Chapitre 11

1.4K 120 0
                                    


Alors que les mots peinaient à sortir
de ma bouche il n’attendait pas ma
réponse avant de prendre ma tête
dans sa main et de m’attirer vers lui, il
me faisait un de ces trucs que je sentais tout mon corps tendu à
l’extrême.
- Ça te plait ? me murmurait-il à
l’oreille
Il faisait glisser sa main le long de
mon ventre et me caressait dans tous les sens de hauts en bas je faisais
des petits cris de protestation qu’il
ignorait complètement.
- Marco, Marco… soupirais-je
Les yeux fermés presque crispée face
à ce qui était entrain de se passer car jusqu’ici pour moi, tout ceci ne
relevait que de l’ordre du fantasme je
me rendais compte à quel point
jusque là j’avais totalement ignoré
toutes les choses qui faisait appel à
l’amour. Je dominais chaque fois mes
partenaires mais là j’étais comme
hypnotisée je ne pouvais même pas
le stopper j’étais si faible et fragile,
cet homme me faisait trop d’effet il
était incontrôlable. Il me dévorait du regard tout en me
caressant, je sentais que son
excitation montait au paroxysme car
je ressentais la même chose et à ce
moment précis, il aurait pu me
prendre debout où dans n’importe quelle autre position cela n’aurait pas
eu d’importance.
- J’éprouve encore de la rage contre
toi pour ce que tu m’as fait quand je
pense à ça j’ai envie de tout arrêter et
de te raccompagner à ta suite mais Anna le désir que tu m’inspire est trop
puissant, trop exceptionnel. Je ne
veux plus que cela s’arrête je veux en
profiter pleinement, longuement.
- Marco, tu es mon patron et cela doit
forcement s’arrêter, ce n’est pas normal ce qu’on fait.
- Écoute-moi bien, si on doit être
ensemble qu’une unique fois et que
cette fois doit être la dernière, je
ferais tout mon possible pour que ce
plaisir puisse durer toute la nuit et cette nuit croit moi sera inoubliable.
Puis, il me soulevait presque sans
effort, ce qui faisais que j’ouvrais des
yeux, nos regards se croisèrent et je
sentais en lui une très grande
satisfaction. Moi qui avais toujours protesté
lorsqu’il prenait avec moi ses airs de
grand méchant loup me rendais
compte que quelque part au fond de
nous les femmes, on aimait
secrètement un peu cette sensation de domination du mâle. J’essayais
tant bien que mal de l’éviter mais ce
type n’avait aucun scrupule :
- Arrête, malgré tout ça je ferais de toi
ce que je veux ce soir.
- Je n’ai plus la force de te résister Marco.
Suite à ça il me déposait debout
devant le lit, j’étais toujours sur mes
talons accrochée fortement à ses
épaules.
- Enlève tes escarpins. Me demandait-il brusquement
Je ne faisais même pas attention sur
le ton qu’il avait utilisé pour me
demander cela j’étais tellement prise
par ce feu violent que je me
débarrassais de mes chaussures sans discuter.
Je me sentais soudain minuscule et
vulnérable à côté de lui. D’un geste
pressé et nerveux il m’arracha ma
robe qu’il jetait automatiquement au
sol. Mon corps se frottait contre son torse avec un contraste incroyable
noir contre blanc, ma peau était
foncée et la sienne plutôt blanche.
- Défais mon pantalon. Me
demandait-il
Le ton érotique de sa voix me remplissait d’un sentiment d’urgence
jusqu’alors inconnu.
- J’ai peur de ce qu’on fait Marco.
Disais-je avec insécurité
- Eh, ce que j’éprouve pour toi, ce
qu’on fait est normal, tellement beau que rien au monde n’est plus précieux
que ce qui est en train de se passer
entre toi et moi.
Avec des doigts presque tremblant
j’essayais de faire glisser la fermeture
éclair de son pantalon, tendue à l’extrême par son érection. Il émit un
soupir comme si ce geste venait de le
soulager quand son sexe libéré surgit
juste devant moi.
C’était si dur, tellement imposant
sous son caleçon bleu nuit. A la vue d’un tel bijou, j’essayais
rapidement de le refermer ni vu ni
connu mais il saisissait ma main pour
m’empêcher de le faire et la posa
davantage dessus en m’incitant à le
caresser. Il retirait aussi ses chaussures puis
envoyait promener son pantalon,
nous étions tous les deux nus ou
presque, face à face, j’avais mon petit
soutien gorge et un minuscule string,
lui toujours dans son boxer. Je ne pouvais pas m’empêcher d’être
rattrapée par mes peurs, lorsque je
sentais que le moment de vérité
approchait enfin, j’avais peur qu’une
catastrophe puisse arriver.
J’avais peur d’être humiliée où tout simplement d’être déçu. Se
détournera t-il de moi après ça ?
- Pourquoi tu es si froide ? demandait-
il d’une voix si douce en me caressant
les joues avec son pouce.
- C’est par ce que tout, tout est allé si vite…
- Je ne suis plus sûr de pouvoir
attendre encore longtemps Anna.
Il plissait les yeux avant de reprendre
:
- Qu’est ce qui te ferait plaisir ? Il m’avait demandé d’être franche je
ne savais pas si je devais lui faire
confiance mais je décidais
néanmoins de lui dire ce que me
dictait mon cœur, ce qui m’inspirait du
désir pour lui. - Je veux que tu sois ce que tu es !!
disais-je doucement
Bizarrement, il souriait tout en
rajoutant.
- C’est bien ça les femmes.
Mon cœur s’enflamma, j’avais peur d’entendre la suite.
- Et qu’est ce qu’elles ont les
femmes ? hein ? quoi encore ?
- Ces paroles sont presque absurdes,
tu m’as abusé pendant quasiment
des mois et maintenant tu me demande d’être moi-même ? Mon
désir est beaucoup trop fort pour que
je le sois en ce moment.
- Mais alors…
- Je ne tiens plus, je te veux nue, je
veux que tu sois à moi, pour moi. Pour cette nuit, tu es ma femme.
Je le laissais dégrafer mon soutien
Gorge, il s’exclamait en découvrant
mes magnifiques seins fermes et
ronds. Pressé maintenant, il faisait
glisser le string le long de mes cuisses avant de se débarrasser très
vite de son boxer.
Il était enfin totalement nu en
l’espace d’un instant.
- J’ai l’impression que je vais
manquer de souffle, ce bonheur, je ne l’avais envisagé que dans mes rêves
les plus torturés et c’est enfin là à ma
portée.
Mes yeux étaient embués ….
- Tu as des appréhensions ? me
demandait-il - J’ai des doutes…
- Tu regrettes ? renchérissait-il
- Je ne sais pas…
- Il ne faut pas car maintenant, plus
rien ne pourra nous arrêter. Veux-tu
faire l’amour avec moi ? Il me posait cette question qui me
déstabilisait totalement en
s’immobilisant devant moi attendant
avec impatience ma réponse.
Je ne savais pas quoi dire mais on
aurait cru que toute la suite tenais à la réponse de cette seule et unique
question qui allait soit faire avancer
les choses où tout faire
basculer…………………

Anna, maîtresse et milliardaire à vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant