THE HUNGER GAMES- le renouveau -Lim

23

J'ouvre les yeux difficilement

"Tu as soif ? Ou faim ?"

Je suis allongé sur le sol dur dans un duvet et lorsque mes yeux s'ouvrent entièrement, la première chose que je vois, c'est le ciel bleu et sans nuage.

Je m'aide de mes coudes râpés pour me relever. J'ai l'impression que toute force qui a pu être dans mon corps un jour a complétement disparue. Je m'assois et fais face à la personne qui vient de parler :

"De l'eau ce sera très bien pour moi, merci Roy."

Pendant quelques minutes, aucun souvenir de l'incident ne me revenait. Je ne savais pas pourquoi j'étais là, ce qui m'étais arrivé ni où Roy m'avait trouvé.

Quand Roy a commencé à me demander pourquoi j'étais seule sans Finn, tout m'est revenu. Cette lumière...que je suivais Ces voix qui m'appelaient Les personnes que j'ai vues...Tout ça, je comprend maintenant. Ce n'était rien d'autre qu'un piège fourbe de la part des juges pour me faire me suicider ou quelque chose dans le genre j'imagine

"Ca fait longtemps que je dors? je demande inquiète de ce qui a pu arriver pendant mon absence.

-Non, ne t'en fais pas, je t'ai trouvé ce matin évanouie près d'une rivière. Personne n'est mort si c'est ce qui t'inquiète. me répond t-il gentiment.

-Oh, tu es donc officiellement mon sauveur

-Oui, si tu veux. répond t-il.

-C'est quoi cet endroit ? et les falaise ?

-Cette partie de l'arène est partie en fumée. Tout comme la forêt hier soir. Mais ils ont raté leur coupon a tous survécu.

-Est-ce que tu saisje commence en avalant une gorgée d'eau fraîche.

-Qui il reste ?

Il me regarde, je hoche la tête.

-Finn etAstrid. C'est celle qui a décapité le mec dans le lac.

-Jamais entendu parlerje rétorque ironiquement."

Il me regarde, je le regarde et nous rions aux éclats. Je même failli m'étouffer avec un bout d'écureuil grillé. Quand Roy rit, ses yeux verts brillent encore plus qu'avant.

"Bon, on ferait mieux d'arrêter et de se bouger de là. Si les juges se rendent compte qu'on est heureux ils vont mal le prendre et tu imagine déjà la suite j'imaginefait-il remarquer.

-Oui, je pensais à une éruption volcanique ou bien à des lions lâchés en pleine nature"

Encore une fois, nous rions. J'ai l'impression de revenir deux semaine en arrière au District douze avec mon frère

Il remballe ses affaires, nous décampons et partons vers je ne sais quelle destination, ou plutôt cachette.

Je pense en effet que les juges ne se sont pas réjouies de notre bonheur car nous tombons nez à nez avec le plus grand obstacle pour moi et Roy. Un obstacle que je n'aurais jamais imaginé

"Finn ?! "

Il ne répond pas. Lui et Roy se regardent dans les yeux. Roy a une expression de rage profonde. Je m'approche et prend Finn dans mes bras. Il me serre contre lui étonné comme s'il ne s'attendait pas à ce que je sois en vie

"Finn...est-ce que ça va ? je demande."

Mais avant qu'il ne puisse répondre quoi que ce soit, je vois Roy sortir quelque chose de sa poche. La chose luit. C'est un poignard. Je commence à sérieusement m'inquiéter. Et vu l'expression qu'il aborde, Finn aussi.

"Roy ? Qu'est-ce que tu fais ? Range ce poignard. Roy s'il te plaît ! j'implore.

-Non, ça ne me plaît pas. Eloigne-toi de lui Lim ! Pousse toi ! Vas t'en ! Dégage tout de suite !" Hurle t-il.

Il m'attrape par le bras et avant que je puisse faire quoi que ce soit me jette violemment par terre. Je retombe tête la première sur un tas de feuilles, complétement sonnée. Je m'adosse contre un arbre, le temps de reprendre mes esprits. Ma vue redevient normale et je peux apercevoir Roy, tenant Finn contre terre et le menaçant avec son poignard tandis que Finn fait tous les efforts possibles pour atteindre sa lance. Je me lève, et cherche le sac de Finn des yeux. Il est à deux mètres de lui. Je rampe par terre pour que Roy ne me voit pas et attrape le sac.

Je commence à fouiller dedans. Mon arc doit bien être quelque part. Je le trouve rapidement, me lève, attache mon carquois sur mon dos et décoche une flèche.

"Roy. Arrête ça tout de suite. Ne m'oblige pas à tirer.

Bien sûr, je ne compte pas tirer, c'est seulement pour l'intimider. Il va redevenir lui même et se rendre très vite compte que ce qu'il a fait était idiot.

-Tu ne le feras pas. rétorque t-il.

-Pardon ?

-Tu ne le feras pas. Et tu sais pourquoi ? Parce que toi et moi, on s'aime. Tu le sais depuis longtemps. Je le sais moi aussi. À la façon dont tu me regardes. À la façon dont tu me parle

-Roy... tu vas pas biendis-je.

-Si Lim. Je vais très bien. Mieux que jamais. Mais il y aura toujours un obstacle. Et c'est lui, ce Finn Odair que tu crois connaître mais ce n'est qu'un meurtrier. Tu mérite tellement mieux Lim

Finn agonise par terre. Le poignard est collé à sa gorge. Il va mourir...Finn va mourir

-Je t'aime Lim, et parce que je t'aime, tu vas vivre. Mais d'abord je vais le tuer. Oui, je vais le tuer ! Et comme ça il ne te fera pas de mal. Je vais le tuer avant qu'il ne te tue ! continue t-il.

Roy se lève et attrape Finn par le col. Je brandis toujours mon arc.

-Vas-y. Tue moi. Je suis là, je t'observe. Mais tu n'en feras rien...parce que notre amour est éternel !

-Roy. Tu es fouj'insiste.

-Non, tu te trompe. C'est bien lui, le vrai fou. C'est lui qui a tué cette fille dans le lac et c'est aussi lui qui va te tuer, t'arracher les trippes et les manger !

Je croise le regard de Finn. Il m'implore. Il ne respire plus, il ne peut pas. Soudain, je comprends, je comprends tout

-Roy tu as croisé des gens cette nuit ? Tu as parlé à quelqu'un ? je demande en connaissant tout à fait la réponse.

-Oui. Oui! Oui !! Tu vois tu me connais, tu me connais si bien, tu

-Roy, tu te fais manipuler, c'est un piège. Je t'en prie, écoute moi, Finn est mon ami, ne lui fais rien ! Ces voix étaient fausses !

-C'est faux...c'est faux ! C'est un tueur...et tu le protège"

Il adosse Finn à un arbre et brandit son poignard. Il va le faire...il va le tuer. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas le tuer. Parce qu'il a raison. Je l'aime, j'aime Roy. Je ne le tuerais pas !

Il le fait le poignard est parti. Finn va mourir.

Mes doigts la lâche. Ils lâchent la corde. Je ne ratte pas ma cible. La flèche atterrie dans le cur et Roy s'effondre par terre. Mort. Et c'est moi qui l'ai tué