partie 37

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J'avais voulu qu'elle soit à l'instant ma femme devant dieu pour espérer la prendre entièrement. Elle m'excitait avec sa petite bouche délicieuse que je venais de libérer de mon emprise. Humides, elle repasse sa langue dessus sans me quitter du regard.

_Hahahahahah! nous riment d'un coup toujours en nous fixant du regard.

c'était un rire franc, un rire qui voulait beaucoup dire, un rire que nous avions pas programmé, qui est venu naturellement et qui nous faisait du bien. Je me sentais libre et comblé et maladroitement astucieux. J'haussais mon regard sur sa tête, en remettant en ordre par ma main ses cheveux ondulés qui naissaient après son front (baby hair), me permettant de mieux confirmer ses traits de caractères. Elle était émue, de par les regards qu'elle me lançait, de par sa respiration profonde, de par la manière de poser son poids sur ma poitrine, je pouvais ressentir l'émotion entière qui se dégagée d'elle, pour ensuite m'encombrer, ce fut magic!. magic comme il ne devait être permis, tellement magic que je n'osais plus faire un mouvement, de peur de la voir s'enfuir à nouveau. Elle, dans le même temps, mourait envie de se justifier. Comme je l'avais deviné, elle s'était dans un élan brusque, levé, m'avait regardé puis entre ouvrit ses lèvres pour parler.

_Chérif..je

J'étais bien avec elle dans le silence, je ne voulais pas de paroles ce matin, juste la sentir encore sur moi. J'empruntais son allure en lui fermant la bouche par un baiser éclair. La position que nous étions n'était peut être pas la bonne, fallait la changer. J'avais pris sa main dans la mienne et dans un pas de côté, je l'avais entraîné en chuchotant pour n'être pas entendu dans la chambre où la lumière n'était encore pas accueillie

_Viens!..

Et main dans la main, elle me suivait juste à côté du canapé d'où je l'invitais à prendre place. Elle était en face de moi, nos mains liées, nos regards mélangés. De son visage, je posais l'angle de ma main sur sa joux pour la lui caresser, Elle frissonnait de belle. Je souriais face à sa timidité. Vous vous imaginez? Cherifa timide!.. Ma main dans ses cheveux, j'humais son odeur sans vraiment la quitter du regard, sa chaleur me brûlait la chair et me donnait envie de lui tirer les lèvres, ce que je fis autoritairement. Nos salives se mélangèrent, nos langues se roulèrent, d'un baiser fougueux qui papilonnaient nos âmes, Je me forcais à reprendre conscience pour éviter l'irréparable. Tout doucement, je me separais de ses lèvres un tout petit peu enflées. Elle semblait pas comprendre mais mon regard la rassure que c'était le moment de prendre recul. Elle baissa légèrement les yeux puis dans un souffle, elle me dit:

_Je suis désolée!

elle releva ensuite le regard sur moi, cherchant la suite de sa phrase. J'avais compris, j'avais devinémais je ne devais de la rassurer encore une fois. Pour cela, j'ai dû l'attirer contre moi, sa tête sur mon épaule.

_C'est du passé tout cela. Vivons l'instant présent, en silence..Pour le moment..lui répondis-je

Elle m'avait répondu dans un souffle, la gorge certainement sèche. Dieu seul savait combien de temps nous sommes resté enlacés! Quelques secondes? quelques minutes? je n'aurais pas pu le dire avec précision si ce n'était pas le réveil de ma montre qui m'indiquait l'heure de mon rendrez-vous.

_Tu avais des choses de prévues à faire? me demanda t-elle en voyant mon air un peu découragé.

_ Exactement! j'ai prévu de me voir avec Kya et monsieur Théodore. Pour mon projet. Je t'expliquerai à mon retour.. répondis-je en tirant le drap du lit pour l'entrainer dans la salle de bain.

Elle me suivait du regard jusque prêt de la porte.

_ Je ne serais pas long. J'aimerai que tu m'attende ici..

Il payeraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant