CHAPITRE 18. QUIDDITCH

2.5K 171 254
                                    

Sirius accosta Harry, alors qu'il sortait du dortoir.
- Katie est toujours à l'hôpital. Dit il. Il va falloir la remplacer.
Harry soupira.
- Je sais. Mais.. J'ai pas très envie de recommencer les sélections.
- Ça je te comprends. Dans ce cas, choisis celui qui était le meilleur après ceux que tu as sélectionné.
Harry grimaça. Sirius avait raison, bien sûr, mais dans ce cas précis, son choix souleverait forcément une nouvelle polémique.
- Je vais demander à Dean Thomas.

Ils étaient en cours de métamorphose,  Hermione avait réussi à faire apparaître des canaris jaunes qui voletaient dans la salle en pepiant joyeusement. Sirius, lui, métamorphosa un faucon qui se jeta sur les canaris d'Hermione
Alors  que tous redoutèrent la colère de la jeune fille, contre toute attente. Elle éclata de rire.
À son tour, elle créa un faucon, et les deux oiseaux volèrent de concert.

Ron, furieux, quitta la salle de cours, dès la fin de celui ci, tandis que les deux minuscules faucons, volaient toujours.

Harry demanda à Dean s'il voulait intégrer  l'équipe de Quidditch, il accepta avec enthousiasme, provoquant la colère de Seamus Finnigan, et les remarques désagréables, qui prétendaient qu'il ne choisissait que des élèves de sa classe.

Ce soir  là, à l'entraînement, Harry fut soulagé de constater qu'il avait eu raison de choisir Dean. Avec Ginny et Demelza, ils formaient un bel ensemble, harmonieux et efficace.

Sirius faisait des efforts pour s'entendre avec l'autre batteur. Ayant déjà fait partie d'une équipe, ça ne semblait pas trop difficile pour lui. De plus, il révéla une nouvelle facette de sa personnalité complexe. En effet, il discutait longuement tactique, et aidait son équipier à progresser avec une  patience dont personne ne l'aurait cru capable.

L'équipe tournait rond, sauf en ce qui concernait Ron.
C'etait un joueur irrégulier, capable  du pire comme du meilleur,   et qui manquait cruellement de confiance en lui.

Malheureusement, l'approche du match contre les Serpentard lui faisait perdre tous ses moyens.
Après avoir laissé passer une demi douzaine de buts, la plupart marqués par Ginny, la tension monta d'un cran, et il se dechaina. Il finit par envoyer un souaffle dans la bouche de Demelza.

- C'était un accident. Je suis désolé, Demelza, vraiment désolé. Lui cria Ron, tandis qu'elle zizaguait en répendant du sang partout. J'ai juste..
- Paniqué ! Gronda Ginny avec colère.

Elle aterrit près de Demelza et examina sa lèvre enflée. Tu es nul, Ron, regarde dans quel état elle est !
- Je peux arranger ça ! Dit Harry, il tapota doucement la lèvre de Demelza  en murmurant.
- Episkei. Et Ginny, tu n'as pas à dire de Ron qu'il est nul. Tu n'es pas le capitaine.
- Ouais, bein il faut bien que quelqu' un le lui dise, puisque tu sembles trop. occupé pour le faire.
Harry se retint de rire.
- Dans les airs, tout le monde.

Ce fut l'un des plus mauvais  entraînements de ce début d'année. Mais Harry jugea que si proche du match, ce n'était pas le moment de leur faire remarquer.
- vous avez fait du bon travail tout le monde. On va aplatir Serpentard.
- Si Weasley apprend à protéger les but d'ici là. Fit remarquer Jimmy Peackes.
- Fais gaffe à ce que tu dit Peackes. Gronda Sirius. Tout le monde peut avoir un mauvais jour.
- Oh, c'est bon Black, on sait que c'est ton pote, mais reconnais qu'il est nul.
- Et toi tu le seras sûrement quand j'aurais arrangé ta tronche à coup de batte, si tu répètes ça !

Sirius était moins impressionnant que Peackes, mais son regard glacial, et la batte qu'il tenait d'une main ferme avait tout de même de quoi faire réfléchir le batteur.
-- T'oseras pas !
- Insulte encore un de mes amis. Et on sera fixé.
- Ça suffit ! Gronda Harry. Sirius, Peackes. Calmez vous. L'entraînement n'a pas été aussi bon qu'on l' aurait souhaité mais c'est à ça qu'ils servent..
L'essentiel, c'est qu'on soit au top. Le jour du match.

PARCE QUE JE VOULAIS LE SAUVER. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant