Chapitre 13

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<< Nous avons toute la nuit devant
nous>> m’avait-il dit.
Il me parlait ainsi tout en portant un
regard brûlant de convoitise sur moi.
De mon côté je fuyais ce regard car je savais pertinemment qu’il m’était
impossible de lui résister. Il m’attira
automatiquement dans ses bras :
- Tu es si docile, je suis heureux
comme ça.
- Si tu le dis mais bon tes questions ont fini par tout gâcher. Répondais-je
- Non, ne dit pas ça, j’étais juste
surpris de découvrir que j’étais ton
premier, j’espère que…
Il me soufflait ces mots à l’oreille et
ne pouvait pas aller jusqu’au bout de sa phrase...
- T'aie je confirmé cela ?
Il prenait ma bouche et on mettait
beaucoup de temps avant de voir nos
lèvres se séparer.
- Qu’espères-tu en faisant ça Marco ? - Te rassurer que tu n’as pas attendu
aussi longtemps pour rien car j’ai vu
que j’ai su te donner du plaisir.
- Je ne t’ai pourtant pas encore noté
très chers, tu ne devrais pas crier trop
tôt victoire. Il éclatait de rire tout en me serrant
fort contre son torse…
- Je n’ai jamais eu besoin qu’on me
rassure dans ce domaine tu sais.
- Tu insinue donc que les femmes
avec qui tu as eu des aventures t’ont toujours dit que tu étais un
merveilleux amant ?
Il ne disait rien, il baissait la tête pour
titiller mes seins du bout de sa
langue, cela me faisait frémir de la
tête aux pieds, il éveillait en moi un feu intense.
🔞- Marco…
Il soulevait à peine la tête pour
m’entendre
- Chut, laisse-moi m’occuper de toi, la
seconde fois est toujours extraordinaire.
- Hmmmmm….
- Oui, Oh, Mmmhh… soupirait-il a son
tours
- Que fais-tu…. Marco ?
Il avait son visage tout en bas de mon ventre il me regardait et il y avait une
lueur dans son regard qui me faisait
presque trembler.
- Tu es si douce ma Anna, je vais
t’embrasser partout, fais moi
confiance, tu verras comme c’est si bon.
J’avais envie de protester, mais
lorsque j’ouvrais ma bouche pour
parler le visage de Marco avait déjà
disparu dans les draps et sa langue
s’aventurait en moi. Je le sentais qui m’embrassait, qui me cherchait, qui
me titillait…
Tandis que je gémissais, j’étais
inconsciente de tout la seule chose
dont j’avais conscience c’était qu’il
me donnait énormément de bonheur. Il m’avait démontré ce soir que le
plaisir était une réalité et qu’il
suffisait juste d’être avec l’homme
que l’on désirait le plus pour le
connaitre encore plus.🔞
- Marco…. Sans répondre, il s’empressait d’être
en moi et d’une façon brusque et
rapide le rythme de son corps
changeait je l’entendais soupirer puis
s’abandonner sur moi…
J’avais mes bras autour de son cou, je n’avais envie de rompre ce charme
pour rien au monde car je ne savais
pas si après ce fameux soir nous
aurions encore l’occasion de faire
l’amour lui et moi, peut-être
redeviendrait-il froid, autoritaire et désagréable avec moi. Qu’est ce que
je pouvais espérer d’un homme
comme lui ? J’étais juste certaine
qu’il s’agissait là de l’affaire d’une
nuit.
Allongé sur moi, je sentais ses respirations calme et légère ce qui me
poussait à le regarder et là je
constatais qu’il s’était endormi sur
moi. J’essayais lentement sans le
réveiller de le poser à côté de moi et
là un spectacle fabuleux s’offrait à moi.
J’admirais sa belle bouche
entrouverte et ses cheveux soyeux
dont certaines mèches lui tombaient
légèrement sur le front. Il paraissait si
vulnérable dans cette position que cela me révélait sa véritable beauté.
J’aurais pu le contempler ainsi
pendant des heures durant mais
quelque chose me ramenait sur terre.
Je me disais que j’étais pour lui une
femme parmi tant d’autre, inutile de se faire des films, il était préférable
de voir la réalité en face si
douloureuse soit-elle.
Un homme si riche, orgueilleux et
macho qui était déjà horrifié par mon
passé alors le fait d’avoir fait l’amour avec lui ne changerait pas grand-
chose entre nous.
Qu’est ce que je pouvais espérer de
lui ? Surtout pas qu’il me conduise
demain chez l’un des plus grands
bijoutiers de Londres et qu’il me demande en fiançailles.
- Redescend sur terre Kouadio Oh !!
me disais-je à moi-même
J’avais tellement envie de passer la
nuit ici avec lui, de profiter de sa
douceur de le contempler mais j’avais tellement peur qu’au petit matin son
attitude vis-à-vis de moi ne soit plus
la même hélas.
Je craignais qu’il se mette devant moi
à regretter ce qui venait de se passer
alors partir ainsi sous son regard le matin décoiffé, pas maquillé serait
pour moi une chose quasi
insupportable.
Puisqu’il s’agissait en apparence
d’une aventure d’une nuit alors il était
primordial pour moi de garder mon amour propre intact. Il fallait que je
disparaisse avant son réveil ainsi il
n’y aura pas d’au revoir humiliant et
je me sentirais moins gênée.
Sans faire trop de bruit je sortais du
lit, Marco était tellement endormi qu’il ne se rendait compte de rien. Je
récupérais mes vêtements et j’allais
me rhabiller dans le salon.
Je tremblais car le simple fait de
penser que Marco aurait pu se
réveiller me fichait une de ces trouilles. Je ne pouvais plus l’affronter
comme avant je me sentais
désormais beaucoup plus fragile.
C’était comme si la barrière qui
existait auparavant entre lui et moi
s’était totalement effondrée. Je me sentais sans protection,
comme chaque fois nue à ses yeux.
Tout au fond de moi je me posais la
question de savoir si je n’étais pas
entrain de tomber amoureuse de lui !
C’est ainsi que j’ouvrais la porte sans trop faire de bruit. J’avais les cheveux
en désordre, ma tenue mise à
l’arrache je marchais comme une
égarée dans le couloir de l’hôtel.
Je ne me sentais pas bien j’avais
comme l’impression que ma seule fonction était de donner du plaisir aux
hommes sans que ceux-ci ne
ressentent le besoin d’aller plus loin
moralement avec moi.
J’étais enfin de ma suite je
m’endormais tout en redoutant la journée qui allait s’annoncer.
Le lendemain, le ciel était gris. Je
faisais tout pour sortir rapidement de
l’hôtel et ne pas trop trainer pour
éviter de rencontrer Marco. Je partais
sur mon lieu de travail car il n’était pas prévu qu’il débarque là bas
aujourd’hui. Une fois là bas, je
m’isolais dans un bureau pour
travailler.
Même si j’avais du mal à me
concentrer, je ne décrochais pas pour autant. La porte s’ouvrait et se
refermais sans que je ne ressente le
besoin de lever les yeux.
Il s’agissait des autres employés qui
venaient récupérer des documents
sans me déranger. Et, sans que je ne m’y attende l’un d’eux venait se
poster devant et là j’entendais juste :
- Si je n’étais pas bien placé pour
savoir ce que je sais, je te
demanderais s’il est dans tes
habitudes de profiter du sommeil d’un homme pour disparaitre sans même
prendre la peine de lui dire au revoir !
A coup sûr, il s’agissait de lui, j’avais
si peur d’affronter son regard qu’en
levant les yeux la première chose que
j’essayais de faire c’était de percer son regard pour savoir quelle
sentiment l’animait tout en disant ses
paroles avec un ton si sévère.
Était-ce de la colère où juste de la
frustration par ce que j’étais parti
sans attendre sa permission et que pour une fois il n’avait pas eu son mot
à dire contrairement à d’habitude.
Je me sentais mal à l’aise après cette
nuit torride d’amour qui m’avait
complètement bouleversée j’avais
pourtant ressenti le besoin de m’éloigner, de lui échapper mais il
avait quand même fini par me
rejoindre.
- Ah Bonjour, quelles salutations
chaleureuses. Je ne voulais juste pas
te réveiller Marco. Disais-je avec un petit sourire jaune.
- Et pourquoi donc ? questionnait-il
- Et bien comme ça, par ce que…
- Pourquoi Anna ? tu veux encore
jouer au chat et à la souris après
t’être mise a nu hier ? - Par ce que, par ce que je ne trouvais
pas ça poli…. Et, j’avais peur, voilà
tout, peur que tu regrette ce que nous
avons fait en te réveillant, me suis-je
trompée ?
- Ce n’était peut-être pas une bonne idée… se contentait-il de répondre
Je sentais mon sang faire un tour
rapide et mon cœur se secouer au-
dedans de moi
- Ce n’était pas bon pour qui au
juste ? pour toi c’est ça ? Il serrait les dents, tandis que je le
regardais avec tant d’inquiétude.
- Arrête de te jouer les naïves, tu sais
très bien que j’ai eu au contraire
beaucoup de plaisir je tiens à te
rassurer sans pour autant vouloir te donner de faux espoirs, comme toi je
crois !

Anna, maîtresse et milliardaire à vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant