Les Élues des Dieux _ Tome 3 _ Complot au Sanctuaire Marin

Chapitre 33 _ Prélude

Voici le dernier chapitre du Tome 3 ! Je remercie mes lecteurs de m'avoir suivis jusqu'ici, et j'espère que vous me suivrez jusqu'à la fin de cette loooongue série. Je commencerais à publier le Tome 4 dimanche prochain si tout se passe bien, alors n'hésitez pas à vous abonner pour vous tenir au courant (si jamais j'oublie, ou si je change mon petit programme, on ne sait jamais ce qui peut arriver !!). N'hésitez pas non plus à voter, ça me fait toujours plaisir, ou même à commenter si vous avez quelque chose à dire, ou à me reprocher. Breeef, bonne fin de lecture ! 

Un peu de temps s'était écoulé depuis la fin de cette guerre contre Poséidon. La vie au Sanctuaire avait tranquillement reprit son cours. Les Guerriers Divins avaient reprit le chemin de leur patrie. Dohko adressa même à Ofelia ses plus sincères excuses pour les propos qu'il avait tenus contre elle, avant de s'en retourner en Chine. Ofelia, par ailleurs, s'était refusé aux fonctions qu'on lui avait offert. Certes, les Généraux lui restaient fidèles, mais elle ne voulait pas rester auprès d'eux. Elle voulait continuer sa vie au Sanctuaire d'Athéna, ce que chacun avait respecté. Néanmoins, elle avait promit de venir souvent pendant qu'ils se chargeraient de reconstruire le Sanctuaire Marin qu'ils avaient partiellement, voir totalement, détruit.

Quant à Athéna, elle se reposait la plupart du temps. Sophia et Ofelia, reprenant du coup leur rôle au sein du Sanctuaire qui n'était pas des moindres, veillaient sur la déesse, s'assurant qu'elle ne manquait de rien. Néanmoins, lorsqu'elles étaient loin d'oreilles indiscrètes, la française ne se gênait pas pour dire tout ce qu'elle pensait d'elle.

- Au moins, elle nous laisse une pause déjeuné, la défendit l'espagnole. Ce n'est pas rien !

- De toute façon, toi, tant que ton estomac est satisfait... marmonna Sophia

Elles marchèrent ainsi jusqu'à chez elles, discutant simplement. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Argol semblait les attendre, debout près de leur porte d'entrée.

- Bonjour, le salua Ofelia avec un sourire. Qu'est-ce que tu fais ici ?

Il lui rendit son salut chaleureux, et répondit :

- Une lettre est parvenue pour Mademoiselle Saori. Mais notre déesse n'est en état de ne voir personne, aussi j'aimerais que vous lui portiez.

- Tu ne pouvais pas choisir un meilleur moment ? lui reprocha Sophia en poussant un long soupire. Nous sortons tout juste de son temple !

- Navré. Cette missive me semble importante... Veuillez lui remettre au plus vite.

- Donc... Tout de suite ? pleurnicha la française

- Oui. Tout de suite.

Dans une profonde lamentation, Sophia attrapa la lettre et fit volte face, en grommelant tout son malheur. Ofelia esquissa un sourire amusé, et remercia Argol avant de la suivre. Elle l'écouta tandis qu'elle pestait contre Persée, puis contre tout l'ordre de la chevalerie. L'espagnole perdit finalement son sourire en contemplant les monts autour d'elle, essayant de deviner où se trouvait le temple du Capricorne. Elle n'avait pas vraiment eu de nouvelle de Shura depuis leur retour, et cela l'attristait au plus au point. Et plus les jours passaient, plus elle s'imaginait qu'il regrettait ce qu'il avait fait, qu'il ne l'aimait pas vraiment, à son grand malheur. Mais elle ne devait pas pleurer sur son sort... Après tout, elle avait l'habitude de telle tromperie. Mais venant de ce Chevalier, elle devait bien avouer qu'elle se sentait dépérir à mesure qu'elle songeait à ce qu'il l'abandonne sans chercher à la revoir.

- Tu m'entends ?

Tirée vers la réalité, Ofelia regarda son amie, intriguée. Elles avaient déjà fait tout le retour, et s'étaient retrouvées devant le temple d'Athéna sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte.