chapitre 40

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Quelques heures plutards

POINT DE VUE MAMAN OULY

Hiiiiiiiii, je suis très contente. Si j'étais resté jeune, je serais entrain de danser, «  à ndataali, alla, a ndatali alla alla ndatali ». Enfin cette sorcière est partie. Je peux prendre des vacances, je vais appeler ma petite sœur, depuis qu'elle est marié à un Imam, elle est difficilement joignable.
TIIIINT......TIIIIIINNT
Ma petite sœur :  As salamou anleykoum !
Moi : Mou anleykoum salam.
Elle : Waw, kokou ? (oui c'est qui)
Moi : C'est ta grande sœur chérie, comment tu vas ?
Elle :Je vais bien, et la famille ? Comment se porte ma belle fille.
Moi : Nogaye va très bien.
Elle : Non je ne parlais pas de Nogaye, je ne savais pas que Nogaye était revenu, mais bon et la pauvre Awa.

Moi : Tchiiiiiiiiip, elle est parte, kene defouko dara, elle a inventé, du n'importe quoi soit disant qu'elle est fatiguée, et qu'elle ne peut plus rester avec mon fils, je l'ai aidé à partir, elle est très mauvaise. Nogaye est meilleure que cette sorcière.

Elle : Euuye Ouly, tu ne changeras jamais. Je suis certaine que tu es derrière tout cette histoire.

Moi : Elle l'a mérité, dit-moi comment va IMAM

Elle : Ce temps-ci, Imam est très perturbée. Tu te rappelles de mon ex coépouse.

Moi : Qui, non ne me dit pas que c'est celle qui a d'abord eu un enfant illégitime avant de s'enfuir avec tout l'argent de ton mari.

Elle : OUI, mais parle moins fort, tu sais très bien que Imam ne veux en entendre parler.

Moi : Donc pourquoi tu m'en parle ?

Elle : Son fils a réussi à venir ici, il est là depuis quelques mois, et chaque jour c'est la guerre froide. Ndeysanne, le pauvre innocent, il ne sait rien de cet histoire, tu sais damako yeureum, j'ai vraiment pitié de lui, et il croit que l'Imam ne l'aime pas.

Moi : Pourquoi devrait il l'aimer ? Dit-moi Coumba, yaw seuytané nga deh, tu me dis que tu as pitié de lui. Tu as oublié la mauvaise femme qu'était sa mère. Dit le lui, il faut raconter toute l'histoire à ce garçon, tu lui donnes un peu d'argent pour qu'il retourne chez sa mère et n'oublie pas de lui dire que sa mère était une voleuse.

Coumba : Astahfiroulahh aye Ouly ? Je ne peux pas faire cela.

Moi : Wa ok donc, je voulais te dire sakh, dit à Imam que je viendrais vous rendre visite pour une semaine à la fin du moi.

Elle : Inchallah ! Aie l'habitude de dire inchallah si tu souhaites faire quelque chose parce qu'on ne sait jamais quand la est-ce que la mort viendra frapper à notre porte. Même ceux qui ne sont pas musulman ont l'habitude de le dire, car cela signifie seulement s'il plait à Dieu.

Moi : L'IMAM a vraiment changé ma sœur, tu as changé deh, mais bon c'est compris, je vais en profiter pour raccrocher, prépare bien mon arrivé alors. Inchallah !

Tiinte.....

Je vais appeler ma belle fille chérie.

Moi : Nogaye, Nogayooo !!
Nogaye : Oui 

Moi : J'ai envie d'un bon plat de thiebou niébé, n'oublie pas les fruits de mer et les niama niamas (trucs qui vont avec)

Nogaye : Si tu veux une boniche pour faire tes corvées, tu n'as qu'à te trouver une fille, si tu veux bouffer, tu n'as qu'à aller chercher du bois, faire le feu et te préparer du riz au lait. Abdallah ne déjeune pas à la maison et je n'ai pas ton temps. Si tu veux, tu attends le diner, et surtout ne m'appelle pas à nouveau.

Moi : WAAAAAAA ?NOGAYE ? Je rêve ou quoi ? C'est comme cela que tu me parles ?

Elle : Et après, je ne suis pas comme Awa deh, tu ne vas pas me tuer et je ne te laisserai pas ruiner mon mariage. LERNA (compris).

La Sénégalaise Et Sa Coépouse ( Correction en cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant