Episode 7

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Il aida Clémentine a se mettre sur le dos. Elle se trouva alors nue sous le regard de Maxime qui, lui, avait gardé ses vêtements. Etonnamment, l'inconfort de cette situation l'excita et ses joues se mirent à rougir. Il la regarda avec tendresse et sourit.

- Ca va ?

- Mmh.

- Tu me fais confiance ?

Dans un souffle, elle chuchota un timide « oui » et ferma les yeux. Un tissu froid vint frôler ses paupières puis elle sentit les mains de Maxime attacher derrière sa tête ce qui devait être sans doute son foulard étoilé. A quoi jouait-il ? Un frisson la parcourut, son coeur s'accéléra.

Elle resta un instant interdite. Maxime était là, tout près, elle sentait sa présence. Etait-il en train de la regarder ? S'amusait-il de la situation ? Soudain, elle sentit la respiration de Maxime proche de son oreille et sa voix douce lui chuchota :

- Détend-toi...

Elle prit une grande inspiration. Un train passa au loin. Le parfum de la fleur d'oranger caressait ses narines.

Une main chaude se posa sur son ventre et son abdomen se creusa. Maxime était en train de dessiner lentement de larges cercles autour de son nombril lorsqu'elle sentit une deuxième main se poser sur sa peau encore parsemée de chair de poule.

Aidé par l'huile, il laissa glisser ses mains de chaque côté de sa taille jusqu'à atteindre ses épaules, en frôlant au passage l'arrondi extérieur de ses seins.

Elle se détendit enfin et s'abandonna aux mains de Maxime qui continuaient de parcourir son corps dans un mélange divin de fermeté et de douceur.

Petit à petit, le contact sur sa peau se fit plus léger, le massage se transforma en caresse. Clémentine frissonna de plaisir lorsqu'il effleura ses seins du bout des doigts. Sa bouche ne tarda pas à les remplacer. Par réflexe, presque par habitude, elle chercha la nuque de Maxime. Il attrapa son poignet et le replaça doucement le long de son corps. 

- Ne bouge pas, laisse-moi faire. Murmura-il.

Il embrassa chaque recoin de son corps, joua de sa langue, titilla, mordilla. Tantôt avec animalité, tantôt avec douceur.

Toujours plongée dans le noir, les sens exaltés, elle ne savait plus où elle se trouvait ni quelle heure il pouvait bien être. Elle était là, avec les douces lèvres de Maxime sur son corps. Elle planait dans un monde de volupté.

Soudain, il s'arrêta. Elle entendit un bruit métallique, sans doute était-il en train de se déshabiller.

A cette idée, une douce chaleur envahit son bas-ventre. Naturellement, elle posa sa main sur le foulard pour le retirer mais il l'en empêcha.

- Maxiiime...

Elle n'eut pas le temps de protester que Maxime avait posé ses lèvres contre les siennes. Qu'elle aimait ce moment. Jamais on ne lui avait offert autant de plaisir qu'en cet instant. Leurs langues se mêlèrent alors qu'une main baladeuse continuait d'explorer son intimité.

Suffoquant de plaisir, elle le supplia :

- Maxime, viens...

Il posa alors ses paumes sur les bras de Clémentine, descendit jusqu'à ses poignets qu'il vint placer au dessus de sa tête, dans un mouvement rapide guidé par le désir. Elle pouvait sentir son visage près du sien, son souffle court contre sa peau. Elle savait qu'il n'allait pas tarder à mettre fin à son divin supplice.

Il plongea la tête dans son cou et leurs deux corps ne firent plus qu'un.

Etourdie par le plaisir, elle ne pût réprimer un cri. Elle sentit une dernière fois ses lèvres sur les siennes avant que le foulard ne se mette à glisser lentement, caressant ses paupières closes. Elle aperçut alors Maxime qui la regardait avec amour.

Clemax à BerckOù les histoires vivent. Découvrez maintenant