partie 27

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Prince Chérif Niang

je machais la nourriture que me donnait mon assistante devenu un peu grossière avec moi. J'ai aimé son affirmation, sa détermination, elle a osé me regarder dans les yeux me gronder pour que j'ouvre la bouche. Au mois j'ai compris qu'elle n'était pas faible, j'adore ces genres de femmes, de caractère forte. Pendant que je terminais la dernière cuillère, elle s'écarte pour revenir avec une tasse d'eau.

_Bois! fit-elle avec assurance.

une fois terminée, elle ramène la tasse et va s'installer sur un fauteuil de cuir dans le coin de la salle. Elle sortit son téléphone en le manipulant.. j'en profitais pour la regarder de loin trait par trait, sa bouche petite et pulpeuse, ses cils simples et rangés, son teint propre, elle était apaisée, franche, et naturelle.

couché, j'eu mal au cou à force de la regarder figée sur son téléphone avec un sourire à moitier. Je voulu me retourner plus confortablement lorsqu'elle m'stoppe.

_Surtout ne bouges pas!...il faut me demander de l'aide.

_Puisque tu es occupée sur ton téléphone.

_C'est pas une raison, je te rappelle que tu n'es pas muet, chérif niang.

_ Monsieur niang, svp.

_ hahahha! tu es pathétique.

j'hésite un instant avant de lui répondre.

_Je crois ne l'avoir pas été quand je t'embrassais.

elle renferme aussitôt le visage. j'ai frappé fort.

_ quoi? tu ne réponds pas? continuai-je, déjà, tout à l'heure tu t'es moquée de moi.

_C'est juste que je n'ai pas l'habitude de répondre à des idioties. Cependant, si tu me le permet, je vais avertir le médecin que la perfusion est à terme.

_vas y! nous continuons à la maison.

_ j'ai mieux à faire que de revenir sur du passé et surtout j'en ai pas envie avec toi, discuter.

elle n'a pas attendu ma réplique, elle sort en claquant la porte. ce qui me fit rire. cette femme est complément sadique...

Dieynaba sow

j'avançais en trainant les pieds pour ne pas secouer d'avantage le malade. Son bras sur mon épaule, j'essayais de le mettre sur son lit. Par réflexe, j'arrache un oreillé et le place sous son cou pour qu'il puisse s'y reposer.

alors que je lui enlevais ses chaussures, chérif fit une grimace de douleur, me faisant ramener ma tête sur son visage.

_Ça fait mal? demandai-je.

_Pas pour autant, je sens juste une brûlure au niveau de l'omoplate.

_Laisse moi voir!..

je me déplace lentement dernière son dos, je soulève sa chemise pour remarquer quelques ingratignures. Puisqu'il est de teint clair sa peau etait rougeâtre. Je rechercha sur le sac à médicament une pommade et revient sur sa douleur.

_On dirait des griffes?..de femme! peut être tu t'es...

_J'ai couché avec personne si c'est ce que tu voulais savoir. s'énerva-il.

_Ne te fâche pas, je veux seulement te rendre service. crois moi je ne suis pour rien dans l'histoire.

_De qu'elle histoire tu parles?

_Si tu as fait un choc dans ta voiture, je peux comprendre que tu ais la main déboîtée mais des griffes sur ton dos? c'est suspect..

_ne m'énerve surtout pas, cherifa! et puis, je n'ai plus besoin de ton aide, tu peux partir travailler, je trouverais une excuse pour Édouard.

Il payeraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant