Chapitre 23

1.1K 111 0
                                    


- Tu m’entends, c’est toi que je veux.
Répéta t-il
- Que dois-je faire ? me réjouir peut-
être ? en deux jours tu change
subitement d’avis ? Ou bien tu n’as pas réussi à trouver ta prostituée
après la réception chose qui
semblerait quasi impossible sachant
ton standing.
- Arrête s’il te plait c’est injuste ce
que tu fais. - Alors là pas du tout rassure-toi.
Je le voyais qui ne savait pas quoi
faire de ses mains. D’ordinaire il
aurait essayé de m’attirer dans ses
bras mais pour une fois il préférait se
tenir à distance et serrer ferme le poing.
- Anna, tu m’as vraiment manqué.
Disait-il plus calmement.
- Ecoute Marco qu’est ce que tu veux
que je fasse avec ça ? ce ne sont que
des mots après tout. C’est peut être par ce j’ai eu le culot de dire non a
cette forme de relation que tu me
proposais que tu ressens tout ça
seulement maintenant. Car je suis sûr
que nulle autre femme n’aurait osé.
Lorsque les choses te semblent inaccessibles tu ressens
immédiatement le besoin de les
posséder à tout prix. Tu ne tiens pas
à moi je l’accepte mais laisse moi te
rappeler que je suis un être libre et de
moi tu ne feras pas ce que tu veux. ******************************
***************
******************************
***************
**************
Marco pensait au fond de lui : << les paroles qu’elle venait de dire me
transperçait le cœur. J’avais si peur
de la perdre et pourtant elle voyait
clair en moi mais j’étais conscient que
si je voulais la conserver auprès de
moi il fallait que je lui ouvre mon cœur. Et s’il y a une chose que je
redoutais de faire au monde c’était
ça. Car à ce moment là je ne serais
plus maitre de ma vie puisqu’en partie
mon bonheur dépendrait aussi d’elle.
Je gardais encore en moi cette image de ma mère qui suppliait mon père de
ne pas la quitter et ce soir je me
sentais dans le même cas de figure.
Je ne voulais pas être esclave d’une
telle déception, je ne voulais pas lui
donner le pouvoir de me faire souffrir comme ma mère l’avait donné à mon
père.
Je me demandais si accepter la
situation telle quelle, la quitter et
essayer de l’oublier dans les bras
d’une autre ne serait pas plus prudent ? Mais dès la première fois
où j’avais vu cette femme j’ai eu une
violence attirance pour elle. Je
trouvais ça tellement insensé que j’ai
tout fait pour lutter contre ça d’autant
plus que je pensais qu’elle était avec mon petit frère mais rien à y faire et
cette simple supposition m’a rendu si
fou.
J’avais conscience d’avoir mal agit
mais que pouvais je bien faire à
présent en tout cas pas possible de revenir en arrière. Je ne supportais
pas de ne plus être avec elle. Alors
j’étais à l’instant conscient que je
devais prendre des risques en
particulier celui de le montrer à quel
point je tiens à elle. >> ***************
***************
***************
******************************
***************
**************
Toutes ces pensées défilaient à une vitesse incroyable dans la tête de
Marco.
- Anna, je regrette vraiment de t’avoir
blessée, je le regrette profondément.
Je le regardais, mon cœur battait
fort… - Qu’est ce que ça va changer
Marco ? ce qui est fait est fait. Tu
t’excuses je comprends mais ma
décision est prise je ne reviendrais
pas travailler avec toi.
- Qui te parle de travail ? qu’est ce que je vais foutre avec ça ? je te
parle de toi, de moi, je te parle de
nous Anna.
Eh, si seulement il m’avait dit ces
mots quelques jours plutôt, je me
serais directement jeté dans ses bras. Il aurait fait de moi la femme la plus
heureuse au monde à en mourir.
Je tenais à lui j’éprouvais de l’amour
pour cet homme c’était impossible de
douter de ça. Et là quelque chose me
disais que je comptais peut être pour cet homme plus que je ne le pensais,
qu’il éprouvait certainement des
sentiments pour moi. Dans le cas
contraire pourquoi m’avoir suivi aussi
rapidement jusqu’ici ?
Mais je ne pouvais pas oublier le mal que j’avais pu ressentir jadis alors
