BAD REPUTATION. hyunchan

trente-huit

Je tournais le dos, déjà en colère. À peine dix heure du matin et voilà que Chan venait déjà m'embêter jusqu'à chez moi.

— Allez c'est bon ! Je t'y emmène ! C'est bien mieux que le bus !

— Je préférai 10 heure dans le même bus plutôt que une demie heure sur ta moto avec toi.

— Hyunjin, attends moi, s'il te plaît ! Demanda Chan en roulant à côté de moi, la visière relevée.

— Fous moi la paix, Chan.

— S'il te plaît, arrête toi !

— Non !

— Allez quoi, ça te coûte rien !

J'ai finit par soupirer en arrêtant de marcher tandis que mes bras s'étaient croisés sur ma poitrine. J'avais fini par me retourner pour le dévisager.

— Tu veux quoi ?

Il avait fait un grand sourire en retirant son casque puis avait fait un grand mouvement de tête pour redonner du volume à ses cheveux. Il était beau, tellement beau, il ne fallait surtout pas que je cède une fois encore.

— Et si on passait une journée rien que tous les deux où je fais ce que tu veux ? On la passe où tu veux.

— Très bien. Dans ce cas, reste loin de moi, ne me parle pas. Compris ?

Il avait grimacé avant de secouer négativement la tête. Il m'énervait.

— Qu'est ce que tu veux ? Que je me mette à genoux ? Ok très bien ! Avait-il dit en mettant le troisième pied.

J'avais fronce les sourcils avant de m'écrier.

— Non, je m'en fous ! Reste debout ! Lève toi putain t'es gênant !

Mais il s'était bien mis à genoux. Ça m'avait fait rire, il riait aussi. C'était extrêmement gênant. J'ai soupiré en posant ma main sur mon visage.

— Hwang Hyunjin, veux-tu bien de faire l'honneur que je t'amène en moto où tu désires ?

— Qu'est ce que tu cherches vraiment ? J'ai demandé en reprenant mon sérieux.

Il a cependant continué de me sourire, bien conscient que c'était ma faiblesse. Il était si mignon, je voulais le prendre dans mes bras mais je n'oubliais certainement pas.

— Que tu acceptes mes excuses sincères et que tu prennes en considération mes sentiments à ton égard, s'il te plaît.

— Arrête de mentir, arrête de toujours mentir.

— Je ne mens pas.

— Tu vois, avec tout ce qui s'est passé, j'ai dû mal à le croire.

— Très bien, il a continué en perdant son sourire. T'as la rage contre moi ? Ok, frappe moi alors ? T'as le meilleur angle là, promis je me défends pas.

J'ai encore soupiré en levant les yeux au ciel, mais je n'ai pas répondu.

— Vas-y, tu peux te venger alors fais-le qu'on passe à autre chose.

— Bordel mais tu comprends rien ! Tout ce que t'as fait ça ne se répare pas avec une gifle !

— Deux alors ? Il a tenté avec un petit sourire.

J'ai soufflé avant de me retourner pour reprendre mon chemin. Avec ses conneries, j'allais louper mon bus.