CHAPITRE 15. ENSORCELLEMENT

2.2K 163 81
                                    

Sirius entra dans le pub, et huma l'atmosphère ambiante. Il n'avait pas changé d'un Iota.

- Ça alors ! S'écria Rosemerta, la patrone des trois balais. On m'avait prevenu, bien sûr, mais je ne m'attendais pas à une telle ressemblance.
Sirius sourit, et saisissant la main de la barmsaid, la porta à ses lèvres, qui en effleurèrent le dos, en un parfait Baisemain.
- Oh, minauda t'elle. Et tu en as aussi ses excellentes manières, à ce que je vois. Ton père était un vrai charmeur. Lui et ses amis s'installaient toujours à cette table, au fond.. Ils étaient un peu comme chez eux ici. Dit elle, avec nostalgie. C'était tous de beaux garçons, et bien élevés, et charmeurs. J'ai vraiment été navré d'apprendre ce qui lui est arrivé.
Sirius soupira.
- J'aurais tellement aimé le connaître. Mentit il avec aplomb.
- Allez y, mes chéris, installez vous. C'est la maison qui invite.
- Vous êtes charmante, Rosmerta. C'est bien ainsi qu' on vous appelle, n'est ce pas ?
- Oui... Mais...
- J'ai toujours à cœur de connaître les noms. des jolies femmes.
- Merlin, si je n'étais pas certaine que c'est impossible, je jurerais que tu es Sirius Black, revenu d'entre les morts, avec quelques années de moins.
- Non, je ne suis que son fils. Je vous assure.

Et il s'installa à la table que lui désignait Rosmerta, avec Ron, Hermione et Harry.

Ce dernier ne décolérait pas, mais il ignorait si ce qui l'énervait le plus était le comportement de Sirius, ou le vol commis par Mondingus.
- Ce type est immonde ! Dit il. Après que Rosmerta leur ai servit leur bieraubeurre. L'ordre ne pourrait il pas au moins contrôler ce sale type ? Chuchota t'il furieusement. Peuvent ils au moins l'empêcher de voler tout ce qui n' est pas collé, au QG ?
- Chut. Dit désespérément Hermione, en regardant autour d'eux, pour s'assurer que personne ne les écoutait.
Deux sorciers les observaient avec intérêt, et Zabini, était appuyé contre un pilier, non loin d'eux.
- Harry, moi aussi je serais furieuse à ta place.
- J'en parlerais à Dumbledore. Il est le seul qui fasse peur à ce sale voleur.
- Laisse tomber. Dit Sirius. En ce qui me concerne, il peut bien piller cette fichue barraque jusqu'au dernier objet, si ça lui chante. Et même la bruler, s'il veut.
- Mais. Je comprends pas. Dit Hermione. Pourquoi avair fait.. Ça, si tu t'en fou ?
- Par principe. Dit Sirius, avec nonchalance. On ne me vole pas impunément. Mais en réalité, je n'en ai strictement rien à faire !
- Mais moi si ! Ce sont ses affaires. Il... Je...
Sirius soupira.
- Bon, Harry. Sois honnête. Tu crois vraiment que le Sirius que tu connaissais en avait quelque chose à faire, de ces babioles ? Si moi, je m'en fous, il y a peu de chance que je m'y sois attaché, avec le temps, non ?
Harry devait reconnaître qu'il avait raison. Sirius haïssait cette maison et tout ce qui s'y rattachait.
- C'est vrai, admit il. Mais ce n'est pas une raison.
- Qu'est ce que tu regardes, Ron ? Demanda Hermione. Clairement heureuse que Harry soit calmé, et intriguée par le comportement de Ron.
- Rien. Répondit Ron, en détournant rapidement les yeux du bar, derrière lequel s'agitait la belle madame Rosmerta, aux formes plus que généreuses.
- Je suppose que "rien" se trouve dans l'arrière boutique, en train de chercher plus de whisky pur feu. Dit Hermione d'un ton aigre.
Sirius pouffa.
- Tu perds ton temps. Ron, lui dit il. James et moi on a essayé, crois moi, et sans vouloir te vexer, si nous on a pas réussi, il y a peu de chance que tu y parviennes.
Ron poussa un soupir, et Hermione sourit.

Lorsque Harry eut terminé sa bouteille, Hermione proposa de rentrer.
Le temps avait encore empiré. Ils sortirent derrière Katie Bell, et une amie, vers l'extérieur du pub jusque dans la grande rue.
Ils remontaient la rue menant à Poudlard, en marchant dans la boue.

Ils s'apercurent que les voix de Katie et son amie, portaient jusqu'à eux. Les deux filles se disputaient au sujet d'un objet que Katie tenait dans les mains.
- Ça n'a rien à voir avec toi, Léanne, entendirent ils.

PARCE QUE JE VOULAIS LE SAUVER. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant