Maxime prenait une douche alors que Clémentine se maquillait, assise sur le lit. Ce soir, pour la première fois, ils allaient dîner au restaurant, en tête à tête. Aucun risque de croiser un visage connu, aucun malaise, aucune gêne en perspective. Ils étaient bien décidés à profiter l'un de l'autre avant le grand saut. Une nouvelle aventure débutait le lendemain, à la fois stressante et excitante. Elle avait envie de croire en ses chances de remarcher et voulait se donner les moyens d'y arriver mais cela nécessitait des sacrifices. A peine 2 mois pour remarcher, c'était un sacré challenge et elle n'avait pas l'intention de gâcher cette chance. Maxime, bien sûr, était là pour elle et même si sa force la portait, ce combat était le sien et c'était à elle seule de le mener.
A peine assis à leur table, ils entrelacèrent leurs doigts. Toujours ce besoin de se toucher.
- Comment tu te sens ? Pas trop stressée pour demain ?
- Si ! Mais j'ai hâte !
- Je ne vais pas trop te manquer ? Demanda-t-il en souriant. Clémentine compris parfaitement le sens de sa question.
- Absolument pas!
- Menteuse ! Dit-il en glissant ses doigts sous la manche de Clémentine.
- Bon, peut-être un peu.
- Mmmh ah oui ? Un peu ? En continuant à effectuer de petits vas-et-viens suggestifs sur son avant-bras avec une douceur extrême.
- Arrête ça, tu me rends folle !
- Quoi ? Cette petite caresse innocente ? Dit-il sur un ton coquin.
Clémentine retira son bras pour mettre fin à son supplice. Ils avaient beau habiter ensemble depuis plusieurs mois, leur attirance était toujours aussi intense.
- Alors, qu'est-ce que tu aimerais manger ? Demanda-t-elle pour retrouver une certaine contenance.
- Toi.
- T'es insortable. Rigola-t-elle. Et arrête de me faire ton regard de braise !
- J'y peux rien, t'es magnifique.
Le désir qu'elle lisait dans les yeux de Maxime la réchauffait, l'enveloppait. Elle se sentait belle et vivante !
Ils terminèrent leur repas non sans mal et remontèrent dans leur chambre pour profiter ensemble de cette dernière nuit pleine de promesses.
A peine la porte refermée, il la déposa sur le lit.
- Prends-moi dans tes bras. Supplia-t-elle.
Il vint s'allonger contre elle, l'entoura de ses bras et la serra contre lui. Elle passa à son tour les bras derrière le dos de Maxime et plongea sa tête dans son cou. Clémentine pleurait en silence, il sentit une larme tomber sur sa peau.
- Qu'est-ce que t'as ?
- Fais-moi l'amour Maxime.
- Dis-moi pourquoi tu pleures !
Pour toute réponse elle colla ses lèvres contre les siennes et glissa sa main dans les cheveux de Maxime, comme pour l'empêcher de partir.
Retissant, il se détacha d'elle et essuya de son pouce les larmes qui inondaient ses joues.
- Qu'est-ce que tu as Clémentine ?
- Je t'aime. Je suis heureuse que tu sois là.
- Et ça te fait pleurer ?
- Tu comptes discuter toute la nuit ?
Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et plaqua sa main derrière sa nuque pour l'attirer à elle. Ils inclinèrent légèrement leur tête pour permettre à leurs lèvres de se rejoindre avec tendresse. Ce soir ils avaient bien l'intention de faire durer le plaisir.
Leurs yeux se fermèrent alors que leurs lèvres se caressaient avec une infinie douceur. Maxime déposa de petits baisers sur son front, ses paupières, ses joues puis mordilla le lobe de son oreille. Elle se détendit et lâcha prise. Il enfouit sa tête dans son cou et accentua ses baisers qui se firent plus intenses, humides. Il s'enivra de son odeur qu'il connaissait par coeur et son corps se durcit de désir. Clémentine, la main dans ses cheveux, le pressant contre elle pour que cet instant ne s'arrête jamais, avait penché la tête en arrière et se laissait emporter par cette douce ivresse.
Ses lèvres trouvèrent leur chemin à mesure qu'il défit les boutons de son chemisier et sa langue vint dessiner de petits cercles autour de son nombril. Un frisson de plaisir la parcourut et elle se cambra.
Comme elle aimait s'abandonner aux lèvres de Maxime ! Il savait comment s'y prendre pour la faire tutoyer les étoiles en quelques caresses.
Il retrouva sa bouche et leurs langues se mêlèrent avec gourmandise tandis que Clémentine passait ses mains sous la chemise de son amant, caressant son dos jusqu'aux creux des reins. Elle lui ôta son haut. Il dégrafa son soutien-gorge. La sensation chaude de leur peau l'une contre l'autre les fit frémir tous les deux.
Sans quitter les lèvres de Clémentine, il frôla son ventre du bout des doigts et descendit doucement jusqu'à glisser sa main sous son jean. Elle gémît de plaisir.
- Maxiiime...
Elle tourna la tête sur le côté, le souffle court, incapable de répondre à ses baisers et s'abandonna totalement à son plaisir. Son corps se tendit, sa respiration s'arrêta. Il la regarda jouir, heureux.
La situation la gêna quelque peu lorsqu'elle reprit ses esprits.
- Oh Maxime, pourquoi tu...
Il posa son index sur la bouche de Clémentine en souriant.
- Chut...
Le matin était encore loin.