Il payera

partie 20

Carole Aissatou Sanchez

_maman tu sais bien que je suis très embêté. En plus, je n'ai qu'un lit ici jania ne peut pas venir coucher chez moi.

_ elle partira en vacance chez son homonyme donc! laisse tomber.

_ comment va ma tante?

_ elle se porte mieux maintenant. quand est-ce que tu compte rentrer?

_ j'ai encore de petites choses à régler ici. j'ai trouvé un stage de trois mois. je vais bientôt finir. disai-je en mettant le téléphone main libre pour arranger mes touffes de cheveux.

_ tu as intérêt à vite rentrer je ne te donnerai pas plus de temps, Carole.

_ je te promet de rentrer quand j'aurai fini.

_ d'accord ma chérie! alors comment ce passe ton séjour?

_ c'est compliqué! j'ai besoin d'argents. sois gentille et fait un saut en ville pour m'envoyer une somme.

_ jamais! tu risque de ne plus rentrer si je te facilite la vie là-bas.

_ manh.. stp!

_ bon d'accord je vais voir ce que je peux faire.

_ merci ma maman chérie! bon je vais devoir te laisser j'ai des documents à finir.

_ attends Carol....

_ ciaaw! dis-je en raccrochant aussi vite que j'ai pu pour éviter qu'elle me pose des questions. Marina elle s'appelle. elle vit en Belgique actuellement avec son mari, ma petite soeur Jania et ma grand mère. je reviendrai sur ma vie plutard je dois finir de me préparer avant que l'heure à laquelle je dois retrouver Édouard au restaurant ne soit.

je ne m'étais pas trompé. il y avait personne dans les couloirs de mon studio là où je loge seule. la prétendue visite de ma meilleure amie était une des merveilleuse plaisanterie. Cette folle s'est passé de cambrioleuse pour me foutre la trouille hier nuit. j'ai failli passer la nuit aux urgences. Aujourd'hui, pour ne pas revivre cela, j'ai inspecté avec prudence le long du couloir avant de franchir ma porte pour sortir enfin.

j'étais vêtu en tunique bas large rouge avec des talons qui mettaient en valeur mon debout, pas de maquillage sinon un hydratant à lèvre. mes yeux et mon nez étaient les point fondamentaux de ma beauté fallait pas en rajouter. ainsi, je me parfumais et sors prendre un taxi après avoir bien fermé ma porte.

Dans le taxi, j'ai profité de mettre mes boucles d'oreilles et mon oreillette. je n'ai pas téléphoné à ma meilleure amie. j'évite qu'elle me pose des questions dont je serais obligais de lui expliquer dans quel engrenage je me suis encore mis le doigt. elle a le pouvoir de m'en disuader et si cela arrivait, mon frère me tuerai.

le taxi vient de garer devant le restaurant quatre étoiles. c'était beau, l'entrée. On aurait dit la nuit de Noël, tout était lumière. j'avançais jusqu'à l'entrée où un homme bien costo dans son uniforme était venu me souhaiter la bienvenu et se chargeait de me trouver une table.

_ j'ai un rendez vous avec monsieur niang, Édouard. lui expliquai-je

_ vous êtes ?

_ Aissatou.

_ d'accord! il vous attend dans la deuxième salle. je vous accompagne.

je lui souris et le suis dans la seconde salle luxueuse. il y avait peu de monde, cinq couples. J'aperçois Édouard s'assoir au fond manipuler son téléphone. une fois prêt de lui, il remarque ma présence et se lève brusquement avec le sourire, il était en costume bleu de nuit, chemise blanche cravate rouge. il était beau et jeune.