Chapitre 2

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Anna , maitresse et Milliardaire a vie
Chapitre 2
Je le sentais assez gêné par mon
audace et il n’était pas au bout de ses
surprises…
- De quel droit vous osez vous attaquer à ma vie privée ?
demandais-je
- J’ai tous les droits lorsqu’il s’agit de
protéger mon frère des femmes
dangereuses.
J’essayais de respirer et de garder mon sang froid, j’essayais de
contrôler mon cœur qui battait à vive
allure.
- J’étais très jeune et j’ai fais des
erreurs. Vous n’en avez jamais fais
Monsieur Santinoni ? Il grinçait des dents, affichait un
sourire jaune et disait :
- Dans ma vie professionnelle oui j’ai
eu à faire certaines erreurs mais au
risque de vous décevoir dans ma vie
personnelle, non, j’y ai toujours veillé. De plus chez nous en Italie on a une
conception très traditionnelle de la
famille et une femme avec votre lourd
passé n’y a absolument pas sa place.
Je n’avais plus la force d’en placer
une. J’étais tellement blessée dans mon orgueil que je m’asseyais à
nouveau un instant pour me remettre
de tout ça. Et Marco n’était vraiment
pas décidé à me lâcher les baskets
avec toutes ces histoires de fesses.
- Tenez, petit cadeau de bienvenue. Disait-il en me tendant une
enveloppe.
Je ne voulais pas la prendre. Mais ma
curiosité finissait par prendre le
dessus. Il s’agissait d’anciennes
photos de moi, à l’époque ou j’entretenais des relations avec cet
influent homme politique et que je
roulais sur de l’or avant que celui-ci
ne perde le pouvoir. Ces clichés me
dévoilaient dans des tenues
scintillantes, minijupe moulantes, dans des postures pas très
catholiques. J’étais dans un club privé
entourée d’alcool en tout genre et de
substances à fumer, en gros je faisais
des bêtises.
- Elles vous disent quelque chose ? demandait-il fièrement, comme s’il ne
m’avait pas reconnu dessus. Tout ce
cirque juste pour marquer son coup.
- Bien évidemment, en ce qui vous
concerne vous avez dû dépenser
énormément pour les avoir. Lançais- je en les renversants devant moi
feignant d’être amusée.
- Sachez que quand je veux quelque
chose, je finis toujours par l’obtenir.
Votre proximité avec mon petit frère
m’intriguait et il fallait absolument que je vous démontre que si je devais
aider mon frère à choisir sa femme
vous ne seriez même pas sur la liste
des possibles prétendantes.
Je n’avais pas l’intention de le
regarder ainsi me descendre et me laisser faire. Je redressais les épaules
et lui lançais un regard de braise :
- Alors pour vous, dès que votre frère
fréquente une femme il s’agit
automatiquement d’une
prétendante ? on vous a dit que toutes les femmes Africaine sont des
croqueuses d’hommes étrangers ? et
bien si c’est le cas retenez juste que
je suis l’exception, vous avez une
drôle de façon de penser, ce n’est pas
possible. - Mlle Anna c’est ça ?
- Anna Kouadio s’il vous plait. Disais-
je fièrement
- Vous savez, je connais un peu les
femmes de ce pays pour savoir l’effet
que des hommes riches comme nous pouvons avoir sur elles. Que ne
feraient-elles pas pour ne serais-ce
que tenter leur chance ?
- Je vois que vous ne faites pas
preuve de modestie, il ne s’agit plus
uniquement de votre frère mais de vous également, ça c’est la meilleure.
- Je ne suis à l’abri de rien…
J’aurais tellement voulu être
désagréable, le blesser, une chose
est sûr je prévoyais de me venger
d’une si grande humiliation. Son assurance m’insupportais tellement,
que j’abandonnais l’idée de le
convaincre qu’entre son frère Sergio
et moi il n’y avait rien d’autre que de
l’amitié. S’il voulait croire que
j’entretenais une relation amoureuse avec lui c’était à présent tant pis pour
lui. Ses méthodes d’intimidation ne
pouvaient plus me surprendre.
- Monsieur Santinoni, je me vois très
mal supporter vos insultes au
quotidien et tous vos sous-entendu malsain alors je vous préviens je n’ai
pas l’intention de me laisser faire en
vous regardant continuer. Si vous
sentez que nous en sommes qu’au
début vous pouvez d’hors et déjà me
renvoyer. Il riait à vive allure…
- Pour que je puisse le faire il faut que
vous puissiez commettre une faute
professionnelle grave.
- Dans ce cas là, vous allez devoir
encore me supporter et surtout me respecter car contrairement à vous
j’ai fais des erreurs dans ma vie
personnelle mais très rarement dans
ma vie professionnelle, j’y veille alors
désolée pour vous.
Il se passait les mains sur le visage en disant :
- On peu toujours s’arranger, parait-il
qu’ici en Afrique c’est monnaie
courante !
- Qu’est ce que vous insinuez par là ?
étais-je soucieuse de savoir - Je peux vous donner beaucoup,
beaucoup d’argent, assez pour vous
assurer une retraite dorée.
Mais pour qui se prenait-il où du
moins pour qui me prenait-il ? il
croyait qu’il pouvait se permettre tout et n’importe quoi avec son argent
mais j’étais prête à lui montrer qu’il
était tombé sur ‘’cailloux’’.
- Vous me demandez de
démissionner ?
- Je veux être généreux avec vous mais à vous de choisir. Disait-il d’une
façon si à l’aise.
Il était décontracté, si tranquille tout
en me torturant ainsi, que cela laissait
apparaitre un brin de sensualité. En
dépit de tout je n’arrivais pas à sentir le mal, plus de la provocation qu’autre
chose. Je ne sais pas pourquoi Marco
me troublait, malgré ses airs odieux et
méprisant. J’étais tentée de jouer son
jeu mais il paraissait si malin que je
préférais m’en méfier, le contourner plutôt que d’en faire un ennemi qui
pourrait se révéler toxique par la
suite.
S’il pensait que par ce qu’il était
milliardaire il aurait pu m’acheter
juste pour contrôler la vie de son frère j’étais sur le point de lui montrer que
j’avais dealer avec des hommes
beaucoup plus intimidant et effrayant
que lui, les hommes politiques de ce
pays faisaient beaucoup plus tâches
alors je n’avais pas de crainte. - Je suis vraiment navrée pour vous
mais mon boulot je l’ai eu à la sueur
de mon front et non avec celle de mes
fesses alors je ne compte pas le
délaisser pour quelques miettes.
J’étais une femme Africaine, employée de surcroit et j’étais entrain
de tenir tête à mon patron européen.
- Vous êtes très déterminée comme
personne, mais on verra qui aura le
dernier mot. Ripostait-il
Je me méfiais de lui, cet homme paraissait avoir trop d’idée derrière la
tête.
- Que diriez-vous d’aller travailler
ailleurs ?
Là je ne pouvais plus m’empêcher de
craquer : - C’est quoi votre problème ? Si vous
faites cela à cause de Sergio et bien
je ne comprends pas, il n’est pas à
Abidjan en ce moment, il est en Italie
alors pourquoi tant d’acharnement
sur ma personne, je suis ici chez moi, je m’y sens bien et rien ne m’oblige à
partir loin.
Il ne disait rien, croisais les bras et
fixait ma généreuse poitrine. On
aurait dit que je l’avais piqué. Je le
fusillais aussi du regard pour ne jamais laissais paraitre la peur et je le
sentais qui mordait à l’hameçon je
sentais qu’il avait de la suite dans les
idées on aurait dit que cette prise de
tête entre nous l’excitait.
- Alors ? Vous n’avez toujours pas répondu à ma question ? disait-il
- Pour qui vous prenez vous ?
demandais-je d’une voix douce et
suave
- C’est à prendre où à laisser.
- Ecoutez moi bien, je ne céderais ni au chantage, ni à la menace ça fait
des années que je travail ici alors
vous, ne vous débarrasserez pas de
moi aussi facilement.
- Je vous laisse le temps de bien
réfléchir. Vous pouvez à présent disposer.
Je n’attendais que ça, disposer. Alors
je ne perdais même pas une minute
malgré toute la rage que je pouvais
ressentir au fond de moi je sortais de
son bureau la tête haute. Et à peine arrivais-je vers la porte que je
l’entendais rajouter :
- Ah, encore une chose Anna !!
Il avait dit mon prénom avec cet
accent Italien qui ne laissait aucune
femme infaillible. Ce qui me maintenait immobile. Il m’observait, et
je sentais presque un désir inavoué
dans sa façon de se tenir.
- Si vous acceptez de partir à
l’étranger et bien si Sergio vous
aimes tant et que c’est aussi le cas pour vous cela ne devrais rien
changer alors pourquoi vous ne
sautez tout simplement pas sur
l’occasion.
- Je n’irais nulle part… disais je en lui
claquant presque la porte au nez. Quelques semaines plus tard, Sergio
était enfin rentré de son long séjour
d’Italie et il avait tenu à ce qu’on
puisse déjeuner ensemble dans un
grand restaurant de la place. Cela
faisait un bout de temps que je n’avais pas croisé Marco son grand
frère car après tout ce qu’il avait pu
me dire je faisais tout pour l’éviter au
sein de la société.
Mais en retrouvant Sergio ce jour là,
je réalisais à quel point les deux hommes se ressemblaient comme
deux gouttes d’eau. Même si leur
regard ne dégageait pas les mêmes
sensations. Celui de Marco était
beaucoup plus imposant et c’était
sans doute celui qui m’intimidait le plus.
Tout en savourant les mets de nos
assiettes une conversation
s’engageait entre nous :
- Tu ne m’avais pas dit que ton frère
était si maniaque et dominateur !! sortais-je
Sergio secoua la tête et laissais
apercevoir un sourire innocent
- Que t’a-t-il fait ?
En entendant cette question j’avais
qu’une seule envie c’était de lui vider mon sac en criant bien qu’il m’avait
mis hors de moi, rabaissé, méprisé,
mais aussi déstabilisé à un point où
je me suis senti troublé au plus
profond de mon être et que malgré
tout ça j’avais qu’à même réussi à le trouver sexy . Non, non, ce n’était pas
une bonne idée.
- Une proposition indécente !! me
contentais-je de dire
- Laquelle ?
- De l’argent où aller travailler à l’étranger.
- Mais pourquoi ?
- Tu ne t’imagineras même pas. Il
croit que je suis intéressée par toi,
non même pas,encore mieux, par ton
argent. Disais-je en riant aux éclats. - C’est bien lui ça, pour lui toutes les
femmes d’ici n’en veulent qu’à notre
fortune. Tu lui as dit quoi ensuite ?
- Et bien qu’il aille se faire foutre.
Sergio restait bouche bée un instant il
était comme stupéfait. - Vraiment ? questionnait-il
- Non voyant, même si j’aurais bien
aimé le lui dire pour le coup.
- Et il te demande d’aller où ?
- Je n’ai pas voulu savoir et ça ne
m’intéresse pas de le faire. J’évite juste de le croiser en ce moment car
je n’ai pas envie de revoir sa tête de
si tôt. Disais-je agacée
- Tu aurais au moins pu attendre qu’il
te dise où ?c’est surement une
opportunité qui pourra faire décoller ta carrière ma famille possède
plusieurs filiales dans le monde et
celles qui sont ici ne sont pas les plus
rentables alors ne le prend pas à titre
personnel mais plutôt professionnel.
- Je dis et je répète que ça ne m’intéresse pas.
Il marqua un silence, croisais les
mains et me sortais comme ça : << et
si c’était moi qui te le demandait ?
>>…………………

À suivre

Anna, maîtresse et milliardaire à vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant