Nous continuons tranquillement notre
conversation…
- Ah bon ? je suis curieuse de savoir
si j’ai encore d’autres atouts à ton
avis ? Il me regardait d’un air malicieux et
faisait mine de rien savoir avant de
renchérir :
- Tu es très audacieuse, je ne sais
pas si on pourrait l’assimiler à un
atout car à voir la façon dont tu persiste pour me tenir tête, d’autant
plus que je suis ton patron, un patron
un peu borné tout de même.
- Non, ne dis pas de toi que tu es un
homme borné.
On me sentait beaucoup plus décontractée tout d’un coup comme
si ma colère se dissipait peu à peu.
- Si Anna, du moins je l’ai été. Mais à
présent j’ai beaucoup plus de lucidité.
Quand il s’exprimait de la sorte il
m’apparaissait encore plus beau et j’avais qu’une seule envie dans ses
cas là c’était de me jeter dans les
bras de cet homme si fier, si
charismatique qui pourtant n’hésitait
pas une seconde à s’autocritiquer
lorsque cela s’avérait nécessaire. Mais il était tout de même encore trop
tôt pour le faire. Le désir qui nous
poussait tout les deux était tellement
incontrôlable que je me demandais si
c’était possible de passer une
journée ensemble de façon normale sans être dominé par cette envie
violente de s’appartenir.
- Je t’apporte à boire ? un
rafraichissant ? chez vous en
occident on propose un café mais ici
on part plutôt sur un rafraichissant. C’est assez marrant.
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************** Marco pensait : << ce dont j’avais le
plus envie en ce moment c’était tout
simplement de l’embrasser, de la
poser dans le canapé qui me faisait
face et ne plus m’arrêter de lui faire
l’amour. Mais il fallait que je laisse Anna mener la danse cette fois-ci.
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************** - Volontiers.
Je quittais donc la pièce …
Je revenais un instant plus tard avec
un plateau rempli de boisson.
- Jus de Bissap, gingembre, passion
uniquement des spécialités locales faites maison. Alors lequel te
conviendrait le mieux ?
- Jus de Bissap ça me fait penser à un
sirop cocktail de fraise ou grenadine,
j’aime bien le fruit de la passion mais
tout de même je suis curieux de savoir à quoi ça ressemble le jus de
gingembre.
Je souriais d’un air hypocrite…
- Ça tombe bien c’est exactement ce
que j’avais envie de te conseiller.
Alors on part pour celui-ci. Ton verre, un peu de glaçon, et voilà qui est prêt,
je te laisse donc déguster.
- Tu ne vas quand même pas me
laisser me rafraichir seul,
accompagne moi qu’on puisse
trinquer. Je me servais à mon tour un verre de
ce délicieux gingembre puis nous
levions nos verres en se regardant
dans les yeux.
- A mon départ. Disais-je
- A l’amour…. Il ne fallu pas plus d’une gorgé pour
qu’il se mette à tousser à n’en plus
finir. Il était devenu tellement rouge
que j’étais à deux doigts d’appeler
l’ambulance. Je ne pouvais pas
m’empêcher d’éclater de rire. - Tout va bien Marco. Tu as besoin de
quelque chose ?
- Oh sisi, Ou là, vraiment fort ce truc,
ou là on aurait dit que j’ai le feu à la
bouche. Ou là très très fort vraiment.
Un feu d’artifice épicé. - Tu ne termine pas ton verre ?
- Non, je suis bien là, rafraichi à
point.je prendrais juste de l’eau en
supplément.
Je lui servais son verre d’eau, après
avoir bu copieusement tout le verre il recommençait à parler.
- Sais que Sergio est amoureux ?
En disant ça, il me regardait avec une
attention particulière comme si ma
réaction à ce moment là était
déterminante pour lui. - Il m’a envoyé un sms pour
m’annoncer la bonne nouvelle. Qu’est
ce que tu prévoit de faire cette fois-ci
pour le séparer de son amour ?
Marco souriait comme s’il venait de
comprendre que je gardais encore cet épisode dans mon cœur.
- Tu me cherches là ? en vérité je
connais déjà cette femme. Il s’agit
d’une Italienne et ils y sont en ce
moment. Mais si tu veux connaitre
mon véritable point de vu je considère que ce ne sont pas mes
oignons, il est libre de l’épouser ou
non je n’y changerais absolument
rien. C’est sa vie
Il se taisait ensuite me regardait puis
poursuivait : - J’en ai plutôt de marre de vouloir
tout contrôler. Je regrette d’avoir
imaginer que vous étiez lié par plus
que de l’amitié, j’ai agis comme un
connard et je m’en veux.
La pièce était silencieuse, une brise de vent soufflait légèrement faisait
par la même occasion accélérer les
battements de mon cœur. Je ne
décollais pas mon regard du sien.
- Non, ne dit pas ça. Tu es loin d’être
un connard. Tu voulais simplement protéger ton frère quoi de plus
normal. Mais Sergio est un adulte il
allait bien finir tôt ou tard par voler de
ses propres ailes et tu dois l’accepter
c’est comme ça.
Il baissait les yeux et réfléchissait pendant un bon bout de temps,
ensuite il me posait une question
avec un air peu serein.
- Et toi Anna, tu veux aussi prendre
ton envole et me laisser tomber ? est-
il trop tard pour que tu puisses me pardonner ma nature dominatrice et
toutes les erreurs que j’ai commises ?
crois tu qu’entre nous il ne puisse y
avoir aucun avenir possible ?
Hum l’émotion m’empêchait de parler
d’autant plus qu’en disant ça, il s’avançait vers moi et prenais mon
visage dans ses mains avec une
tendresse dévastatrice.
- Dis-moi qu’il n’est pas trop tard
Anna. Me chuchotait-il humblement.
- Non, Marco, non il n’est pas trop tard, nous resterons ensemble aussi
longtemps que nous vivrons. Plus
jamais nous ne nous quitterons si tu
le désires vraiment.
Je disais cela presqu’en tremblant…
- Que pourrais-je demander d’autre ? je t’aime tellement, Anna, ma femme.
- Marco, même dans mes rêves les
plus fous je n’aurais jamais imaginé
t’entendre dire ce mot un jour en
parlant de moi. Je voudrais
tellement…. - Ne dis rien d’autre… il posait son
index sur ma bouche
Il osait à présent me prendre par les
lèvres et partager avec moi l’un des
baisers les plus passionnés qui
puisse exister sur terre.
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Anna, maîtresse et milliardaire à vie
Roman d'amourc'est l'histoire d'une jeune ivoirienne qui tombe amoureuse de son patron