Escale n°3: Addis-Abeba [Ethiopie]

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Nous sommes dans l'avion, nous avons embarqué, il y a plus de sept heures maintenant. Il nous reste une bonne heure de vol avant d'arriver en Éthiopie. Gabriel dort un peu pendant que je lis les actualités mondiales. J'espère infiniment que nous aurons le temps de se reposer avant d'aller au lycée parce que sinon, je vais m'endormir pendant les cours et arrivera à la catastrophe.

 Mais bon ça, c'est plus tard.

 J'espère aussi que cette escale va durer plus de quatre heures, car j'aimerais bien visiter quelque chose de ce pays. 


Tout est calme dans la cabine. La plupart des passagers sont en train de dormir ou regarder leur écran. Qu'est-ce que je peux faire ? 


Je décide alors d'aller chercher un en-cas auprès des hôtesses. Sûrement, qu'il y a des mini cornets de glace ou des petits pains au jambon fromage. Oh ben tiens ! Il reste des sandwichs au beurre de cacahuètes. J'en prends un et je retourne à ma place. Je m'assois et découvre Gab éveillé. Je lui demande des renseignements sur le temps de l'escale mais j'ai point de réponse.
Je détourne le regard le temps de manger. 

Mon en-cas avalé et satisfaite, une hôtesse s'approche avec le chariot des petits-déjeuners. Je prends un chocolat en boisson chaude tant dis que Gabriel, lui, prend un café au lait. Au moment que le plateau de Gab' a un contact avec la tablette, le commandant de bord commence à parler : 

-Mesdames, messieurs, le vol ET 629 en destination d'Addis-Abeba aura un retard d'une heure pour cause métrologique. Merci de votre compréhension.

Ah bon, ben... Ce n'est pas grave, ça fera une heure de moins sur le territoire, mais ce n'est pas la mort non plus... Gabriel me regarde en rigolant en me dit qu'on devait rester en escale pendant vingt-sept heures.

 Non ?! Mais c'est quoi cette escale ?! 

J'espère bien qu'on va pouvoir sortir de l'aéroport, parce que rester enfermés dans une salle durant vingt-heures, non merci !

Gabriel me regarde tout en souriant, une deuxième fois et sort de sa poche deux billets. La compagnie aérienne nous a réservé une chambre dans l'hôtel de l'aéroport inclus lors de l'achat des billets.
Mais c'est génial ça ! Je vais pouvoir dormir dans un lit ! Enfin, si Gabriel est dans la même pièce, je vais avoir un peu plus de mal s'il ronfle.

Je prends ma brique de jus d'orange et je la mets dans mon sac en même temps que la pâte à tartiner et le pain. J'avale en vitesse l'omelette avec les tomates dans mon plateau et je continue à regarder les actualités. Que faire pendant deux heures ?

 Tiens, je vais regarder un film, il y en a un qui vient juste de sortir cette année... Call me by your Name. Je vais le regarder alors ! Il a l'air intéressant...

Une bonne heure plus tard,
« Mesdames, messieurs, veuillez attacher votre ceinture de sécurité, nous arrivons à Addis-Abeba, il fera quinze degrés Celsius. Nous vous souhaitons un agréable séjour. »
-Super ! On arrive à destination ! Dit Gabriel avec enthousiasme.


Ah enfin ! Dommage qu'il me reste vingt-cinq minutes du film, mais ce n'est pas grave, ça se télécharge ! 


L'avion est arrivé sur le tarmac, les passagers sont tous debout pour sortir le plus vite possible et aller dans l'aéroport. Nous, on reste assis le temps que ce soit moins bondé et qu'on puisse récupérer nos bagages à main au-dessus de nous. Gabriel me dit de passer parce que sinon pour les valises, on va avoir du mal à les prendre. Donc je sors dans le couloir bondé tout en tenant Gabriel par la main pour pas qu'on se perd.

Nous arrivons à l'entrée du bâtiment, une queue immense près des douanes pour faire tamponner nos passeports, bientôt remplis dans notre cas. Impossible de doubler même en prioritaire avec notre badge. 

D'un coup, une dame avec un gilet jaune nous demande de la suivre. Je lâche la main de Gabriel et nous la suivons. Elle nous prend nos passeports et nous fait passer par un système numérique remplaçant les douanes puis nous arrivons directement aux bagages. 

Un long séjourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant