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Sophie
Je me plonge dans le canapé épuisée. Les trois enfants sont couchés et je suis donc seule.
J'allume la télé et regarde une série anodine qui passe au même moment.
Je soupire et plonge ma tête dans mes mains. Je suis à bout. Eden est de moins en moins présent ces derniers temps, il sort avec ses coéquipiers, ses matchs ne sont pas régulièrement à domicile.
Actuellement, il serait chez N'Golo avec d'autre amis.
Je soupire longuement une nouvelle fois après avoir essuyé mes joues et éteins la télé alors que la porte s'ouvre.
Eden : hey bébé.
Je me retourne et il vient me serrer dans ses bras.
Sa main descend le long de mon visage et il fronce les sourcils. Son autre main qui caressait mon avant bras m'incite à me rassoir sur le canapé. Il fait de même.
Eden : tu sais que...tu dois me parler quand ça ne va pas, So' on est marié, aucun secret...tu le sais très bien. Qu'est ce qui se passe ?
Je baisse la tête.
Moi : tu me manque. Tu n'es plus autant présent qu'avant et...j'en peux plus...mes amis me disent que...si j'étais mère célibataire ça serait pareil ! Ça me déchire le cœur...
Il baisse la tête et embrasse mon front.
Edén : je suis désolé. Tu sais que je vous aime plus que tout toi et les garçons...je vais me rattraper, je te promet.
Il sert mes mains dans les siennes et m'embrasse longuement.
Quelques jours plus tard.
Moi : dis nous ou tu nous emmènes !
Leo : allez papa dis nous !
Eden: vous être trop curieux tous autant que vous êtes, il rit, on est arrivé, attendez.
Il nous retire les bandeaux et je vois que nous sommes dans un centre équestre.
J'adore l'équitation, je me suis rapprochée d'Eden à l'époque du lycée durant cette activité car ma meilleure amie et le sien étaient en couple alors on a fait un binôme et depuis, on ne se lâche plus.
Moi : tu t'en rappelle ? Je le regarde émerveillée.
Il hoche la tête avec son beau sourire et nous nous apprêtons à monter.
Un personne travaillant ici nous indique que Léo et Samy vont faire un cours ici pendant que moi et Eden irons nous balader.
Notre petit dernier des trois n'est pas là, étant malade.
Je monte sur le cheval qui m'est attribué et est rapidement suivi par mon mari.
On s'enfonce dans la forêt voisine avec nos montures.
Moi : t'as pas oublié comment me faire plaisir, hein.
Eden : comment j'aurais pu oublier ? T'es ma femme Sophie, je te connais mieux que quiconque et je t'aime plus que n'importe qui. N'oublie pas ça.
On descend de nos chevaux une fois arrivés dans un pré et je m'empresse d'aller embrasser monsieur Hazard.
Moi : je t'aime je t'aime je t'aime !
Il me sert contre lui puis me montre un endroit où il y a manger, de là mal bouffe pour une fois, je rigole et y cours.