c’était impératif pour moi de jouer la
carte de la prudence. Il fallait d’abord
qu’il soit sûr cette fois ci de ses
sentiments car je n’avais plus
l’intention de me contenter de paroles volages dictées par le désir et surtout
l’envie de réparer le mal qui avait
déjà était fait. Je perdais déjà gros
dans cette histoire.
Je le regardais droit dans les yeux en
disant ces mots : - Désolée Marco, ça ne sera pas
suffisant.
- Dis-moi ce que tu attends de moi
Anna ?
- Je ne sais pas Marco. J’ai besoin de
rentrer chez moi s’il te plait. - Ok pas de problème fait moi juste
une faveur ? Laisse-moi te
raccompagner.
- Je rentre chez moi en taxi car ma
voiture est au garage si ça ne te
dérange pas tu peux me suivre. Il souriait, sans rien rajouter. On
sortait donc du bureau malgré le fait
que son chauffeur l’attendait à
l’entrée, Marco préférait me suivre.
J’avoue que sa réaction m’avait
surpris. Il s’immergeait complètement dans mon monde. On était tout les
deux assis à côte à côte à l’arrière du
taxi sans se toucher malgré le fait que
c’était difficile de se tenir à distance.
Je rêvais tellement de me blottir
contre lui. Mais j’étais déterminée à ne céder en
aucun cas. Il regardait à travers les
vitres de la voiture le paysage assez
commode de la ville d’Abidjan.
- C’est fou mais c’est la première fois
que je monte dans une voiture autre que la mienne. A plus forte raison un
véhicule communautaire.
- Eh bien ça te fera de l’expérience.
Il se contentait de sourire….
- Pourquoi tu m’as laissé te
raccompagner jusqu’à chez toi ? alors que tu refuses toujours de me
pardonner.
- Ça pourras être l’occasion pour toi
de ne serais ce que savoir où j’habite
étant donné que je ne travail plus
pour toi il faudra bien que tu saches où je suis au moment où tu auras
envie de venir me réitérer ton pardon.
Pour ma part j’ai vécu dans une bulle
à Londres avec toi ce qui n’était pas
mon monde encore moins ma vie de
tous les jours. - Je pourrais presque t’envier. Toi au
moins tu peux te vanter d’avoir un
chez toi au calme. Moi malgré tous les
endroits luxueux ou je peux être je ne
me sens chez moi nulle part mon
travail me bouffe la vie. Je possède de nombreux bien immobilier un peu
partout dans le monde mais j’y suis
rarement.
Je le regardais sans réagir.
******************************
*************** ***************
***************
***************
**************
Marco pensait : << En étant si proche
d’elle comme ça j’avais juste une
seule envie, celle de la protéger, la rassurer sur le fait que je voulais être
là et qu’elle ne risquait plus rien
désormais. J’avais envie de lui dire
que je la tiendrais à l’abri de toutes
les difficultés de la vie à tous les
niveaux. Mais avec elle il ne fallait surtout pas que je m’aventure elle le
prendrait sûrement comme une
injure. >>
******************************
***************
****************************** ***************
**************
Le taxi s’arrêta…
- Nous y sommes.
- Où sommes-nous ?
- A la Riviera palmeraie. C’est un quartier modeste et assez éloigné du
centre des affaires. J’imagine que
c’est la première fois que tu mets les
pieds ici.
Il riait…
- Qu’est ce que tu essaie de dire par là ?
Sans rien rajouter on entrait dans ma
résidence. C’était mon petit chez moi,
un petit cadre de vie qui me plaisait.
Je sentais Marco étonné, du fait de la
petite réputation que j’avais réussi à me faire il s’attendait certainement à
me voir habiter dans un endroit plus
chic, beaucoup plus luxueux.
Marco scrutait mon appartement dans
les moindres détails avant de dire :
- C’est très beau. Je me sentais soulagé qu’il pense
ainsi. Je ne m’étais pas prononcé
dessus mais quelque part j’attendais
son verdict avec beaucoup
d’angoisse.
- Tu le penses vraiment ou c’est juste pour être poli ?
- Tu as beaucoup de goût Anna. C’est
un de tes atouts, c’est ce qui explique
d’une part ta réussite professionnelle.
Je le regardais un peu admirative... 1

Anna, maîtresse et milliardaire à vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant