Bonjour à tous, Niniane au rapport ! Bienvenue sur cette fanfiction basée sur l'anime Violet Evergarden.
Cette histoire a été terminée il y a...quatre ans déjà. Elle ne correspond plus du tout à mon niveau ou à mon état d'esprit actuel. (Et à vrai dire je n'ai plus aucun intérêt pour VE). J'ai hésité à la supprimer. Cependant, comme elle a été appréciée à l'époque, je la laisse pour la postérité.
Quelques précisions sur le contenu tout d'abord. Cette histoire est centrée sur deux OC qui vont avoir une romance avec des personnages de l'œuvre originale (Gilbert et Dietfried respectivement). Comme vous l'aurez donc compris, la relation entre Gilbert et Violet sera interprétée sous l'angle d'un amour platonique et familial/filial (ce que ça aurait dû être à mon goût, parce qu'une romance entre une gamine de 14 ans et un homme de 29 merci bien). Autre point : l'une de mes OC s'appelle Iris, je sais qu'il y a déjà une Iris dans l'œuvre de base, cependant je ne pouvais pas me résoudre à renommer mon personnage car je l'ai créé il y a longtemps. Rassurez-vous, les deux Iris n'apparaîtront jamais ensemble dans la même scène.
Pour ce qui est du cadre, l'intrigue commence à peu près après le milieu de l'épisode 13 comme ça j'aurais plus ou moins le champ libre. L'histoire est basée sur l'anime, je ne tiens donc pas compte des romans sauf dans le cas de certains éléments que j'ai jugé pertinent d'inclure. En somme, j'ai revisité Violet Evergarden de la manière qui m'arrangeait pour mon histoire.
Voilà, j'espère que cette histoire vous plaira, bonne lecture et n'hésitez pas à commenter !
Avertissement : Cette histoire contient des scènes de guerre, dans la même tonalité que l'anime d'origine, ainsi que des scènes de sexe (même si ces dernières ne sont pas explicites).
Disclaimer : Les personnages et l'univers de Violet Evergarden ne m'appartiennent pas et sont l'entière propriété de Kana Akatsuki.
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« On ne peut pas avoir un cœur pour la haine et un autre pour l'amour. L'homme n'a qu'un seul cœur, et j'ai toujours pensé à préserver le mien. Après la guerre, pendant longtemps j'ai eu peur du ciel, peur même de lever la tête en l'air. J'avais peur de n'y voir qu'un champ labouré...Or déjà les freux le traversaient d'un vol paisible... Les oiseaux ont vite oublié la guerre... »
Témoignage issu de La guerre n'a pas un visage de femme de Svetlana Alexievitch
La première des deux femmes posa gravement un pied sur le quai, consciente qu'elle tournait le dos à la maison et à tout retour en arrière. La seconde la suivit, plus malhabile, titubant presque. Levant les yeux, elle contempla, hagarde, la gare autour d'elle, assaillie par les bruits, les sons, les images. Étrangers, tous. Le vertige la saisit alors et le monde entama une folle sarabande.
Celle qui était descendue la première, la plus jeune, se tourna vers sa compagne :
-Est-ce que ça va ? Veux-tu que je porte ta valise ? Proposa-t-elle, inquiète.
L'autre refusa en secouant vigoureusement la tête. Les deux nouvelles venues fendirent lentement la marée hostile de la foule, refusant de céder à la panique de la perte de repères. La nervosité les tenaillait, toutes deux se tenaient sur le qui-vive et ne se perdaient pas du regard. Pourtant, elles avançaient, un pas après l'autre, encore et encore, refusant de s'arrêter. Passant devant un mémorial où des centaines de bougies, flammes tremblotantes et incertaines, brûlaient en souvenir de ceux que la guerre avait dévorés, elles sentirent remuer dans leur chair une vieille douleur. La plus âgée était ostensiblement blessée. Pour sa cadette, cela ne se voyait pas, ses vêtements servaient d'écran, mais les graines étaient bien plantées dans son esprit et bientôt la vénéneuse floraison surviendrait. Ce n'était qu'une question de temps.
Enfin, la masse humaine les libéra et elles se trouvèrent hors du bâtiment. La ville s'étendait sous elles, labyrinthe de rues incertaines recelant autant de promesses que de raisons de douter.
-C'est donc ça, Leiden..., commenta simplement la plus jeune, une manière d'acter le passage, de consommer la rupture.
-Ah ! S'exclama soudain l'aînée en levant la tête, tandis que sa compagne se tournait aussitôt vers elle, ce vent...Tu sens ce vent ? C'est celui qui vient de la mer.
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La fiancée et la mer (Fanfiction Violet Evergarden)
FanfictionAu gré de ses missions, Violet fait la connaissance de deux jeunes femmes qui ont elles aussi une histoire à raconter. Iris et Amata sont venues à Leiden pour tenter de reconstruire leurs existences en ruines. Tandis que la routine s'installe, chacu...