Chapitre 13. Les SELECTIONS DE QUIDDITCH

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Au moment où Sirius recevait son colis, Harry, en recevait également un. Il s'agissait de l'exemplaire du manuel de fabrication de  Potions Avancées, de chez Fleury et Bott.
- Oh, bien ! Dit Hermione, ravie. Maintenant tu peux rendre l'exemplaire pleins de graffitis.
- Tu es folle ? S'exclama à Harry. Je le garde. Regarde.
Il tira le vieux manuel de Potions, hors de son sac. Et tapota la couverture avec sa baguette.
- Difindo ! La couverture tomba. Il fit la même chose avec l'exemplaire neuf, sous l''œil scandalisé d' Hermione. Il intervertit les couvertures, et prononça :Reparo.
Le manuel du Prince, avait une couverture neuve, et l'exemplaire neuf, avait une vieille couverture usée.
- Je donnerais le neuf à Slughorn, il ne pourra pas se plaindre, il coûte neuf gallions.

Après le départ précipité d'Hermione,
Harry prit l'exemplaire de la gazette du sorcier qu'elle avait laissé sur la table.
- Personne que nous connaissons n'est mort ? Demanda Ron, d'une voix  exceptionnellement sérieuse.
Il  posait la même question à Hermione, chaque fois qu'elle ouvrait son journal.
- Non, mais.. Il y a eu d'avantage d'attaques de détraqueur. Dit Harry. Et une arrestation.
- Excellent ! Dit Ron. Espérant qu'il s'agissait de Bellatrix Lestrange
- Stan Roccade. Répondit Harry. Le conducteur du magicobus. Mais.. Stan Roccade n'est pas un mangemort !
- Il aurait pu agir sous "imperium" dit Ron.. On ne peut jamais savoir.
- Ça ne lui ressemble pas. Dit Harry. Ils disent qu'il  parlait d'un plan secret des mangemorts, dans un pub. quand il a été arrêté. Il n'aurait pas fait ça, s'il était sous imperium.
- Ca lui ressemble de prétendre qu'il sait plus de choses qu'il n'en connaît réellement. Dit Ron.
- Oui, c'est tout lui. Les gens du ministère, ne vont quand même pas le prendre au sérieux. S'enquit Harry
- Ils veulent seulement montrer qu'ils font quelque chose. Les gens sont terrifiés. Des parents ont déjà retiré leurs enfants du collège.
- Mais, Poudlard est l'endroit le plus sur qui soit. On a des super  protections, et on a Dumbledore. Dit Harry.
- Je ne pense pas que nous l'aurons tout le temps. Dit Ron.. T'as pas remarqué que son siège est presque toujours aussi vide que celle de Hagrid ?
Harry se souvint qu'il ne l'avait pas revu, depuis la leçon qu'il lui avait donné, la semaine précédente.
- Il doit sûrement quitter l'école pour exécuter des missions pour l'Ordre. C'est sûrement sérieux.
Tous avait en mèmoire, le départ précipité de Hannah Abbot, après que sa mère ait été retrouvée morte.

Quand ils quittèrent la grande salle, pour se rendre sur le terrain de Quidditch, ils passèrent devant Lavande Brown et Parvati Patil. Soudain, Parvati, poussa Lavande du coude, lorsque Ron approcha. Lavande regarda autour d'elle, sourit largement à Ron, celui ci cligna des yeux, surpris, puis, lui envoya un sourire incertain. Sa demarche prit aussitôt, un air de paon. Harry résista à la tentation de sourire, se souvenant que Ron n'avait pas ri, lorsque Malefoy, lui avait cassé le nez.

Comme Harry l'avait prévu, les épreuves prirent la majeure partie de la matinée. La moitié des élèves de Gryffondor, semblaient être là. Des premières, qui empoignaient nerveusement de vieux balais de l' école, aux septième années, qui dominaient tout les autres, parraissant même intimidantd. Et parmi eux, la haute stature de Sirius. Celui ci avait un bras autour de la taille de Katie Bell, et lui chuchotait des choses à l'oreille, qui semblait beaucoup amuser l'ancienne poursuiveuse.
Harry remarqua également un autre garçon, qu'il avait croisé dans le train.
- Nous nous sommes rencontrés dans le compartiment du vieux Sluggy, dit il en serrant la main de Harry. Cormac Mclaggen. Gardien.
- Tu n'as pas postulé, l'année dernière ? Demanda Harry, devant la carrure pressionnante du jeune  homme.
- J'étais à l'infirmerie, quand les épreuves ont eu lieu. J'avais mangé une livre d' œuf de doxis, pour un parie. Se venta t'il.
- Ok, bon, attends la bas. Dit Harry. En lui indiquant l'endroit où Hermione était assise.
Il lui sembla voir un voile d'ennui, passer sur je visage du jeune homme, et Harry se demanda s'il ne s'était pas attendu à un traitement de faveur, sous prétexte, qu'ils se connaissaient vaguement. Dans ce cas, il en serait pour ses frais.
Harry était nerveux. Il endossait pour la première fois, le role de Capitaine, et il voulait  bien faire. D'autant plus que la présence de Sirius lui rendait les choses difficiles. Après tout, il avait  volé avec son père, lui même capitaine de son équipe, et lorsqu'il retournerait auprès de James, Harry espérait qu'il lui dirait que son fils, n'avait pas démérité.
Harry décida de commencer par des exercices de base. Il les divisa en groupe de dix, et leur demanda de voler une fois, autour du stade. Bien  lui en prit.
Les dix premiers étaient des premières années, qui savaient à peine voler. Un garçon, parvint à rester sur son balai plus de dix minutes, et il en fut lui même
si étonné, qu'il heurta un poteau de but.
Le second groupe, était compris  de filles toutes plus idiotes, les unes que les autres. aux yeux de Harry. Romilda Vane, était parmi elle. Quand il leur demanda de quitter le stade, elles le firent gaiement, et s'installèrent dans les tribunes, en s'interpellant bruyemment.
Le troisième groupe provoqua une collision, à mi chemin, le quatrième était venu sans balai, et le cinquième, était composé de poufsouffle.
- Je ne veux voir que des Gryffondor ! Hurla Harry, excèdé. Partez, maintenant, s'il vous plait.
Il y eut une pause, puis, un couple de Serdaigle quitta le stade en pouffant de rire.
Au bout de deux heures, de beaucoup de plaintes, de la mauvaise humeur, et d'un comète de feu, brisé, de plusieurs dents cassées, Harry s'était trouvé trois poursuiveurs. Une Nouvelle fille, appelée Demelza Robins, particulièrement douée pour esquiver les cognards, Ginny Weasley qui avait survolée toute la concurrence en marquant pas moins de dix sept buts, et Katie Bell, qui reprenait sa place au sein de l'équipe.
Sirius l'applaudit bruyemment.
- Tu vois, lui cria t'il, je te l'avais dit.
Elle lui répondit par un sourire triomphant.
Sur le banc, le cœur d'Hermione se serra.
Satisfait de ses choix, Harry avait dû faire face à de nombreux râleurs. Et devait à présent, faire face aux batteurs.
- C'est mon dernier mot ! Dit il, et si vous ne vous écartez pas du chemin  du gardien, je vous jette un sort.

PARCE QUE JE VOULAIS LE SAUVER. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant