1. Le pouvoir d'une reine.

Chapitre 23

Un silence tendu régnait dans la voiture. Nicolaï n'avait prononcé mot depuis qu'ils avaient quitté son oncle... et ça commence à devenir inquiétant.

_Il ne t'ont pas trop torturé ? Demanda Angelica dans l'intention d'engager la conversation.

A en juger le regard qu'elle a reçue, elle aurait choisi la mauvaise tactique...

Elle obtint néanmoins une réponse.

_T'as déjà été sur une chaise électrique ?

À vrai dire...

_Une fois...

Pour dire vrai, il s'attendait à ce qu'elle lui réponde non, pourtant...

_Quand ça ?

Il y eut un moment de silence avant qu'elle ne donne sa réponse:

_Quand j'avais dix-huit ans.

Il lui adressa un autre regard mais elle, avait les yeux rivés sur la route ; se remémorant ce jour.

En ce moment, elle n'était qu'un membre de plus dans la N'Drangheta, une erreur faite à sa première mission, une erreur dont elle est sûre de ne pas refaire toute sa vie.

_Et j'imagine qu'ils sont morts, avec l'oncle que tu as.

C'est vrai qu'ils sont morts. Mais ils sont morts de ses propres mains, pas de celles de son oncle.

_Presque.

_Comment ça ?

_Ce n'est pas mon oncle qui les a tué... c'est moi.

Sa réponse correspondait à leur arrivée dans le garage, aussi lui accorda t-il toute son attention.

_Toi ?

_Oui, moi.

Remarquant ses sourcils plissés, elle ajouta:

_Quoi ? Toi aussi tu penses que je ne suis qu'une faible fille incapable de se défendre. Incapable de protéger les personnes que j'aime. Une fille qui n'est bon qu'au foyer ?

Elle ne le laissa l'occasion de dire quelque chose qu'elle descendit de la voiture en claquant furieusement la porte. Et elle se précipita dans la villa. À peine arrivée au salon, qu'elle fut retenu par la taille.

_Qui es-tu ?

Devrait-elle pour une fois dire qui elle est vraiment à un ennemi ? A Nicolaï ?

_Un fantôme ; dit-elle comme un indice.

Il la tourna vers lui et demanda:

_Comment puis-je te croire ? Tu m'as déjà menti.

_Je ne t'ai pas menti, je t'es épargné.

_Comment puis-je te croire ? Répète-t-il.

_Je ne sais pas.

_Tu ne comprend pas. Je ne dois pas vivre avec une personne qui ne me dit pas tout...

En se tournant vers les escaliers, elle rétorqua:

_J'irais donc vivre chez moi.

Il la retint par le bras:

_Tu n'iras nul part Angelica.

Angelica. C'est la première fois qu'il prononcé son nom de cette façon, et ça le rend tellement...

Elle secoua sa tête pour se remettre les idées en place au lieu de fantasmer.

_Je ne suis pas ta prisonnière.

_Non... tu es bien plus.

Il la retourna avec une rapidité déconcertante et embrassa ses lèvres avec fougue. Il se détacha à peine de quelques centimètres d'elle pour reprendre son souffle.

_Tu ne comprends pas que tu es...

Il ne put terminer sa phrase qu'Angelica avait déjà insinué sa langue dans sa bouche. Il y répondu avec ferveur et de ses mains, il fit entouré les jambes d'Angelica autour de sa taille. Puis la plaqua contre un mur à côté.

Celle-ci mit les siens autour de la nuque de Nicolaï, et fourra ses doigts dans ses cheveux.

Sa robe était remonté à sa taille quand elle avait entouré ses jambes autour de la taille de Nicolaï et Nicolaï se fit une joie de caresser ses cuisses.

Elle ne put s'empêcher de rougir, pas du tout habitué à ce genre de choses. Par contre, Nicolaï semblait connaître ça par cœur...

Le désir montait en flèche, sans qu'ils ne fassent quoi que ce soit pour l'arrêter.

Trop pressée, elle fit sauter les boutons de la chemise de Nicolaï alors que celui-ci lui offrait un sourire narquois. Avec hâte, elle le débarrassa de cette foutue chemise afin de dévoiler son torse assez musclé.

Elle l'aurait bien débarrassée de sa ceinture s'il ne lui avait pas arrêter.

Tout ce passa vite, bien trop vite, car avant qu'elle ne comprenne quoi que ce soit, elle se trouvait avec un homme dans une chambre inconnue, nue sur un lit inconnu, avec un homme aussi nu qu'elle qui la regardait tout comme elle le regardait, avec désir.

Après baisers, caresses, halètements et gémissements, ils se découvrirent encore plus intimement.