La Sénégalaise Et Sa Coépouse ( Correction en cours )

chapitre 28

Point de vue Amina

Je repensais toujours à l'incident de ce matin. Mais franchement elle se prend pour qui celle là. Mais j'avoue que je ne regrette pas d'avoir donné un bain de poisson à cette Fatima. Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui. On a passé beaucoup de temps ensemble. Je pensais qu'il me connaissait, mais non, il vient de prouver qu'il n'a qu'un tas de spaghetti à la place du cerveau. J'étais couchée sur les cuisses de Khadija. Je ne cessais pas de me plaindre.

Moi: Tu sais quoi Khadija, le pire dans tout cet histoire, c'est qu'il a oublié que grâce à moi, il a décroché beaucoup de contrat et a réalisé d'importants profits.

Khadija: Hummm  Ouuuii tu me l'as déjà dit ça.

Moi: Mais tu sais quoi, il a un très beau sourire ce mec, ses yeux marrons son corps musclé qu'il cache derrière son costume qui lui va trop bien, et le rend si sexy. 

Khadija: Waa,  toi on te demande d'aller travailler et toi tu y vas pour regarder ton boss. Et puis toi là, comment tu as fait pour voir ses muscles, abdos et autres, s'il vient en costume. Humm humm.

Moi: N'importe quoi Khadija, tu es folle, je l'ai vu en tenu de sport, je n'ai pas besoin qu'il se déshabille pour voir... 

Khadija: ok ça va, j'ai moins de 18ans moi, il faut éviter certains sujets.

Moi: Avec ton gros ventre là, mais sérieusement il est beau. Et en plus sa femme ne le mérite pas du tout.

Khadija : Et ça recommence, mais si tu es amoureuse de lui dit le moi c'est mieux que de me dire qu'il est beau ou qu'il est je ne sais quoi.

Moi: Moi amoureuse de lui, jamais de la vie, ce traite, cet égoïste, ce salaud, ce ingrat.....  Pfff tu parles. Tu sais quoi je ne vais même pas t'écouter parler parce que ta grossesse te fait délirer.

Je me lève et entre dans la chambre.

Point de vue Moustapha

Je ne sais pas ce que je fais ici. Est-ce qu'elle voudra me parler.  Non mieux vaut que je retourne chez moi. J'étais dans ma voiture juste en face de sa maison. J'étais indécis, je voulais la voir mais j'avais peur. Pourquoi est-ce qu'il a fallu que je me rende compte qu'elle avait des problèmes seulement aujourd'hui. Mince je frappe sur le volant énervé, j'essuie mon visage avec ma main gauche. Je décide de tenter ma chance. Je mets mes chaussures à l'envers espérant qu'un miracle se produise. Je remets mes chaussures et me rend devant chez Amina.

Diiiinnng Dooonnng
J'entends des pas, mais franchement nak,  qu'importe le courage d'un homme, un homme aura toujours peur d'une femme, et c'est encore pire quand on a un faible pour cette dernière.
Quelqu'un ouvre.....

Moi: Amina !!

Amina: Toi ici !

Elle répond surprise avant de s'adosser contre le mur.

Amina: Tu ferais mieux de partir.

Moi: S'il te plaît, écoute moi, enfaite je voulais te dire que eeeuuuuh,  enfaaiiiiiiiteeuuuuh,  hummmmmm,  ce que je veux dire c'eessssssssst,

Amina:  Si ta femme t'a coupé la langue, ce n'est pas de ma faute. Et je n'ai pas envie d'accueillir encore une fois ta folle furieuse qui te sers de femme chez moi.

Moi: Reviens à l'entreprise s'il te plaît, je veux t'aider, je sais que tu as besoin d'argent. Et je regrette tout ce que je t'ai dit. S'il te plaît revient.

Elle commence à pleurer comme si j'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas.

Amina: Je n'ai pas besoin de ta pitié. Reste loin de moi. Ne vient plus jamais chez moi, je te déteste, je ne veux plus te voir et s'il te plaît part et ne revient plus jamais.

Elle referme furtivement la porte et énervé, je retourne dans ma voiture. J'allais retourner à l'entreprise quand je vois Amina ressortir de chez elle et prendre un taxi.  Je vais suivre la voiture....

Point de vue Awa

J'ai déjà pris ma douche. Je me sens beaucoup mieux. Je sors de la salle de bain après avoir mis une robe très simple. J'ouvre la porte de la salle de bain et jamais je ne pourrais vous décrire le sentiment que j'ai eu.  J'étais à la fois effrayé, inquiète perdu et perturbé. Abdallah était là, debout devant moi. Il avait dans les mains des papiers et son passeport. Ces affaires étaient par terre et la chambre était en désordre.

Abdallah: Comme ça tu es content de me revoir. Tu ne m'as pas l'air si surprise que celà, puis que tu savais que je n'irai nul part.

Moi: Abdallah, yaw loy wakh nii ? De quoi tu parles ?

Abdallah: Imbécile, ferme ta putain de gueule, avant de me gâcher mon avenir,  tu ne t'es pas dit que si je réussissais, ce serait pour toi. J'avais tellement de projet pour nous deux.  Et toi, parce que tu ne voulais pas que je parte, tu as caché mes papiers. 

Non,  non je ne comprends rien de ce qui passe, j'étais tellement choquée. C'est comme si on venait de me donner une gifle. Je ne savais pas quoi dire ni penser.  Les yeux d'Abdallah avaient changé de couleur, je pouvais identifier les différentes veines qui traverse son corps.

Moi: Je te jure que je n'ai rien fait de ce là. Abdallah tu m'entends

Il ne répond pas c'est comme si plus j'ouvrais la bouche, et plus il devenait furieux. 

Moi: Cheriiii

Baaaaaaam

Moi: Wouye sama ndeyee, Wouye ma méroye. Maman aide moi.

Et là tout a basculé. Les coups se succèdent et devenaient de plus en plus intense.

Baaam, boum boum pafff biip tap tathie......... 

Maman: Waaaa,  waaa sur place, Abdallah, que fais tu, mais laisse la,  tu es fou où quoi.

Abdallah : Maman ne t'en mêle pas. Reste en dehors.

Maman ouly: Jamais, pour que tu la tues.  Écoute moi très bien, si tu veux frapper ta femme prend une ceinture et frappe sur ses fesses, mais n'utilise pas tes points. Et puis toi là, je pensais que tu devais prendre l'oiseau pour l'Europe. Que fais tu ici jusqu'à présent.

Abdallah, ne répond pas et sort de la chambre le visage assombri.  Je n'étais plus en mesure de penser à quoi que ce soit.

Il m'a frappé.....  Non il m'a frappé  et j'avais le sentiment que ma gorge était rempli de boule qui m'empêchent de parler et de penser........

A suivre..   

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