Chapitre 47

8.3K 1.3K 11
                                    

POINT DE VU Max :
Je vais passer chez Khadija avant d'aller à l'hôpital.
TOK ...TOK...tok
La porte est ouverte, c'est Khadija.
Moi : Salut chérie, ça va ?

Khadija : Euuh, bien oui, que fais-tu là ?

Moi : Je n'ai plus le droit de venir te voir ?

Khadija : Non ce n'est pas ce que je voulais dire, que t'est-il arrivé, pourquoi tu as des plaies sur ton visage.

Moi : Allons à l'intérieur, je t'expliquerai tout après.

Khadija : Non, tu ne peux pas entrer.

Moi : Quoi, tu me caches quelque chose, est-ce que tout va bien ?

Khadija : OUI, pourquoi cela n'irais pas, mais tu sais bébé, ne me pose pas de question et surtout pas maintenant moi aussi je t'expliquerai tout cela soir ok !

_ Khadija, ma chérie notre petit ange est réveillé, je crois qu'elle a faim, tu peux venir ?

Moi : C'est PAPIS là ! Je comprends maintenant, c'est la raison pour laquelle tu ne m'as pas laisser entrer ?

Khadija : Je peux tout expliquer Max, il avait besoin d'aide.

Moi : C'est lui qui m'a fait ces bleues hier soir.
Khadija : AAh non Max, arrête, pourquoi est-ce que tu mens, il ne pourrait jamais faire une chose pareille.

Moi : Mais Khadija que t'arrive-t-il ? Tu préfères croire ce menteur ?

Khadija : Ce menteur est le père de mon enfant, je sais que ce n'est pas lui qui t'a fait cela parce qu'il a passé la nuit ici !!

Moi : Yaw tu es une traînée Khadija !

Khadija : HIIIIIIIIII, Max, snif snif snif, tu sais quoi je ne vais même pas me fatiguer à t'expliquer, tu crois que je suis une trainée, ok qu'il en soit ainsi, tu as intérêt à ne plus remettre les pieds chez moi.

Moi : Comme tu veux !

Je rebrousse le chemin, quelle traitresse celle-là après tout ce que j'ai fais pour elle......

POINT DE VU OULY
Wouye, aye, wouye ndigui li, impossible de me relever sans avoir mal aux reins, je suis devenu vieille maintenant. Je prends un sac pour y ranger mes habits. C'est hors de question que je reste ici jusqu'à la fin du mois. Je vais chez ma sœur à Dakar, au moins je serais très bien traité là-bas.
J'aperçois Athia qui traverse la cour,

Moi : Athia, Athia, vient me voir.

Athia : Wa néné (maman), pourquoi est-ce tu as vidé tes valises, tu ne comptes pas revenir ici on dirait.

Moi : Tu es vraiment méchante, je ne ferais pas parti de celles qui seront tuées par leur belle-fille, je vais rester à Ndakarou (Dakar).

Athia : Et moi alors ?

Moi : Quand j'ai voulu te marier tu m'as dit que tu voulais étudier, vas étudier donc, le jour où Nogaye te jettera hors de cette maison tu comprendras l'importance d'être mariée.

Athia : Mais cette Nogaye ne me fait pas peur, et crois-moi maman je ferais en sorte que tout redevienne à la normale, tu partiras à Dakar mais d'abord tu devras m'aider à réconcilier Abdallah et Awa. Il est temps qu'Awa reprenne sa place.

Moi : Nogaye daniouye door deh,(Nogaye va nous donner une fessé).

Athia : Fais juste ce que je te demande.

POINT DE VU AWA,

La maison n'a jamais été aussi calme. Il y a toujours eu de l'ambiance même si on était que trois. J'étais assise sur un banc près de la cuisine. Je vois Ramata qui vient de sortir de notre chambre, elle n'a pas dormi de toute la nuit, moi non plus, je l'ai entendu pleurer toute la nuit. Elle venait vers moi, je pensais qu'elle venait pour me dire bonjour, mais non dès qu'elle a remarqué ma présence, elle a changé de direction. Elle est allée vers la chambre de maman, elle a toqué à la porte,

Maman : Qui est-ce ?

Elle : C'est Ramata, bonjour ! (Avec une voix triste et tremblante)

Maman : Tchiiiip, Bon Awa, je ne veux surtout pas être dérangé.

Elle : C'est Ramata maman.

Maman : Cheuhh qu'est-ce que tu me veux Ramata, n'est-ce pas tu as grandi, tu es amoureuse, tu as un copain, je ne veux surtout pas savoir ce que tu as donné en échange pour avoir ce téléphone, tu cherches à gâcher ma réputation, tu n'as pas besoin de me saluer, tu es grande, tu n'as pas besoins de ta mère.

Elle : Sniff, Sniif

J'ai eu pitié d'elle, je me sens vraiment coupable.
Moi : Euuh Ramata, laisse lui du temps elle est juste fâchée.

Elle me regarde froidement et secoue une fois la tête avant de me lancer avec une voix affaiblie, une phrase qui m'a fondu le cœur.
Elle : Laisse-moi tranquille, s'il te plaît !

Elle rentre dans la chambre, et prend la peluche que papa lui avait offert avant de mourir, elle se couche sur le lit et la serra très fort.

Je m'approche d'elle, et m'assois à côté d'elle, je lui caresse la tête,

Elle : Awa, je t'ai demandé de me laisser tranquille, tu as eu ce que tu voulais, vas-t-en maintenant !

Fallait absolument que je fasse quelque chose, je sais qu'elle m'en veut et qu'elle m'en voudra pour un long moment.

Moi : Tu sais, je me rappelle encore de ce jour où papa t'a offert cette peluche, j'étais très jalouse, parce que je n'avais pas eu de cadeau, il disait que j'étais trop vieille et que c'était toi la princesse à cet époque. Tu as été récompensé parce que tu avais très bien travaillé, papa disait que tu étais très intelligente, sa fille faisait sa fierté, tu n'étais certes pas première de la classe mais tu faisais partie des cinq meilleurs élèves, et papa était confiant du fait que sa fille allait devenir une grande dame, il te voyait déjà comme une femme indépendante, forte et courageuse qui était capable de se débrouiller et de faire les bons choix, de choisir ses fréquentations, il rêvait de nous voir réussir diriger notre propre entreprise, il disait que nous étions sa fierté.
Et maman quant à elle, elle se glorifiait de nous avoir, elle disait qu'elle n'avait pas besoin de s'inquiéter parce que ses filles étaient pétries de bonne valeur, de dignité, pour elle ses filles resterons chaste jusqu'à ce qu'elle trouve un bon mari.

Elle se lève toujours aussi haineuse.

Elle : Ecoute moi très bien, je m'en fou de ce que tu peux penser, c'est de ta faute si maman m'a frappé, tu aurais pu m'en parler calmement en privé, on aurait pu régler ce problème entre nous, mais à la place tu as préféré me crier dessus et attirer maman. Moi je t'ai toujours aimé et respecté mais hier tu as touché mon égo, tu as peut-être raison quand tu me parles de tout cela mais si tu l'avais fait avant on en serait pas là aujourd'hui, c'est de ta faute et je ne te le pardonnerai jamais, je te déteste.
A SUIVRE......................



La Sénégalaise Et Sa Coépouse ( Correction en cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant