il fait trente-deux degrés à l'ombre et qu'une petite glace à la framboise me tenterait bien.

Donc, nous nous dirigeons près de la place Plaza Mayor pour aller chercher une glace, car Monsieur connaît un marchand de glaces super bonnes, artisanales en plus.
Arrivés près, de la place, Gab' rentre dans une boutique et ressort quelques minutes après avec une glace à l'Italienne à la framboise pour moi. Je le remercie et commence à la déguster en reprenant la marche jusqu'à la place afin de s'asseoir sur un banc à l'ombre.

- Lou ? J'peux goûter ta glace ?
- Oui, vas-y. Mais un petit bout hein.
Il prend ma glace et croque toute la partie submergé du cornet.
- Mais !
- Délicieuse ta glace, du moins ce qu'il en reste !
- T'es vraiment pas sympa Gab... Je vais te bouder.
Il m'embrasse et me chuchote dans l'oreille.

- Promis, je t'en rachète une la prochaine fois, d'accord ?
- Mmh... T'as intérêt même.

Il me sourit, regarde sa montre et me dit qu'il va appeler sa grand-mère. Je lui fais signe de la tête et s'éloigne pour lui parler.

Quelques minutes, plus tard, Gabriel arrive et me dit qu'on peut y aller. Je cherche sur mon téléphone alors un taxi pour Almorox. Il attrape mon portable et me dit que c'est déjà fait, il arrive dans quelques minutes. Je lui souris et nous nous levons.

Le taxi arrivé, nous déposons les valises dans le coffre et nous nous installons l'un à côté de l'autre dans la voiture.

En route !
Je suis légèrement stressé, mais ça va. Peut-être que ses grands-parents ne m'aimeront pas ? Peut-être que je ne suis pas à la hauteur ? La voiture démarre et nous partons pour une demi-heure de trajet.

- Mon cœur, t'as pas besoin de stresser. Ma grand-mère le sait déjà pour nous. Elle est même ravie de te rencontrer, alors calme. Ne te prends pas la tête.
Je soupire.
- T'as bien raison. Mais c'est quand même ta famille, donc j'ai peur de ne pas être à la hauteur de leurs attentes.
- Tu parles... Ils sont super contents de te rencontrer. Allez n'y pense plus et regarde le paysage, c'est super beau ou alors profite-en avec moi, j'ai encore le goût de ta glace sur mes lèvres.
- Tu m'incites à quoi là ?
- Rien, rien...
- J'ai compris.