BONUS III

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Maria, où plutôt Shizouka, est dans sa suite, face à son miroir, elle brosse ses cheveux en chantonnant.

- Ma petite Maria, ma douce Maria, tu n'as pas idée de combien je te remercie de ton sacrifice.

Elle sourit tristement en caressant le reflet de la petite Maria. Ichijou entra dans la pièce, sans son masque, sans ses armes, juste lui.

- Maîtresse Shizouka ?

Elle ne se tourne pas vers lui, elle continu de brosser les cheveux de Maria en l'observait par le miroir.

- Oui mon petit.
- Pourquoi avoir appelé monsieur Shiki "mon fils"?

Shizouka arrêta tout, elle se tourne vers lui avec une expression indéchiffrable.

- Je vais te raconter une histoire Ichijou.
- Bien.

Elle partie s'assoire sur le canapé, suivi par son bras droit. Il se mit sur la table basse face à elle.

- Comme tu le sais les sang pur son rare, alors le mariage forcé pour que nous ne disparaissons pas sont fréquent.

A ce commencement le jeune Kiriyou sent déjà qu'il n'appréciera pas la suite.

- J'ai étais mariée à Rido Kuran, un mari de choix d'après mes parents, une grande famille de sang pur importante et réputée chez les êtres de la nuit.

Kiriyou sert les dents.

"Je hais cet homme plus que tout !"

- Il sait avéré qu'il ne m'aimait pas, alors que moi du haut de mes quatorze ans je rêvais d'amour.

"Comment ne pas vous aimes Madame ? Vous qui êtes si parfaite."

- Je me suis laissé entendre dire qu'il voyait une autre femme, Misaki Shiki.

Les yeux d'Ichijou dans ceux de Shizouka, on dirait un enfant écoutant paisiblement le récit de sa mère avant de dormir. La douceur et le calme de Shizouka sur cette histoire douloureuse est dès plus déconcertante au yeux du jeune garçons, il sent son cœur réagir à l'agonie de cette femme qu'il affectionne tant.

- J'étais hors de moi, je voulais la tuer. Mais quand j'y suis allé, je l'ai vu, ce petit être dans ses bras.

Une douceur sans pareil prit place dans les yeux de Maria, ses lèvres eu un faible sourire nostalgique.

~~~

Un poignard dans la main, un visage exprimant la colère. La grande porte de bois s'ouvre sur une femme à la folle chevelure brune, et au yeux bleu ciel. En voyant la jeune fille face à elle la femme passa de marbre à tristesse.

- Lady Shizouka, votre altesse.

La peur dans la voix, la peau un peu plus pâle face à cette aura de mort, Misaki se pousse du passage et laisse la princesse entrer, elle s'incline face à elle et ressert son bébé dans ses bras.

- Comment ose tu ?

La voix singlante et froide de Shizouka fit trembler de peur Misaki, cette dernière baisse la tête sur son enfant.

"Pardonne moi mon petit."

- Pardonnez-moi princesse.

Shizouka ignora les excuses de la femme est observa le bébé dans ses bras.

"Tu me ressembles."

- Cet enfant est le sien ?
- Oui madame.

Malgré que la voix de Shizouka soit plus calme Misaki ne cesse de craindre la fille pourtant plus jeune qu'elle.

Les âmes-sœursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant