chapitre 35

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Le quatrième qui regardait la scène se penche vers moi et commence à chuchoter

_ On prendrait bien cet argent, mais malheureusement pour nous ce n'est pas ce qui nous amène.

Moi : Que me voulez-vous ?

_ Eloigne toi de Zeus, arrête de fréquenter ces bandes de drogué, tu ne les connais pas, ils vont finir par....

Moi : Qu'est-ce que cela peut vous faire, je fréquente qui je veux vous, même mon père de me dicte pas les personnes que je dois ou pas fréquenter encore moins vous.

_ Ecoute gamin, ici c'est la banlieue, y a beaucoup de chose qui se passe et que les yeux ne voient pas. Il faut un cerveau  et le tien est  très minuscule pour comprendre. Si seulement tu savais les l'une des choses les moins dangereux qui se déroule ici ton cerveau risquerait de dégager de la fumée tout cela pour te demander de t'éloigner de ce fichu gang.

Moi : Qui vous a envoyé ?

_ Quelqu'un qui probablement ne souhaite pas te voir ruiner ta vie et  qui évidement tient beaucoup à toi.

Moi : Et si je continue de les fréquenter ?

_ C'est très simple, soit on t'efface et tu te retrouves 7 mètres sous terre, soit c'est la bande de salaud qui finiront tôt ou tard par te trahir et tu vas te retrouver derrière les barreaux accusés de trafic de drogue et croit-moi tu ne risques pas  de t'en sortir.

Moi : Laissez-moi tranquille, je gagne ma vie comme bon me semble, et dites à ce PD qui vous envoie que je n'ai pas peur de ses menaces.

_ OK, de toutes les façons c'est toi qui choisis la manière dont tu veux mourir. Tu es prévenu ....
Ils finirent par m'abandonner avec mes blessures et rebroussent leur chemin. Il est 17 h, je devrais bien trouver une pharmacie, je ne connais pas très bien ce quartier de riche mais il bien y en avoir une par ici.......
POINT DE VUE AWA
J'étais très énervée contre Athia, comment ai-je pu la laisser m'amener chez ce charlatan, en plus  elle n'arrête pas de parler depuis tout à l'heure et j'ai même pas envie de lui répondre. Depuis tout à l'heure je réponds par des annnnnh, hummmmm , humhum, ouii je vois, je lui lance des sourire forcé mais elle n'arrête pas.

_ Yaw dal bougnou démé fassal sa kanam, loumou wakh bouko falé, [ une fois à la maison, garde ton caractère, et ne répond à aucune de ses avances.

Moi : Cheuuh Athia nak ....

_ Wa bakhna damalaye wakh rek parce que serigne bi li mou wakh ni deug leu, gni danioulaye raye legui ngha deh. Surtout sama yaye ndakh mako....[ Ah je te préviens seulement, parce que ce qu'a dit le marabout c'est vrai deh, tu vas bientôt mourir si tu ne fais rien surtout ma mère parce que....

Moi : Parce que quoi ?

_ Non rien, je vais me taire comme que tu penses que je suis une pipelette

Moi : ok, kone bakhna [c'est bien donc]

Heureusement pour moi, je n'en pouvait plus, toutefois quelque chose m'intrigue, elle a commencé une phrase qu'elle n'a pas terminé, mais bon c'est surement qu'elle ne réfléchit pas avant de parler qu'elle va jusqu'à raconter du n'importe quoi.
On est enfin arrivé à la maison, c'est Athia qui entre en premier lieu.

Nous deux : As salamou anleykoum .

Mère Ouly : Bilaye yaw Athia aya wawlé, Bilaye Athia tu es tétu, je t'ai mainte fois demandé de ne plus trainer avec certaines personnes surtout au crépuscule, c'est l'heure préférée des sheytanes.

Je savais bien qu'Ouly parlait de moi de façon indirecte. Cette femme est certes ma belle-mère mais si elle ne se méfie pas de moi, dinako meusseu diokh possonou djinakh nimako djépiwé ak niari lekhames you wades yi. [ je risque de lui donner du poison pour souris, elle me dégoute avec ses deux joues qui tombent comme des seins.]

La Sénégalaise Et Sa Coépouse ( Correction en cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant