Chapitre 10

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Je ne comprenais strictement rien à
tout ce qui était entrain de se passer
la réaction de Marco me laissait
perplexe. Nous étions à l’arrière de la
limousine, assis l’un à côté de l’autre mais cloué par un silence de marbre.
Je ne savais pas quoi faire
maintenant je ne me sentais pas à
l’aise dans cette voiture j’envisageais
dans mon esprit de descendre et de
prendre un taxi mais ce serais trop me donner en spectacle pour si peu.
Au fur et à mesure que la voiture
avançait je m’en voulais terriblement
d’avoir tout révéler à Marco sans avoir
pris le soin d’informer au préalable
Sergio, pourquoi diable m’étais-je mise dans cette situation impossible,
j’aurais dû mettre fin à tout ça dès le
jour où j’ai ressenti quelque chose
d’assez inexplicable pour Marco.
Je ne suis pas dupe au fond de moi
j’avais toujours su qu’entre lui et moi il y avait une forte attirance physique
qu’on essayait de maitriser, et il a
fallu que ce feu brûlant et violent
éclate ce soir au cours de cette
fameuse danse. Je sentais Marco ivre
de rage à côté de moi, il m’en voulait terriblement.
Nous étions enfin arrivés à l’hôtel ou
je séjournais et là, je m’attendais à
ce qu’il me demande de descendre et
continuer avec le chauffeur mais à ma
grande surprise il m’escorta jusqu’à l’ascenseur, il monta avec moi et
l’ambiance était terriblement tendu
dans ce petit mètre carré. Et sans que
je ne m’y attende Marco enchaina :
- Pourquoi tu m’as menti sur ta
relation avec mon frère ? Pourquoi ? - Mais ….
- Il n’y a pas de ‘’Mais’’ tu peux me
dire pourquoi ?
D’ailleurs pourquoi me tutoyais t-il
maintenant ? C’était dû à la colère où
comptait-il me manquer de respect par là.
- Tu savais bien que nous étions
attirés l’un par l’autre, et qu’à chaque
fois qu’on se voyait ce désir ne faisait
qu’augmenter entre nous, Anna ça
t’amuse de me voir lutter contre ce désir que tu provoque en moi ?
- Non, bien sûr.
- Cette situation t’excite où quoi ?
- Mais non voyons…
- Alors pourquoi m’a tu caché ça ?
- Est-ce l’hôpital qui se fou de la charité ? sous vos airs de grand
méchant loup je ne suis qu’une
vulnérable brebis, il fallait bien que je
me protège. L’emprise que vous
exercé sur tout le monde est si
excessif que ça nous fait perdre la tête
- Non pas ça, cette excuse est si
bidon.
- Bidon vous avez dit ? et bien
retenez juste que ce n’était jamais le
bon moment pour vous parler en plus j’avais tellement envie que vous
lâchiez un peu Sergio que je m’y suis
prise comme ça, c’était ma façon à
moi d’aider mon ami.
- Si je l’ennuyais mon frère n’avait
qu’à trouver le courage de me le dire en face et pas se conduire en lâche
en vous mêlant à tout ça a travers
cette petite comédie stupide.
(Je soupirais)
- Comment ai-je pu me laisser berner
de la sorte pourquoi n’ai-je pas vu ça plus tôt car si mon frère était vraiment
amoureux de vous jamais il ne nous
aurez laissé partir si loin de lui, je me
suis laissé aveuglé. Se disait-il tout
bas.
- Par ce que vous êtes asservi par votre besoin de toujours tout
contrôler, au point de manipuler les
gens qu’ils agissent comme vous le
désirez.
- Je suis ainsi et rien ne peux y
changer quoi que ce soit. Je suis le seul qui assure la survie de toute la
famille et qui permet de maintenir
notre fortune à un tel niveau alors on
ne va pas me reprocher d’être comme
ça.
Les portes de l’ascenseur allaient enfin s’ouvrir, et j’allais me retrouver
à la porte de ma suite et
naturellement il n’avait plus aucune
raison de se tenir là mais en voulant
sortir malheureusement troublé par le
regard qu’il avait posé sur moi j’ai légèrement trébuché et Marco me
retenait instantanément par le
poignet afin que je ne puisse pas
perdre l’équilibre et tomber, ce geste
m’attira dans ses bras et me ramenait
dans l’ascenseur ce qui me faisait réagir :
- Ne me touchez pas. Disais-je avec
rage
- Ne fais plus ça avec moi, ça ne sert
plus à rien de prendre ses airs de
désintéressés ou de sainte ni touche. - Et qu’est ce qui a changé ? depuis
quand vous avez le droit de me dicter
ce que je dois ou ne dois pas faire,
non mais je rêve là.
- Écoutez-moi bien, ce soir nous
allons enfin faire ce dont nous rêvons depuis que nous sommes rencontrés
pour la première fois.
- Laissez-moi descendre de cet
ascenseur. J’ai besoin de regagner
ma suite et me remettre de cette
soirée. - Ça ne sera pas sans moi, ce soir j’ai
l’intention de t’embrasser Anna,
t’embrasser de toutes mes forces à
t’en faire perdre complètement la
raison. Et je ne vais pas m’arrêter là,
je vais te faire l’amour encore et encore. A moins bien sûr que tu me
repousse car tu n’en aura pas envie.
Tandis qu’il parlait ainsi je frémissais
déjà les yeux presque fermés et ma
bouche déjà entrouverte. Il se
rapprochait donc de moi dans cet ascenseur qui allait je ne sais où à
présent :
- Je sais que tu en a envie Anna, j’en
suis quasiment sûr.
Et il appuyait le bouton de
l’ascenseur en direction d’un étage où je n’étais encore jamais allé. Je
gardais le silence car je n’avais pas
les mots.
- Nous avons assez attendu que ce
moment arrive, cette nuit nous
appartient, certainement que cela nous donnera d’avoir les idées
beaucoup plus claire pour demain.
Et là sans que je ne m’y attende il
prenait ma bouche et mes lèvres
s’ouvrirent d’elles mêmes tant j’avais
faim et soif de cet homme. Je sentais maintenant sa main possessive se
poser sur mon dos, et cela suffisait à
me mettre en feu.
J’avais juste envie d’être totalement
dévêtue contre lui. Le désir me
ravageait avec tant de force que mes jambes vacillaient déjà.
Je n’avais jamais ressenti une chose
aussi violente auparavant, jamais je
n’avais été emporté par un tel
tourbillon qui me dépassait. Marco
continuait quant à lui d’explorer ma bouche jusqu’à ce que les portes de
l’ascenseur s’ouvrent devant nous et
même ça, ne réussissait pas à le
stopper.
Nous étions surpris par un couple en
tenue de soirée qui attendait juste devant nous pour monter dans
l’ascenseur, ils écarquillaient leurs
yeux l’air d’être choqué par ce qu’il
venait de voir. Je pensais que cela
aurait suffit pour déstabiliser Marco
mais ce fût le contraire : - Bonsoir Monsieur, dame. Disait-il
aimablement en me tenant fort par la
main.
Nous marchions ensuite dans le
couloir pour s’arrêter devant la porte
d’une suite qui n’était pas la mienne. J’étais vraiment trop bouleversée par
ce qui était entrain de m’arriver. Le
décor était somptueux mais j’étais
trop perturbée pour m’en rendre
compte.
- Pas besoin de te proposer un verre, on a assez bu d’alcool pour ce soir.
Vas-y assied toi là. Je veux qu’on soit
honnête l’un envers l’autre tu
comprends ?
Je n’arrivais à rien dire si ce n’était
que de faire un signe avec ma tête. - Dis-moi Anna, qu’est ce que tu veux
de moi ?
Je ne croyais pas ce que j’entendais,
ces mots me bouleversèrent au point
d’avoir un peu peur, comment savoir
ce que je voulais en pareille circonstance. Il ne me donnait même
pas le temps de répondre à sa
question qu’il me prenait encore dans
ses bras et m’effleurait avec ses
lèvres.
- Marco…. Disais-je d’une voix tremblante
- Qu’est ce qui te ferais plaisir Anna,
dis moi tout.
- Je…
C’est ainsi que les mots restèrent au
fond de ma gorge… Il me touchait dans tous les sens.
- Attend… sortais-je
………..

Anna, maîtresse et milliardaire à vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant