False Difference [Taekook]

Chapitre 12

Bonsoir !

On se retrouve en bas :>

PDV Jungkook

« Pfiouu.. je crois que je vais jamais y arriver. » Soupirai-je en me massant les tempes.

   De toute mon existence, je ne suis jamais autant resté bloqué sur un exercice de maths. Voilà bien déjà une bonne heure que je cherche toutes les solutions possibles. Entre les théorèmes, les propriétés et les démonstrations, plus rien ne va.

Soudain, la porte de ma chambre s'ouvre pour y laisser le mari de ma mère entrer.

« Toquer, ça existe. Lâchai-je en me retournant face à ma feuille.

- Jungkook, il faut qu'on parle.

- Non. Coupai-je sur un ton méprisant.

- Parle moi sur un autre ton, jeune homme.

- Je suis occupé. Soufflai-je en roulant des yeux.

- Je t'ai dit qu'on parle alors on va parler. Je dois te rappeler que tu me dois le respect, je suis ton père et-...

- T'es mon beau-père, déjà, et depuis seulement 1 an. Prends pas la confiance avec moi, ton respect, tu te le fous où je pense.

- Jungkook ! Cria-t-il, me faisant légèrement sursauter. Tu te tais et tu m'obéis !

- Tu veux que j'aille chercher la baballe aussi ? Fis-je en levant les yeux au ciel. Je t'ai dit que j'étais occupé, c'est pourtant pas difficile à comprendre. »

   J'entends ses pas se rapprocher, et alors que je jetais un œil par dessus mon épaule, il retourne brusquement ma chaise de bureau.

Son visage est dur et sa main est levée, mais pourtant il ne bouge plus.

« Vas-y, frappe. Lançai-je en le regardant dans les yeux. Ose. »

   Un silence de plomb règne dans ma chambre, nos deux regards s'échangent des choses dures.

Si les yeux étaient des armes, Séoul aurait sûrement été rasé.

« Je te demande le respect.

- Et moi de me laisser tranquille. »

   Mon "père" continue à me fixer du regard, sans rien ajouter. Sa main est toujours levée mais pourtant, j'ai l'impression qu'elle est faible et qu'elle n'a pas pour but de s'écraser sur mon visage.

« Ça fait un an. Un an que je suis là et un an que je te supporte.

- Je te retourne la phrase.

- Ça va faire un an que je supporte tes crises d'adolescence, tu crois pas qu'il serait temps d'évoluer ?! S'écria-t-il.

- Parce que tu crois qu'oublier son vrai père, ça se passe en un claquant de doigts ?! M'écriai-je en me levant de ma chaise, me retrouvant face à face avec lui, à la même hauteur. Tu crois vraiment que tu vas le remplacer ?!