Éloïse rêve. Elle ne s'était pas rendu compte qu'elle s'était endormie. Elle est seule dans la même chambre que celle où elle était. Elle doit avoir 13 ans. Quelqu'un frappe à la porte. La Éloïse du rêve a l'air excitée et ouvre la porte. Il y a Newt, Minho, Gally et un garçon inconnu qu'elle appelle Thomas dans son rêve. Gally prend Éloïse dans ses bras. Celle-ci le serre plutôt fort. Newt ricane.
—Ça va les namoureux ? Dit Thomas entre eux quintes de toux.
—Ça va toi, Thomas ? Demande Newt.
—J'ai la toux, lâche-t-Il en ricanant.
Le rêve n'avait pas grand sens. Gally s'est mit à sauter sur place. Le rêve se brouilla quand Newt commença à tousser avec Thomas.Elle se réveilla dans la même pièce que le soir. C'était déjà ça. Elle classa définitivement ce rêve dans la catégorie rêve. Une partie pouvait être un souvenir, mais elle espérait que son imagination ait inventé le fait qu'elle était en couple avec Gally. Elle secoua la tête et se leva. Elle s'aspergea le visage d'eau au lavabo et regarda son visage dans la glace. Il était étonnement propre. Elle pensa à Newt. Et à Marianta. Et à Alix. Et à Minho. Newt, qui avait l'habitude d'enrouler ses doigts dans les cheveux d'Éloïse, Marianta, qui était obsédée par Minho, Alix, qui passait les autres avant elle même, et Minho, qui ne prenait rien au sérieux mis à part le Labyrinthe. Elle surprit une larme sur sa joue.
—Reprends toi, cria-t-elle à voix haute en reculant du lavabo. Tu vas les revoir demain, merde !
Elle se laissa tomber à genoux par terre et enfouit son visage dans ses mains. Au bout d'un moment, elle décida d'essayer d'ouvrir la porte. Bizarrement, elle était déverrouillée. Elle risqua un regard dehors et vit un homme et une femme -dont Janson- qui parlaient. Elle ouvrit un peu plus la porte et se colla au mur de sa chambre pour écouter.
—... J'ai bien peur qu'on soit obligés, dit la femme.
—Les sujets C6 et C17 vont sûrement devoir être supprimés, dit Janson. Quand à la C4...
—Attends, qui est le sujet C17 ?
—Elle s'appelle Maria-Diamanta.
—Hum, d'accord. Continue...
—Je disais, la C4 sera contrôlée... Après-demain... Elle sera contrainte à tuer...
—Elle tuera le C16 et C3.
—Oui.. Leurs noms sont... Minho et... Alix...
Éloïse ne voulait plus rien entendre. Elle referma la porte beaucoup trop fort, ramena ses genoux contre sa poitrine et enfouit sa tête entre ses bras. La porte s'ouvrît à la volée. Elle ne voulait pas tourner la tête pour voir qui c'était mais reconnut la voix de Janson quand il commença à parler.
—Qu'est ce que tu as entendu ?!
Elle ne répondit pas.
—Elle a du entendre, dit La femme qui avait rejoint son collègue. On l'amène à l'Effacement elle doit oublier ça.
—Bien.
L'homme releva Éloïse de force.
—Fait lui tout oublier, en fait, ajouta la femme. Ça pourra nous procurer de nouveaux schémas, surtout au niveau du C6, son petit ami.
—Laissez Newt, marmonna la jeune fille. Il a rien fait, et foutez moi la paix je veux juste les revoir.
—Tu vas les revoir, dit Janson d'un ton sadique. Mais tu ne vas pas te souvenir d'eux.
—Je vais pas vous laisser me contrôler... Je tiens à Minho et Alix... Ils ne mourront pas à cause de moi..
—Tu ne pourras pas résister, dit la femme.
—Je vous emmerde.
Elle adressa un doigt d'honneur aux deux adultes. Janson la poussa en dehors de la pièce. Elle essaya de résister mais une fois de plus une force invisible la poussait à suivre les adultes à travers les couloirs toujours aussi blancs. La femme la poussa dans une salle où elle fut attachée à un fauteuil de dentiste pour ne pas qu'elle tente quelque chose. On lui fit une rapide prise de sang. Pour la conduire dans la salle de « L'Effacement », Janson et la femme avait fait appel à deux gardes. Ils étaient armés et, cela se voyait à leur attitude, ils n'hésiteraient pas à lui tirer une balle dans le dos s'il le fallait.
Ils arrivèrent devant une porte comme les autres, blanche. Éloïse obéit à Janson et accepta de se coucher sur un lit avec une sorte de casque plein de fils de tailles et longueurs différentes au dessus. En voyant cet appareil au dessus de sa tête, elle eut une désagréable impression de déjà vu. Comme si ce n'était pas la première fois qu'elle subissait ça. Une infirmière lui prit le bras et lui planta une aiguille dans le poignet avant qu'elle n'ait put réagir. La femme actionna le pressoir et Éloïse sentit le liquide se dissoudre dans son sang. Elle tourna la tête vers Janson. Il était assis dans un coin de la pièce et semblait sourire. Sa vue se brouilla. Elle entendit la machine descendre sur son visage. Elle ferma les yeux. Elle sentit la machine toucher son visage et perdit connaissance.
Elle rêve. Elle est dans un lit d'hôpital. Il n'y a personne. Éloïse n'entend que le bruit de sa respiration, régulière et discrète. La télévision devant elle s'allume. Newt. Il sourit. Il est heureux. Éloïse essaye de se lever du lit mais n'y arrive pas. La télévision s'éteint. Elle ne sais plus ce que contenait l'image qu'elle vient de voir. Elle a oublié. L'écran se rallume. Marianta et Minho, enlacés. Éloïse veut hurler, supplier l'écran de rester allumé, elle sait ce que ça veut dire. A chaque fois que l'écran s'éteint, elle oublie la chose en question. La télévision s'éteint. Deux autres télés apparaissent à côté de la première. Elles s'allument en même temps. Sur celle de droite, il y a Gally. Sur celle du milieu, Alix. Sur celle de gauche, Ben, Mila, Hannah, Nicole et Bryan. Elles s'éteignent une par une. D'abord celle avec Gally, après celle avec le groupe et Alix la dernière. Une dizaine d'autres télévisions apparaissent en même temps. Le processus recommence. Éloïse refuse de voir ça. Elle ferme les yeux. Elle veut hurler et pleurer mais rien ne se passe. Elle est juste crispée sur le lit, avec le nombre de télévisions qui grandit à vue d'œil dans la pièce. Au bout d'un moment, elle ouvre les yeux. Il n'y a même plus de place pour bouger. La pièce est entièrement remplie de télévisions. Elle voit dans un écran un garçon qu'elle ne connaît pas mais qu'elle a déjà croisé dans le Bloc, un autre avec l'infirmière qui lui a administré un anesthésiant avant de se faire effacer la mémoire. Elle a renoncé à crier. Ça ne sert à rien. Soudain, toutes les télévisions disparaissent. Une seule reste. Dessus il y a inscrit trois mots : Éloïse, quinze ans.
Elle perd le peu qu'elle savait sur elle. Elle perd son identité même. Une larme coule enfin sur sa joue et l'écran s'éteint. Son nom lui paraît vague, comme si personne ne lui avait jamais adressé la parole depuis des années. Elle serre le matelas du lit et tout devient noir.Elle se réveilla sans souvenir, dans une cage en métal pleine de caisses. Il y avait une odeur désagréable de renfermé.
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Labyrinthe - Fan-Fiction
FanfictionAprès avoir vu les trois Labyrinthe, je me suis prise de passion pour ce film ! Puisque j'adore écrire des fanfictions, je me lance ! Éloïse se réveille dans un labyrinthe. Elle veut connaître la raison de son arrivée ici et s'allie avec les autres...