CHAPITRE 11. HESITATIONS

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Lorsque Sirius avait atteint la caverne, menant au passage secret, il avait pensé  se métamorphoser. Mais à ce  moment là, il s'était sentit fatigué et la douleur irradiait tout son corps. Il s'était dit que ce serait plus facile de rester un chien. Il trotina sur trois pattes jusqu'au placard à balais,  lorsqu'il voulut se métamorphoser, il n'y parvint pas.. Le placard tournait impitoyablement autour de lui, le sol se dérobait sous ses pattes. Il se sentait faible, et il souffrait. Avant de sombrer dans l'inconscience, il songea que premièrement, il était le roi des crétins, et que le voyage dans le temps  avait dû sérieusement lui griller quelques, neurones, au passage, pour qu'il se retrouve dans cette situation. Ensuite, qu'il aurait aimé voir la tête de Rusard, en découvrant le cadavre d'un chien, dans son placard à balais. Et pour finir qu'il ne reverrait jamais ses amis.... James, et Hermione. Et un voile  noir le recouvrit.

Hermione faisait les cent pas dans la salle commune. Elle était folle d'inquiétude. Craig Johanson, un  Troisième année, lui avait dit qu'il avait vu Sirius sortir du bureau de Rogue, plusieurs heures auparavant, mais le jeune homme, n'était pas revenu dans la salle commune.
Ron soupira.
- Arrête de t'inquiéter pour lui, il sait ce qu'il fait. Il a du s'engueuler avec Rogue, et il est sorti faire un tour pour se calmer.
- Oui, tu as sûrement raison.
- Bein dis donc, il te plaît bien, Black, pour que tu t'inquiète comme ça.
- Je m'inquièterais pour chacun d'entre vous. Mais lui, il n'a pas demandé à être là. S'il lui arrive quelque chose, ce sera de ma faute.
- Il est responsable de ses actes, Hermione, s'il se met en danger, ce sera de sa faute. Et puis il connaît mieux le château que nous, que veux tu qu'il lui arrive ?
Elle soupira.
- Nous aussi on était sensé être en sécurité, dans ce château, et regarde ce qui nous est arrivé, pendant cinq ans ! Personne n'est en sécurité, maintenant.

Lorsque Harry revint dans la salle commune, il trouva une Hermione survoltée.
- Tu as la carte du Maraudeur sur toi ? Lui demanda t'elle abruptement.
- Euh oui, mais..
- Donne. Sirius à disparu.
Ron posa un doigt sur sa tempe et le tourna. Il fit signe à Harry qu'elle était  devenue folle.
- Comment ça, disparu ? Demanda Harry, en lui tendant la carte.
Hermione l'ouvrit.
- Là ! S'exclama t'elle en pointant son doigt sur un point noir.
Ils se ruèrent dans le hall, enveloppés dans la cape d'invisibilité de Harry.
Hermione ouvrit la porte du placard et poussa un cri. Au lieu, de Sirius, un grand chien noir gisait sur le flanc, immobile.
- Il est.. Dit Harry.. Il n' est pas... ?
- Mort ? Non..répondit Hermione.
Elle tapota le flanc du chien, avec sa baguette.
- Je ne peux pas le soigner,
- Alors, il faut l'emmener à l'infirmerie. Dit Ron.
- 'T' es dingue ? S'écria Harry. Il aura de sérieux ennuis. Si on fait ça.
- Pire que de mourir ? Dit Ron, avec Humeur.
- Chut ! Taisez vous. Gronda Hermione.
Elle apliqua de nouveau sa baguette sur le chien.
- Enervatum !
Le corps du canidé sursauta. Et il gémit. Il tenta de relever la tête, mais elle retomba lourdement sur le sol.
- Sirius murmura Hermione. Il faut que tu te métamorphoses. Je ne peux pas te soigner, si tu ne le fais pas.
Il gémit de nouveau, et sa langue lécha les doigts d'Hermione.
- Je  sais que c'est dur, et que ça fait mal. Mais il faut que tu le fasses. Allez.
Le chien fit mine de se redresser, mais il était à bout de force.
- Si tu veux revoir James, un jour, insista Hermione. Il faut que tu te battes. N'abandonne pas !

Sirius entendait la voix d'Hermione. Comme à travers un épais brouillard. . Elle lui demandait de faire quelque  chose, mais il ne parvenait pas à savoir ce que c'était. Pourquoi insistait elle autant ? Pourquoi elle ne lui fichait pas la paix. .
- TRANSFORME TOI !
Se transformer ? Pourquoi ? Comment ? En quoi ? Mais peu à peu, les mots franchirent le brouillard.
Elle voulait qu'il se métamorphose. Mais pourquoi ?
À ce moment, les pensées encore embrouillée, il découvrit qu'il était un chien. "merde ! Il ne s'était pas transformer.
Dans un puissant effort  de volonté, il rassembla ce qui lui restait de  forces, et se métamorphosa.
Soulagée, Hermione lui carressa les cheveux trempées de sueur.
- C'est bien, ça va aller, lui murmura t'elle..
Elle pointa sa baguette sur la large plaie béante qui saignait toujours, sur la hanche du jeune homme.
- EPISKEI !
Elle dut le répéter plusieurs fois, mais là blessure se referma enfin, au vif soulagement des trois sorciers.
La douleur s' attenua, et disparut.
De grosses gouttes de sueur perlaient sur le front de Sirius.
- Merci Hermione.
- De rien.. Et maintenant, ta cuisse.
Il se laissa faire sans discuter, et elle répéta l'opération.
Il se sentit aussitôt soulagé.
- Ah, ça ça mieux, merci Hermione. Tu es vraiment incroyable.
Elle rougit.
- Faut pas rester là. Tu peux te lever ? Demanda Harry.
Sirius hocha la tête. Ron et Harry l'aidèrent à se redresser.
Une fois remit sur ses jambes flageolantes, Hermione lui fit face
- Que s'est il passé ?
- Euh, il vaut peut être mieux pas que je le dise.
- IL VAUT MIEUX QUE TU LE DISES, AU CONTRAIRE ! S'énerva Hermione.
Il soupira. Il se sentait trop faible, pour discuter.
- Je me suis battu. Dit il piteusement.
- Oui, répliqua t'elle, je m'en doute. Avec qui ?
Malgré lui, un petit sourire ironique naquit sur ses lèvres.
- Pas qui, quoi. Un loup.
- Un loup ? S'ecrièrent Ron  et Harry
- Mais.. Pourquoi ? Demanda Harry.
Sirius se mordit la lèvre inférieure.
- Pour le fun.
La giffle magistrale que lui donna Hermione manqua le déséquilibrer. Heureusement que Harry et Ron, le tenait..
Un instant furieux, le regard de Sirius s'adoucit aussitôt.
- Celle la, je l'ai pas volée. Admit il.
- Il faut pas rester là. Dit Ron, qui tournait la tête de tous côtés, pour voir si quelqu'un venait.
-  Tu te sens de monter jusqu'à la tour ? Demanda Harry.
- Oui, je crois, avec votre aide.
Ils s'envoppèrent de la cape, et soutinrent Sirius jusqu'à la salle commune, vide, à présent. Ils le  laissèrent tomber dans une banquette.
Il était temps. À bout de force, Sirius sombra de nouveau dans l.'inconscience.
- On devrait peut être pas le laisser tout seul. Dit Harry, inquiet.
- Non, dit Hermione. Je vais rester. Vous deux, allez vous coucher.
- Tu es sûre ?
- Oui, mais avant, il faudrait que l' un de vous aille à l'infirmerie. Il me faut des feuilles de dictame, et une potion, de Revigorvite.
- J'y vais, dit Harry.
- Je viens avec toi. Dit Ron.

PARCE QUE JE VOULAIS LE SAUVER. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant