Chapitre 28

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Une fois les deux femmes disparus, Hadès se dirigea vers les appartements de son guerrier. Qu'avait-il encore imaginé? Il croyait pourtant qu'il serait heureux d'avoir trouvé son âme soeur, mais non il fallait qu'il fasse tous foiré.

Il entra sans frapper, envoyant claquer la porte contre le mur. Il découvrit alors Alastor assis sur le divan, la tête dans les mains, les épaules voûtées dans une attitide de désolation extrême. Sentant une autre présence, il se tourna vers l'homme assit sur une commode, contre le mur du fond.

-Pourquoi ne suis-je point étonné de te trouver ici, Maximilius?

-Pourquoi faut-il que vous utilisiez mon prénom? grommela l'ex-gladiateur.

-C'est ainsi que tu as été nommé, non? Pourquoi utiliserai-je un autre nom? Mais là n'est pas la question. Quelqu'un pourrait-il me dire ce qu'il se passr ici?

-J'y suis pour rien, se défendit Maximilius, si j'avais su ce qu'il allait advenir, jamais je n'aurais accepté.

-Maximilius!!!! gronda Hadès.

-Ok, ok, comme tu le sais, j'avais une dette envers Alastor. Et pour régler mon ardoise, il m'a demandé de faire usage de mes donts pour lui.

-Mais encore...

-J'ai fait apparaître une femme pour qu'elle fricote avec lui.

-Fricote?

-Dit le carrément, Max, pas la peine de prendre des gants, on était en train de baiser.

-Quoi???!!!! hurla le Diable. Mais pourquoi faire une chose pareille, en plus avec Angie à côt...

Hadès le regarda un instant interdit, avant que la lumière se fasse au fond de son esprit.

-Tu voulais qu'elle te vois, c'est ça.

Alastor hocha la tête avant de la reprendre dans ses mains.

-Mais pourquoi, bon dieu, tu savais que cela allé la faire souffrir et qu'elle te quitter... En fait c'est ça tu voulais qu'elle te quitte, mais pourquoi?

-Tu ne comprends donc pas, je suis un danger pour elle.

-Tu racontes n'importe quoi...

-Elle a faillit mourir, bordel. Sans Phœbe, elle y restait. Et tous ça par ma faute.

-Tu racontes vraiment n'importe quoi. Ce n'était qu'un concours de circonstances. D'après ce que m'a raconté Phœbe, elle n'a pas besoin de toi pour se mettre en danger, elle y arrive très bien toute seule.

-C'est ce que j'ai essayé de lui faire comprendre, mais il est pire qu'une mule.

-La ferme, l'humain!

-Non! Toi ferme la! Lui intima Hadès. Tu devrais plus écouter ton humain, cela t'éviterais de faire de grosses bourdes.

-Et vlan! rigola Amarok.

-Maximilius!

-Oui Maître, répondit le gladiateur en s'inclinant.

-Faux cul... grommela Alastor.

-Je ne te félicite pas pour la souffrance que tu as fait éprouver à cette jeune femme, surtout qu'elle ne le méritait franchement pas.

Au moment où Maximilius voulu se justifier, Hadès leva la main pour le faire taire et continua

-Mais une dette est une dette. Qui suis-je pour te le reprocher, étant moi-même à l'origine de l'adage que toute dette doit être payé, mais pour les Démons du plus haut rang. Je regrette juste que cet âne bâté, n'ait pas un peu plus réfléchit.

Hadès poussa un soupir d'abattement.

-Laisse nous seul.

Maximilius regarda tour à tour, Hadès et Alastor, désolé pour l'un et heureux de s'en sortir à si bon compte pour l'autre.

-Bien, Maître. fit-il avant de disparaître.

Hadès se tourna vers son Démon et s'approcha lentement de lui.

-Pourquoi? Mon ami tu avais enfin trouvé le bonheur, pourquoi tout gâcher ainsi?

-Elle sera mieux sans moi... Peut-être souffrira-t-elle un peu au début, mais elle comprendra vite qu'elle est mieux sans moi.

-Un peu...? Parce que tu trouve ça un peu? demanda-t-il en lui montrant les images de Angie dans le hall, puis grâce aux pensées de Phœbe, son bel Ange blond allongée sur son lit totalement dévastée.

Alastor perdit sa respiration, tellement la douleur était forte à la vue de ces visons.

-Non... Non...

Il se leva et s'éloigna en secouant la tête comme pour chasser ces images.

-C'est mieux ainsi, elle me remerciera plus tard.

-Mais bien sûr, et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu. Tu crois vraiment les conneries que tu racontes?

-Elle risque sa vie à chaque instant qu'elle passe auprès de moi.

-Elle est immortelle, bordel, qu'est ce que tu comprends pas dans ce mot?

-Ah, ouai? Elle en était pourtant pas loin, avec Möbius.

-Il y avait Phoebe, mais même sans elle, Angie ne serait pas morte.

-Et qu'est ce que tu en sais?

-Parce qu'elle est dans les bonnes grâces de Gabriel. Jamais il ne l'aurait laissé lui échappé. Appartement il l'a surveille comle le lait sur le feu. Phœbe a juste été plus rapide.

-Comment en être sûr?

-Hey ho, tu sais à qui tu cause là? Tu me prends pour un bébé Démon ou quoi?

-Ok, ok, t'énerves pas. Mais elle risque de souffrir avec moi.

-Dois-je te rappeler qu'elle souffre déjà? Non mais quel idiot tu fais!

Hadès se leva et commença à faire les cent pas. Puis il tourna brusquement sa tête vers Alastor.

-Au fait, si j'ai bien compris, ses parents t'ont embauché, enfin ils ont embauché Amarok pour la surveiller?

-Ouuuai... dit lentement Alastor, méfiant.

-Et bien tu vas faire pourquoi ils t'ont embauché!

-Quoi? Mais non....

Et là où se trouvait, un instant plus tôt Alastor, se trouvait maintenant un Amarok plutôt souriant.

-Ha ça fait du bien.

-Tu vas la surveiller, Amarok, je te la confit.

-Bien, Maître.

-NON!!! TU NE L'APPROCHE PAS!!!!

-Comment réagit-il? demanda Hadès.

-Il fait un caprice comme le gros bébé qu'il est, rigola Amarok.

-Bien, et au fait Alastor, tu resteras en Amarok jusqu'à nouvel ordre.

-QUOI???!!! NON, MAIS NON...

-Bien, que ça te serve de leçon. Je vous laisse je dois rejoindre mon oiseau de feu, dit-il en sortant de la pièce.

-Alors mon pote, qu'est ce que ça fait d'être coincé?

-Tu ne perds rien pour attendre humain.

-J'ai hâte, mais il faut que tu saches une chose, si toi tu n'as pas voulu de Angie, saches que moi je vais tout faire pour la conquérir, et après ce que tu lui as fait, ce sera du gâteau.

-NOOOOONNNNNN!!!!!!

Le Démon AngeliqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant