1. Le pouvoir d'une reine.

Chapitre 48

_Mais lâchez-moi bon sang; crie Angelica en essayant de se débarrasser de leur emprise.

Nicolaï l'encadra le visage et lui dit:

_Mon amour, laisse-toi faire. Ce n'est qu'une opération et après tu vivras bien plus longtemps que sans.

_Ah oui? Et si je n'y survis pas? Demande-t-elle en le regardant droit dans les yeux.

Il ferma les yeux, essayant de ne pas y penser. Il savait bien cette initiative est à envisager mais il refuse de laisser la peur et l'inquiétude prendre le dessus.

Il replaça une mèche de cheveux derrière son oreille puis lui caressa la joue.

_Chérie, tu es très importante pour moi et tu occupes une énorme place dans ma vie. Je te veux auprès de moi. Pas juste pour quelques années dans lesquelles j'aurai peur de te perdre à chaque seconde mais pour toute une vie. Alors s'il-te-plaît mon cœur, fais cette opération.

Elle sourit pour calmer sa nervosité et dit en riant:

_Ça me fait penser à une demande en mariage.

Il lui caressa les cheveux et sourit à son tour :

_S'en est une.

...

_Puisque madame est d'accord, nous allons préparer la salle d'opération; dit le chef de l'équipe des chirurgiens.

C'est Nicolaï qui l'a contacté et ce dernier dit qu'elle a devant elle le meilleur chirurgien du monde, et comme elle ne connaît rien en médecine...

Ils la firent asseoir sur une civière, bien que ça ne soit pas nécessaire. Elle cria avant de disparaitre dans la salle d'opération :

_Prépare-toi à me supporter car je ne suis pas prête de partir Nicolaï.

Après quelques examens...

Le chirurgien vient vers Nicolaï, Jan et Alphonse qui regardaient Angelica qui se torturait les doigts à travers la vitre. Tous se tournèrent vers ce dernier attendant son verdict après les examens effectués.

_Je crains qu'il y ait un petit imprévu pour l'opération ; dit-il.

Le cœur de Nicolaï battit plus vite qu'avant.

Il le reconnaît oui, il a peur.

C'est Alphonse qui fut le premier à réagir:

_P... pourquoi?

_Parce que la patiente est enceinte.

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Je sais que c'est très petit amis il était primordial que je m'arrête ici.