Châpitre 51

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Moi(toujours en larmes) : QUE JE T'ATTENDES? AHMED... ON NE PEUT RIEN FAIRE SI TA FAMILLE NE M'ACCEPTE ¨PAS

Il prit mon visage entre ses mains et me serra fort. Je ne m'arretais plus de pleurer.

Ahmed : Femme, arrete de pleurer. Elle n'en vaut pas la peine.

Moi : Je t'en prie laisse moi partir.

Ahmed : Non, reste avec moi. J'suis pas un pd

Moi : je t'en prie Ahmed.

Je poussais ses mains qui ne voulaient pas me lacher et arreta un taxi.

Je partis. Quoi? Je ne pouvais pas rester dans cet endroit. On ne m'a JAMAIS parlé comme ça. En tant normal j'aurai explosé sur elle. Je lui aurai arraché les cheveux. Je ne sais même pas comment j'ai fait pour me controler.J'ai préféré partir seule, je me serai enervée contre Ahmed alors que lui n'a rien fait. C'etait trop pour moi, je ne voulais parler à personne. Une fois dans le taxi , je ne pouvais plus m'arreter. Quelle humilation!

Taximan : Ohlala ma chere petite dame, y a toujours quelqu'un qui est pluss dans la merde que vous. Dites vous ça. Excusez moi du terme mais voilà quoi

Moi : Pourquoi les gens sont mauvais bon sang?

Taximan : Vous n'avez encore rien vu. Vous en verrez tout au long de notre passage sur Terre.

Moi (en pleurs) : C'est injuste.

Taximan : Beaux-moches, gentils-mauvais, riches-pauvre, noir-blanc. Retenez ça, pleurer? A quoi bon, tenez ce mouchoir et arretez donc !

Moi : Mais pourquoi vous me parlez ainsi

Taximan : Faut savoir trier les personnes comme vous trier vos affaires. Garder les meilleurs et rangez le reste.

Moi : ... Hum

Taximan : La vie est trop courte pour perdre son temps. L'homme que vous avez planté , est abattu.

Moi : Si sa famille ne m'accepte pas, à quoi bon continuer? Une de ses cousines m'a parlé comme si j'étais une sous merde.

Taximan : Tout le monde ne peut pas vous aimer, vous ne pouvez pas aimer tout le monde. Ce serait vous mentir à vous même

Moi : Mais?

Taximan : De toute une famille, UNE SEULE personne vous fait la misére, ce n'est pas comme si vous aviez toute toute la famille sur le dos.

Moi : Mais pourquoi...

Taximan : Vous connaissez l'ignorance? ça pique plus fort que le piment !

Moi : Sur le coup vous avez raison.

Je m'étais arrêté de pleurer. Cet homme est un sage. Je ne le connais pas mais il m'a parlé comme si nous etions des amis de longue date. Nous nous etions arrêtés de parler. J'étais presque arrivée.

Moi : Merci

Taximan : Ne me remerciez pas, aider mon prochain est mon devoir. Voir quelqu'un sourire grace à moi est ma devise.

Moi : Merci.

J'étais arrivée. Je pris mon porte monnaie et je lui tendais un billet.

Taximan : Je ne vous facture rien!

Moi : Mais si. Allez 

Taximan : Non merci, bye :)

Moi  : B.. bye

Je rentrais dans mon immeuble. Je pris l'ascenseur et vis Nando.

Amour PistoletOù les histoires vivent. Découvrez maintenant