Sur la façade on pouvait apercevoir
un lit de roses rouges et blanches.
On sortait de la limousine et là
j’apercevais des photographes de la
presse anglaise et internationale qui étaient postés près de la porte
d’entrée…….
Je trouvais ces journalistes un peu
trop curieux, alors je baissais la tête
afin de dissimuler mon visage et
convergeais rapidement vers l’hôtel avant même que l’un d’eux n’eut le
temps de poser son flash sur moi.
J’avais échappé belle, je regardais de
loin Marco qui était un peu obligé de
se prêter au jeu du tapis rouge. Après
quoi, il venait rapidement me rejoindre avec un sourire énorme aux
lèvres.
- C’est bien la première fois que je
pose seul sur un tapis rouge où du
moins qu’une femme évite de se faire
photographier avec moi. Me disait-il en me regardant d’un air très
interrogateur.
- Qu’est ce que vous aviez cru ? que
je tenais tant à m’afficher avec vous
peut-être !!
- Je ne vois pas où est le problème… J’étais une femme d’ordinaire
discrète, j’avais eu des relations avec
des hommes publiques auparavant
mais jamais je n’avais accepté de
faire une quelconque publicité.
- J’avais beaucoup de préjugés sur vous mais à vrai dire ce que vous
venez de faire me surprend
énormément, il faudrait peut-être que
je songe à les réviser. Vous n’êtes
peut-être pas un si mauvais choix
pour mon frère en fin de compte, même si…
- Même si ???
Il avait dit ce dernier mot en aillant
l’air tellement plongé dans ses
pensées que je voulais absolument
savoir ce que cette expression dissimulait, mais pour l’instant je n’en
saurais absolument rien.
La soirée avait lieu dans une
immense salle décorée par les
créateurs de la maison ‘’Versace’’,
apparemment le moment temps attendu était enfin arrivé, l’étoile de la
soirée Amanda Belle allait faire son
entrée. Une jolie jeune femme très
imposante, apparaissait dans une
superbe tenue faite de dentelle un
style nude assez provocant qui laissait entrevoir tout son dos
jusqu’au ras de ses fesses…
Bizarrement, Marco était la première
personne qu’elle venait embrasser.
- Hello my Dear Coco !! Comme je
suis heureuse de te voir ce soir. Ton cadeau, oui ton fameux petit cadeau
laisse moi te dire qu’il était
magnifique. Disait-elle en affichant un
de ses larges sourires.
- Ça te plait ? lui demandait-il
- C’est juste sublimissime, jette donc un œil sur mon cou pour vérifier par
toi-même.
Elle dégageait sa chevelure pour
laisser le soin à Marco d’admirer le
joyau. Suite à ça, elle le tirait par la
main avec enthousiasme. - Ce soir on va boire du champagne,
vient on va voir les autres Anthonio
est ici, Daniela tu l’aperçois là bas ?
Je me sentais directement bizarre,
cette Amanda ne m’avait pas mis à
l’aise, je ne me sentais vraiment pas dans le bain, je réalisais que j’étais
une parfaite étrangère dans ce cercle
très fermé. Ils donnaient l’impression
de tous se connaitre, il n’y avait qu’à
voir comment ils se parlaient,
s’embrassaient ect… Toutes les conversations étaient très
animées, la plupart s’exprimaient en
anglais, certains petits groupes même
en Italien. Je n’avais pas d’autre
choix que de rester cramponné au
basket de Marco. - A peine la soirée vient de
commencer et ils donnent déjà l’air
de tous bien s’amuser dit donc.
- Oui dans ce milieu les gens adorent
tous ces moments là, où ils doivent se
retrouver pour faire la fête. Je me sentais du coup beaucoup plus
détendu car cela nous faisait un point
commun, j’essayais donc de profiter
pleinement de ma soirée. Marco
m’aidais à m’intégrer il me présentait
certaines personnes influentes tout aussi attentif qu’agréable. Ils me
dévisagèrent tous comme si j’étais
une créature qui venait d’ailleurs.
Pendant le diner il s’efforçait de me
raconter à peu près l’histoire de
chacune des grosses têtes qui se trouvaient ici, il m’expliquait comment
chacun d’eux avaient réussi à faire
fortune et devenir milliardaire.
Une fois que nous sortions de table
un orchestre se mettait à jouer. Les
gens se mettaient à danser sans plus attendre, je restais un peu dans mon
coin ne me sentant pas encore très à
l’aise pour me défouler avec eux.
Tout le monde était déjà sur la piste
sauf Marco et moi. Je me disais au
fond de moi que j’étais vraisemblablement entrain de lui
pourrir sa soirée.
- He Oh, vous êtes encore avec
nous ? pourquoi cette tête de
déprimée ?
- Ah, Ah, Ah, (j’affichais un sourire crispé) la musique est trop forte tu ne
trouve pas.
- Si vous n’êtes pas à l’aise je peux
vous raccompagner, j’ai fait acte de
présence c’était le plus important.
Disait-il En l’entendant dire cela je ne pouvais
pas m’empêcher de lever les yeux sur
son beau visage. Je n’avais juste pas
envie de prendre congé de lui, la
tentation était trop forte alors il fallait
que je fasse quelque chose pour changer les choses. Même si quelque
chose me disait de ne pas le faire je
décidais néanmoins de me lancer.
Je sortais un léger sourire tout en
disant :
- Et si on dansait ? - J’ai tout fait pour ne pas trop vous
regarder durant toute la soirée, je
vous avoue que vous êtes si belle
dans votre robe que je me demande
bien si danser avec vous ne serez pas
une folie ? - Allez Marco, ne faites pas le ringard,
une danse il n’y a pas de mal à ça.
- Une danse, une seule…
- Si vous voulez… terminais-je
Je prenais sa main et nous, nous
suivions sur la piste de danse, lorsqu’il m’enlaçait, je me sentais
soudainement si petite et fragile dans
ses bras. Son odeur fraiche me
caressait les narines tandis que ma
tête cherchait du repos sur son
épaule. Il me faisait tourner la tête. - J’adore cette musique. Lui disais-je
à l’oreille
- Moi aussi je l’aime bien.
Je dansais comme dans un rêve, mes
hanche de déambulais dans ses bras.
J’avais remarqué que Marco avait fermé les yeux, j’étais si légère dans
ses bras en même temps, si souple.
- Je comprends mieux pourquoi mon
frère est autant attaché, et avec quel
atouts vous avez pu rendre fou tous
ces politiques. J’avais l’impression qu’en quelque
pas de danse j’avais déjà envoûté
Marco et que s’il ne se retenait pas il
allait sans doute se trahir. Il sentait
déjà certainement mes seins contre
sa poitrine. Je ressentais comme si je l’excitais dur…
( Marco se contenait au point où
c’était très douloureux pour lui, il se
dégoûtait presque de me désirer
ainsi, ce n’était pas saint de se laisser
exciter de la sorte par la femme de son frère. Il prévoyait d’arrêter cette
comédie)
Et sans que je ne puisse m’en rendre
compte il lâcha mon bras, se penchait
sur mon oreille et murmura :
- Allons nous en d’ici !! Cette voix basse, me donnait les
frissons… je levais délicatement mon
visage ensommeillé tout en disant :
- Pourquoi ? tu n’aimes pas danser
avec moi ?
Il se concentrait un instant me tenait fort par la hanche, me pressa contre
lui et parlait à nouveau avec cette
délicieuse voix à mon oreille :
- Je ne sais pas si vous faites exprès
ou si vous êtes naïve, mais écoutez
Anna, nous ne pouvons pas continuer ainsi.
- Continuer à faire quoi Marco ? une
simple danse ça ne fait pas de mal.
- Nous ne faisons pas que danser,
nous flirtons presqu’ensemble, sans
vouloir admettre que nous, nous désirons.
- Quoi, quoi, quoi…
- Vous le savez, nous le savons, et
c’est mal pour vous autant que pour
moi. Par ce que croyez-moi tôt ou tard
nous ne pourrons plus rien arrêter et encore moins contrôler cela.
- Mais, mais, mais….
- Cela vous parait peut-être normal de
faire tourner la tête à deux hommes à
la fois, mais moi cette idée ne me
plait pas. - Mais je n’ai rien, rien fait Marco…
Il me serrait fort, me rapprochais
violemment de lui…
- J’ai envie de vous, mais c’est
impossible.
- Ne dites pas ça. - Il ne s’agit que de la pure vérité, une
partie de moi méprise votre charme
envoûtant, même si je suis séduit. Et
le fait de savoir que vous avez aussi
ensorcelé mon frère me rend malade,
fou de rage. Ces paroles étaient si violentes, il
disait cela avec un ton tellement
sérieux, que je sentais que je devais
lui dire toute la vérité maintenant. A
cet instant je m’en voulais de ne pas
lui avoir dit ça plutôt. - Vous êtes toujours trompez, il n’y a
rien entre Sergio et moi. Il ne s’est
jamais rien passé et il ne se passera
jamais rien.
Il relevait la tête et me regardait droit
dans les yeux, il était tout crispé : - Qu’est ce que vous dites, je ne
comprends pas du tout.
- Sergio est mon ami, juste un
excellente ami, je vous ai laissé croire
ce que vous pensiez sur nous car
vous étiez tellement entêté en plus Sergio m’a demandé de jouer le jeu.
- Non, non, je ne peux pas croire cela.
- C’est la strict vérité, il espérait que
vous laisser penser que nous étions
amoureux, nous sachant séparés,
vous lui lâcheriez les baskets en arrêtant de sans cesse le surveiller.
- Quoi ?????????????
- Il en avait juste assez de tout le
temps vous avoir sur son dos, alors il
m’a suggéré pour ma carrière que ça
pouvait être un plus pour moi d’accepter de faire ce voyage à
Londres. C’est juste ça.
- Juste ça ? ça fait des jours que je
me sens coupable de ce que je
ressens, que je me torture, sans
compter toutes les nuits blanches où je suis tellement rongé par la
frustration qu’il est impossible pour
moi de dormir. Et vous, venez comme
ça tout effacer juste en quelque
mot ? On s’en va… grondait-il
Il me saisissait par le poignet, on passait rapidement à notre table pour
que je puisse récupérer mon sac à
main et ensuite on se dirigeait vers la
sortie, il était si furieux.
- Marco…
- Je ne veux plus vous entendre, gardez le silence. Me disait-il
violemment.
Une fois dehors il ne s’en rendait
même pas compte mais les
photographes s’empressaient de
nous prendre en photos tandis qu’on se glissait dans la limousine……
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Anna, maîtresse et milliardaire à vie
Romancec'est l'histoire d'une jeune ivoirienne qui tombe amoureuse de son patron