La fiancée et la mer (Fanfiction Violet Evergarden)

Chapitre 2 : Lire les cartes

Bonjour, bonjour ! Voici le chapitre 2 de cette petite histoire sans prise de tête. Je m'y connais en tarot de Marseille, mais je suis loin d'être une experte. Si jamais des connaisseurs passent par là (tout est possible), j'espère que je n'ai pas trop écrit de bêtises. Ah et je précise aussi pour les nouveaux lecteurs que je ne suis pas du tout satisfaite de ce chapitre, il correspond à une ancienne version de l'histoire qui n'a plus court. Quand j'aurais plus de temps / fini cette histoire je reviendrai dessus. Les suivants sont bien meilleurs (si, si) alors je vous en prie, ne vous arrêtez pas là ;).

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La maison se trouvait dans une petite allée à l'écart du centre de Leiden. C'était un lieu charmant, bien qu'en y regardant de plus prêt l'on eu put déceler dans sa façade et sa toiture de légères traces de vétusté. Néanmoins, l'ensemble restait agréable et accueillant. Les talons de Violet claquèrent sur le pavé tandis que son regard entraîné glissait sur les côtés. Arrivée devant la porte, la poupée de souvenirs automatiques trouva le nom qu'elle cherchait.

« Iris Trell »

Le carillon retentit alors, activé d'un geste ferme. La scribe restait impavide, du calme de celui qui a déjà vécu le pire.

-J'arrive, la voix d'Iris lui parvint depuis le bout du couloir.

L'écho de pas précipités se fit entendre, s'amplifiant au fur et à mesure. La porte s'ouvrit alors, laissant entrevoir la propriétaire des lieux, toujours vêtue de son costume masculin avec élégance et naturel.

-Bonjour Violet, merci d'être venue, allez-y, entrez, l'incita-t-elle un peu gauchement, comme si elle n'avait pas l'habitude de recevoir.

Violet la remercia d'un signe de tête gracieux et s'en fut à sa suite dans un couloir recouvert de tomettes d'un rouge tirant sur le brun. Iris la guida dans le salon et la poupée de souvenirs automatiques regarda autour d'elle avec curiosité. Une photographie trônait sur la cheminée, paraissant avoir été prise il y avait quatre ou cinq ans de cela. Iris, qui paraissait y avoir l'âge de Violet, posait devant une grande maison de campagne avec un homme qui devait être son père car il possédait les mêmes yeux sombres et cheveux pâles qu'elle. Tous deux étaient vêtus d'une manière très simple, faîte avant tout pour durer. L'adulte dégageait beaucoup de prestance, son expression douce et un peu pensive laissait imaginait un homme sage, tant par ses connaissances que par l'expérience. Iris n'avait, par certains aspects, pas beaucoup changé. L'on pouvait, en observant bien, deviner la femme qu'elle deviendrait. Coiffée de la même façon, elle exhalait la même fierté tranquille, les pieds ancrés dans le sol dont elle tirait sa subsistance de ses mains. C'était une manière de proclamer « voilà qui je suis », avec une inflexibilité dépourvue d'agressivité. Pourtant, l'amertume était absente de son visage et ses yeux n'avaient pas encore contemplé le spectacle qui leur avait donné leur gravité actuelle.

-C'est mon oncle, expliqua laconiquement Iris, et la maison où j'ai grandi...

Son hôtesse lui désigna sa chaise avant de prendre place en face d'elle sur une table recouverte d'une nappe brodée. Derrière le siège opposé se trouvait une bibliothèque dont les étagères croulaient sous le poids de nombreux livres. Les rideaux laissaient entrer quelques rayons de soleil, créant une atmosphère tamisée sans être oppressante.

-Pardonnez ma franchise Violet mais..., Iris prit une grande inspiration car n'aimant pas avoir à poser ce genre de questions, n'avez-vous personne d'autre à qui confier ce qui vous pèse sur le cœur ?

-Non, Je n'ai pas de parents, quant à mes tuteurs je ne vis pas avec eux, répondit aussitôt cette dernière avec une franchise désarmante, prouvant qu'elle ne comprenait pas forcément les tenants et les aboutissants de la question, j'ai des amis au travail mais j'aimerais avoir l'avis de quelqu'un d'extérieur.