CHAPITRE 2. DES REVELATIONS DOULOUREUSES.

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Après le repas, Arthur se tourna vers Sirius
- Tu dormiras dans la chambre de Ron, avec Harry. Les garçons, venez m'aider à installer un autre lit, pour Sirius.

Ils montèrent dans la chambre, et une fois le lit péniblement installé dans la pièce trop étroite, les trois garçons s'installèrent sur les lits, pour continuer à bavarder.
Hermione brûlait d'envie de les rejoindre, mais elle redoutait la réaction de Sirius, aussi resta t'elle à l'écart, dans la chambre de Ginny, prétextant être épuisée. Elle redoutait plus que tout, la confrontation avec Dumbledore, le lendemain.

- Cette fille, Hermione, c'est ta copine ? Demanda abruptement Sirius.
- Non, répondit Harry, c'est ma meilleure amie.
- T'aime pas les filles ?
- Si ! Bien sûr ! Mais Hermione, c'est.. Comme une sœur.
- Je vois. Et toi, Ron ? Tu l'aimes bien Hermione ?
- Bein.. Oui, comme Harry. Pourquoi ?
- Comme ça, je la trouve plutôt jolie. Mais bon, quand elle essaie pas de m'envoyer dans une autre époque. À ce propos, elle fait ça souvent ?
- Quoi ? Demanda Ron, agacé. Faire venir des gens du passé ? Non. D'habitude elle est plutôt raisonnable.
- Hum, je vois. Dommage qu'elle ait changé ses habitudes pour moi.
- Elle croyait bien faire. Gronda Ron..
- Je sais. Dis donc, tu la défends drôlement pour quelqu'un qui n'est pas amoureux d'elle.
Ron rougit.
- C'est mon amie. C'est normal que je la défende.
Sirius hocha la tête.
Il y eut un bref silence.
Sirius observait Harry.
- C'est dingue ce que tu ressembles à James ! S'exclama t'il soudain. À part les yeux.
Harry sourit.
- On me le dit souvent. J'ai les yeux de...
- Evans ! Coupa Sirius. De toutes les filles du monde il a fallu qu'il se marie avec cette peste d'Evans. Excuse moi, mon vieux, je sais que c'est ta mère, mais la dernière fois que je l'ai croisée , elle nous a envoyé direct à l'infirmerie, James et moi, alors... J'ai un peu de mal à imaginer... Enfin, les gens changent, apparement.

Il y eut de nouveau un bref silence. Harry observait ce jeune homme qui avait les traits de son parrain, mais qui était si différent. Le Sirius de seize ans, semblait bien sa sa peau, les yeux rieurs, et l'air insouciant, il n'avait pas encore ce regard douloureux et hanté, qui caractérisait le Sirius de trente ans.

- Eh, les gars. Dit soudain Sirius, Je sais que les vieux veulent pas que vous me parliez mais vous voulez pas me brieffer un peu. Histoire que je passe pas pour un imbécile heureux si je rencontre des gens ?
Ron et Harry s'échangêrent un regard.
- Il n'a pas tord. Dit Harry.
Ron hocha la tête.
- Qu'est ce que tu veux savoir ?
Un sourire satisfait flotta sur les lèvres de Sirius.
- Tout ! Dit il. Je veux tout savoir.
Et il s'assit en tailleur sur son lit, en face de Ron et Harry.

Ces deux derniers se concertèrent du regard.
- Alors, dit Harry. À la fin de vos études, mon père, Remus et toi vous êtes entrés dans l'ordre du Phoenix.
- Qu'est ce que c'est que ce truc, une secte ?
Harry sourit.
- Non, c'est un groupe de résistance contre Voldemort.
- Oh, chouette. On est parti bouffer du mangemort alors. Je suis sûr que mes parents on été ravis. Ironisat'il. Mais attends une minute, tu as dit James et Remus.. et Peter ? Il n'est pas venu avec nous ? Non, parce que on est quatre, dans la bande. Ton père, Remus, moi et Peter Pettigrew.
Le regard de Harry se durcit à l'évocation du traître.
- Harry.. Dit Ron. Je crois pas que..
- Pourquoi ? Coupa sèchement Harry, tu ne crois pas qu'il a le droit de savoir ?
- Mais...
- Quoi ? Qu'est ce qu'il se passe ? Pete est mort lui aussi, c'est ça ? Demanda Sirius. Inquiet.
- Non ! Dit Harry, sombrement. Mais j'aurais préféré. Il.. C'est un traitre.
Le regard de Sirius se durcit.
- Quoi ? Peter, un traître ? Sûrement pas. C'est un Maraudeur ! Tu ne sais sûrement pas ce que c'est, mais nous quatre, c'est à la vie à la mort.
Harry se leva d'un bond, le regard haineux.
- C'EST UN TRAITRE ! Cria t'il. C'EST À CAUSE DE LUI QUE MES PARENTS SONT MORTS, ET QUE TU AS PASSÉ DOUZE ANS À AZKABAN.
Sirius se leva, blème.
Il secouait négativement la tête, de façon frénétique.
- Non, dit il d'une voix froide. C'est impossible. C'est sûrement une erreur. Peter ? Un traitre ? Non ! Tu as sûrement mal compris. D'accord, il est.. un peu, enfin pas très.. Mais c'est notre ami. Presque un frère. Demande à Remus, il te le le dira. Les Maraudeur, on est loyaux. On est une famille, mieux qu'une famille.
- C'EST UN LÂCHE ! UN LÂCHE ET UN TRAITRE ! Affirma Harry.
Sirius marcha sur lui et l'attrapa par le col de son pyjama. Tout en lui, exprimait une colère froide. Ses traits étaient crispés, ses yeux étincelaient de rage
- Répète un peu ça. Et je te le ferais ravaler.
Ron se rua sur lui, mais Sirius le poussa brutalement sur le lit.
- Reste tranquille, si tu tiens à tes dents. Le menaca Sirius.
- Casse moi la figure si tu veux, reprit Harry avec hargne, ça ne changera rien. PETER EST UNE ORDURE, ET SI JE LUI METS LA MAIN DESSUS, JE LE TUES.
Le poing de Sirius s' abattit sur le visage de Harry. Il tomba en arrière, sur le lit. Le nez en sang. Ron se jeta sur Sirius, celui ci l'attrapa, et le fit passer par dessus son épaule, il atterrit sur le lit, sur Harry.

PARCE QUE JE VOULAIS LE SAUVER. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant