Chapitre 20

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Après ce qu’il venait de dire mon
cœur ne pouvait pas s’empêcher de
battre plus fort que d’habitude. On
quittait donc ensemble la salle principal où la réception battait son
plein. Il marchait devant moi et je le
suivais à l’arrière j’espérais du fond
du cœur avoir une surprise mais
lorsque je reconnaissais que le
chemin que nous étions entrain d’emprunter menait à son bureau je
perdais toute lueur dans mes yeux et
je revenais à la réalité, il voulait sans
doute me parler boulot et étant donné
que je partais dans quelques heures
bien évidemment cela ne pouvait pas attendre.
Mais a peine avions nous pénétrer le
local qu’il claqua la porte et me tira
violemment contre lui.
- Marco ? que fais-tu ? m’étonnais-je
Je me disais au fond de moi qu’il regrettait peut-être de savoir que je
partais demain très tôt.
- Remet ton départ à quelques jours,
j’ai envie de passer encore un long
week-end avec toi.
Lorsque j’entendais les premiers mots de sa phrase je pensais que mon rêve
allait se réaliser mais la suite me
refroidissait…
- Dit moi quelque chose Anna. Il
inclinait ma bouche sur la sienne et
m’embrassa. Le baiser était long et très passionné,
on aurait dit qu’il m’embrassait avec
rage comme s’il ne voulait plus jamais
que ça s’arrête. Il était en feu comme
jamais cela n’avait été possible
auparavant. Quant à moi, j’en avais marre de désirer cet homme à ce
point. Je m’agrippais à sa peau et
respirais sa bonne odeur de mâle.
- Je te veux Anna, tu me fais l’effet
d’une drogue qui me tue à petit feu
tout en me faisant du bien. Il me pressait contre lui…
- Marco, je te veux aussi pour
toujours, toujours... lui soufflais-je à
l’oreille.
Mais à peine avais-je prononcé cette
phrase on aurait dit que j’avais dit une bêtise. Il se sépara de moi et
allait vers la fenêtre. On aurait dit qu’il
cherchait à prendre de l’air
subitement. Je sentais mon cœur
s’effondrer face à sa réaction.
Qu’avais-je dis de mal pour qu’il réagisse ainsi.
- Ça ne va pas ? lui demandais-je
Mais il ne me répondait pas.
- Tu fais pareille que les autres.
Penses-tu être capable de réussir là
ou d’autres avant toi ont échoué ? - Mais, mais…
- Tu penses juste que par ce que je te
désire et que j’ai de l’attirance
physique pour toi cela suffit à vouloir
vivre ça toute la vie ? mais ça passe
avec le temps ce genre de choses… Bon déshabille toi.
- Comment ça ? qu’est ce que tu me
demande de faire là ?
- Tu as très bien entendu, retire donc
tes vêtements
- ET pourquoi donc ? - Ah tu veux maintenant faire
l’innocente Anna ? je veux te voir nue
dans mon bureau. Comme ça quand
tu ne seras plus là et que j’y serais
pendant que je passerais mes coup
de fils je garderais au fond de moi le souvenir de cette image.
Pendant qu’il parlait comme ça son
érection se dessinait et il mettait sa
main pour la cacher.
- Dépêche-toi de me faire plaisir
Anna. Tu sais très bien ce que j’aime alors ne te retient pas.
J’étais de plus en plus choqué par
son attitude…
- Te faire plaisir ?
Pour qui me prenait-il ? Pour une
femme facile, un simple objet de plaisir ?
- Tu te fou de qui au juste ? disais-je
très en colère. Tu me fais monter ici
pendant que j’ai du travail en bas
pour me demander quoi ? avec tous
les moyens que tu as-tu aurais pu te louer une prostitué pour te faire ta
partie de jambe en l’air.
- Où veux-tu en venir ?
- Tu vois très bien où je veux en venir
inutile de te faire un dessin. Tu me
prends pour qui ? pour une vulgaire femme, ça t’amuses c’est ça ?
- Ecoute Anna ça ne sera pas la
première fois que tu te déshabille
devant moi alors pourquoi tout se
spectacle juste pour ça ?
- Ah ouais merci de me le rappeler, au cas où je l’avais oublié par ce
qu’apparemment… Mais il y a
quelque chose qui t’a peut être
échappé je l’ai fais par ce que je le
voulais il ne s’agissait en aucun cas
de te rendre un service encore moins dans une espèce de bureau quoi. Non
mais sérieusement qu’est ce qu’il ne
faudrait pas entendre avec certaines
personnes. Tchipss
Il souriait … on aurait dit que tout ce
qui pouvait sortir de ma bouche n’avait aucun impact sur lui.
- Eh bien si cela te convient mieux on
peu aller directement à ma suite !
J’éprouvais une telle fureur que ça
devenait de plus en plus difficile de
me contenir. J’avais juste envie d’exploser un bon coup.
- Pourquoi Marco ? pourquoi tu te
comportes comme ça ? qu’est ce que
tu gagne à faire cela ?
J’exposais à ses yeux clairement ma
colère. Il me dévisageait sans rien rajouter.
Et dans son regard je n’arrivais pas à
percer la méchanceté de ses actes.
On aurait dit qu’il faisait cela exprès
comme s’il voulait à tout pris me faire
fuir que d’admettre ce que ma personne lui inspirait réellement. Je
ne comprenais pas trop ce petit jeu
en apparence cherchait-il à me
montrer où j’en étais avec lui où
voulait-il par là sembler ignorer où lui,
il en était exactement avec moi ? Les questions restèrent encore posées.
- Eh bien je suis ainsi Anna… mais
bon excuse moi.
Je l’observais un long moment, ses
plates excuses étaient si difficiles à
digérer. Et dire que j’avais rêvé limite même espérer un jour que cet
individu puisse tenir à moi ne serait
ce qu’un brin. Quelle idiote j’avais
bien pu être. Une fois de plus j’allais
encore devoir tirer des leçons de tout
ça et accepter malheureusement de regarder la vérité en face.
D’autant plus que maintenant j’étais
Mlle Anna Kouadio une femme adulte
qui ne devait plus s’obstiner dans tout
ce que je pouvais savoir être des
erreurs. Je n’étais plus du tout prête à nourrir de vains espoirs que ce soit
avec Marco ou un autre, fini les
leurres. Après rien de tout cela ne
devait me surprendre depuis le début
j’avais ce pressentiment mais parfois
l’attirance physique qu’on a de quelqu’un peu provoquer chez nous
un tel bouleversement qu’on a juste
pas envie d’arrêter quoi que ce soit.
Je devais à présent me montrer forte
au moins pour les dernières heures
qui me restaient encore à passer ici. N’avoir ni aigreur, ni amertume. Il
était peut être temps d’accepter
Marco tel qu’il était réellement et non
comme l’homme que j’aurais voulu
qu’il soit tout simplement.
- Pas la peine de t’excuser. Disais-je calmement.
- Je croyais que tu allais me reprocher
d’avoir péché avec toi. Tu en es sûr ?
- Non pas du tout, je n’ai rien à te
reprocher, tu es ainsi alors…

Anna, maîtresse et milliardaire à vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant