Lorsque Clémentine rentra à l'appartement, elle trouva Maxime en train de travailler.
- Coucou ! J'avais un peu de temps alors j'ai décidé de venir déjeuner avec toi !
Maxime leva la tête de ses cours du CNED et dit d'une voix peu convaincante :
- Ah ! Génial...
Clémentine perdit aussitôt son enthousiasme et regretta un peu sa surprise...
- Oh mais je suis bête... ! Mon idée est débile, je te dérange en plein travail. Tu sais quoi ? Fais comme si tu ne m'avais pas vue... Je te laisse tranquille!
Clémentine avait déjà fait demi-tour avec son fauteuil, quand Maxime se leva pour se diriger vers elle sans dire un mot. Il glissa ses mains de part et d'autre de son cou puis tout en lui caressant sa poitrine, glissa sa tête tout contre elle pour lui susurrer :
- Mais... ça ne va pas ? Tu sais très bien que tu ne me déranges jamais.
Il lui releva la tête et l'embrassa tendrement pour finir de la convaincre.
- Non mais j'aurais dû te prévenir. Tu es un plein boulot... j'ai été égoïste.
- Tu plaisantes ! C'est moi qui suis juste embêté car je n'ai rien préparé...
- Maxiiiiiime ! Tu es adorable ! Mais tu sais je ne suis pas à l'hôtel en pension complète ici ! Tu me gâtes trop. Et tu sais quoi ? Tu vas continuer à travailler et je vais préparer le repas ! En plus si je comprends bien, tu étais parti pour sauter le déjeuner... tu sais ce que j'en pense ?
- Oui coach ! Je n'ai rien oublié de vos conseils...
Clémentine leva sa main gauche et Maxime comprit tout de suite...
- Check ! Que c'est bon... ça me rappelle quand tu m'entraînais...
- Oui... d'ailleurs je vois qu'il y a du relâchement ... Il va falloir que je te reprenne en main !
- Huummm ouiiii ! J'adore cette idée !
Ils échangèrent un baiser langoureux.
- Allez ! File travailler ! Et fais comme si je n'étais pas là...
- Ah mais tu es dure là...
Clémentine fit mine de lui faire les gros yeux...
- OK Ok... je sais que tu es une experte en torture chinoise, je me rends !
- T'as intérêt...
Clémentine passa côté cuisine pour préparer à manger et Maxime se remit au travail. Au bout de quelques minutes, Clémentine réalisa qu'il ne cessait de soupirer et de faire cliquer son stylo 4 couleurs. Elle essaya de se faire la plus discrète possible...
Un quart d'heure plus tard elle s'approcha doucement de Maxime et posa tendrement sa main sur son épaule.
- Maxime ? C'est prêt si tu veux.
- Ok ! De toutes façons il vaut mieux que j'arrête. Lâcha Maxime dépité.
Clémentine plaça son fauteuil à côté de lui et fixa Maxime d'un regard rempli d' inquiétude. Elle caressa tendrement sa joue et lui dit :
- Maxime, ça ne va pas?
- Ne t'inquiète pas. Je gère... Répondit Maxime, fuyant le regard de Clémentine.
Malgré tous ses efforts pour le cacher, Clémentine s'aperçut que Maxime avait sans doute pleuré. Elle posa sa main sous le menton de Maxime pour le forcer à la regarder dans les yeux et lui dit :