1. Le pouvoir d'une reine.

Chapitre 18

Angelica se réveilla en jurant, ces côtes lui font encore un mal de chien. Une main appuyé sur son flanc gauche, elle sortit du lit pour pénétrer dans la salle de bain. Une fois fini; elle mit une simple robe blanche comme la plupart de ses vêtements arrivant à ses genoux, mit du rouge à lèvres sur ses lèvres naturellement charnues, et prit une paire de talons aiguilles blanches dans sa main gauche.

Angelica alla directement à la cuisine, trop affamée car elle n'avait pas mangé hier soir. Et inévitablement, elle tomba sur Nicolaï, qui avait un plateau granit de divers nourritures.

Elle lui lança un regard noir bien appuyé. Il ne savait certes pas que c'est elle mais quand même...

Malgré elle, elle prit un bagel dont elle fourra la moitié dans sa bouche. Ayant repris des couleurs, elle lui lança:

_Bonjour.

_Bonjour. Tu as bien dormi? Demande-t-il.

Comment le pourrait-elle?

_Pas vraiment...

Jouant à l'ignorante et à l'inquiète, elle demanda:

_Mio Dio! Et hier? Comment ça s'est passé? Tout le monde va bien? Personne n'est blessé?...

Il pose le plateau sur la table puis encadra le visage d'Angelica de part et d'autre.

_Il n'y a pas de mort, mais on a cinq blessés; répondit-il.

Elle laissa échapper un soupir de soulagement pour rendre son inquiétude crédible.

_Ils sont à l'hôpital ?

_Non, ils sont à la villa, un médecin les a examiné.

_Pourquoi ne pas les avoir amené à l'hôpital.

_La police nous aurait posé beaucoup trop de questions.

_Et ce qu'ils ont est-il grave?

Il respira profondément avant de répondre:

_Oui.

Elle sortit un carnet et un stylo de son sac à main et commença à gribouiller une adresse. Ce n'est qu'à ce moment là que Nicolaï la détaillé de la tête au pieds.

_Tu vas quelque part ? Demande-t-il.

Sans arrêter d'écrire, elle répondit par la positive.

_Où ?

Il faut dire que je ne pourrais pas toujours dissimuler la vérité; songe t-elle.

_Je ne sais pas.

Elle ajouta quand il arqua un sourcil, surpris:

_J... j'y vais avec... avec... mon copain, et il me fait une surprise.

Il haussa encore plus les sourcils.

_Ton copain ?

_Oui.

_Et ton copain sait-il que tu vis avec un homme ? Demande Nicolaï, d'une voix qui est tout sauf douce.

_Euh... oui, mais il ne s'inquiète pas, tant qu'il sait que c'est lui que j'aime.

Bizarre comme explication; reconnu t-elle, elle-même.

_D'ailleurs, il va arriver dans quelques minutes.

Sans lui laisser le temps de parler, elle ajouta:

_Pas d'inquiétude. Il ne saura pas que tu es dans un cartel.

Elle déchira cette page de son carnet et lui donna la feuille où elle avait écrite.

_Va à cette adresse, demande à voir le directeur, la secrétaire te demandera ton nom, dis lui le nom que tu veux mais ajoute que tu viens en mon nom.

Il prit le papier et questionna:

_Et c'est quoi?

_Un hôpital.

_Je t'ai dit qu'aller à un hôpital est...

Elle le coupa:

_C'est un hôpital disons... privé. Si tu tiens à tes hommes, tu devrais y aller.

Au même moment, la sonnerie d'un klaxon les interrompit, lui signalant que Mike est là.

Nicolaï fit exprès de l'embrasser à ce moment là, trop admiratrice de ses lèvres, elle ne put le repousser, elle lui donna accès à sa langue sans hésiter, et le baiser dira assez longtemps. C'est elle qui se sépara de lui, mais Nicolaï ne semblait pas du même avis car il l'attrapa par la nuque avant de lui donner un baiser encore plus fougueux que le premier.

Après être sûr que ses baisers ont faut l'effet, il la laissa enfin aller vers la voiture en s'arrêtant à la porte d'entrée.

Mike descendit de la voiture puis vint à elle et la première chose qu'il remarqua fut ses lèvres gonflées. Furieux, il demanda:

_Il t'a embrassé ?

Comment le sait-il ?

Elle toucha ses lèvres et se rendit compte qu'elles sont gonflées, et c'est à ce moment qu'elle se rendit compte de pourquoi il lui avait lancé un sourire machiavélique. Elle ne put s'empêcher de sourire, puis elle répondit:

_Il ne m'a pas embrassé, on s'est embrassé.