chapitre 41

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Je vous passe encore quelques jours.

POINT DE VUE KHADIJA 
Je suis dans le salon en train de faire des vas et viens pour bercer ma fille Aïcha. Le baptême s'est très bien passé et Max a été très généreux. Il a donné son nom à ma fille et je sais qu'il fera un bon père. Je suis perdu dans mes pensées, je n'arrête pas de penser à lui, et je ne sais même pas ce qu'il m'arrive. Suis-je en train de tomber amoureuse de lui ? Non c'est peut-être sa gentillesse et l'amour qu'il porte à ma fille qui me donne ses idées. Je fus réveillé de ma léthargie par des pleurs provenant de la chambre d'Amina.
Moi : Hée chérie que t'arrive-t-il encore ?

Elle : Non ne t'inquiète pas pour moi. Tu sais depuis que papa et maman sont retournés à Saint-Louis, je me sens vraiment très triste.

Moi : Tu peux mentir à tout le monde sauf à moi, Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi est-ce que tu laisses ce type te faire du chantage.

Elle : C'est parce que tu n'as rien compris. C'est facile de faire semblant d'être forte, c'est tout ce que j'ai fait ces derniers jours pour que pa et man ne doutent de rien. Mais c'est aussi difficile car au fond on sait en âme et conscience qu'on est en train de nous mentir à nous même.

Moi : Tu sais quoi, moi je pense que tu es en train de reposer toute la faute sur toi alors que tu ne devrais pas. Je pense que tu devrais faire ce que Moustapha t'a demandé. *

Elle : Tu penses que c'est aussi facile que cela. La dernière fois que j'étais au poste de police, j'étais sur le point de faire une déposition, j'ai reçu un message d'un numéro inconnu, il y avait des photos de moi toute nue, mon visage défiguré, des bleus partout sur mon corps. L'expéditeur m'a clairement dit que si je continuais avec cette plainte, il n'hésitera pas à tout mettre sur internet. Je te rappelle que c'est des photos de moi toute nue, donc je ne peux pas permettre qu'une telle chose arrive.

Moi : Désolé, je sais ce que tu ressens ! Soit forte.

Elle : Je vais aller dormir un peu, occupe-toi de ma nièce.

Moi : OK vas-y !

Elle est partie dans la chambre qu'occupaient nos parents, j'ai failli crier de peur car j'ai senti une présence. J'ai l'impression d'avoir vu une silhouette, je me lève portant Aïcha dans mes bras.

Moi : Qui est là ?

............

Moi : Je répète qui est là, sinon je crie.

... : Ce n'est que moi !

Moi : Tchiip ! Je peux savoir ce que tu fais ici !

Papis : Je suis venu prendre des nouvelles de mon enfant, et de la mère de mon enfant.

Moi : Tu ferais mieux de partir.

Il s'approche de moi à pas lent. Il me regarde de façon intense et j'ai toujours été faible de son regard charmeur. Je commence vraiment à me perturber, d'autant plus que je ne voulais pas réveiller ma sœur. Il pose sa main sur mes joues et commence à me caresser tout doucement. Mon cœur battait la chamade, moi qui pensais le détester. Il me prit le bébé des mains et commence à chuchoter.

Lui : Héee, c'est qui la fille à son papa, c'est toi n'est-ce pas, allez ne pleure pas ma princesse.

Je ne sais plus où j'en suis, je suis incapable de le résister c'est plus fort que moi. Je finis par lutter avec mon cœur et lui arrache Aïcha des bras.

Moi : Vient voir maman ! Je ne veux pas que ma Aïcha hérite des mauvaises habitudes de son incapable de père.

Lui : Au moins tu admets le fait que je sois son père, c'est déjà bien et ce qui me fait plaisir c'est qu'elle s'appelle Aïcha. Tu te rappelles, quand on était toujours ensemble et que l'on se parlait toute la nuit, tu te rappelles hein ? On s'imaginait notre famille et je t'avais dit que j'avais envie de te faire des enfants, et si l'aîné est une fille, je l'appellerai Aïcha.

..... : Je vous dérange peut-être ?

Moi : OOH non ! Moustapha........

POINT DE VUE ATHIA

La maison est devenue très vide après le départ d'AWA. Mon frère à perdu sa joie de vivre, il ne parle plus à personne. Nogaye ne pense qu'à elle en plus elle est très hypocrite. Ma mère est devenu très mince parce qu'elle n'a pas ce qu'elle espérait de sa bien aimé Nogaye. Et moi je récolte le fruit de ma stupidité. J'ai finis de préparer du kaldou pour le repas de ma mère. Je me suis préparé pour aller chez Awa.

POINT DE VUE AWA

J'étais couché sur les jambes de ma mère, elle était en train de me caresser la tête. On discutait de tout et de rien. Je sais qu'elle fait tout cela pour me changer les idées, et que tôt ou tard elle me demandera de retourner dans la maison conjugale, ce que je ne compte pas faire.
Quelqu'un est entré, la porte n'était pas fermée. J'ai levé la tête pour voir qui s'était. Non je n'en reviens pas, que fait –elle chez moi ?

Athia : Salam 

Ma mère : Mou aleykoum salam Athia, entre je t'en prie ne reste pas là bas !
Je me suis levé

Moi : Entrer où ? Ici, jamais, si tu es venu pour chercher quelque chose à raconter, comme tu peux le constater je vais très bien et je suis en paix. Il n'y a rien à rapporter, sa sobé bobou bou mou aksi.

Ma mère : Astah firoulah, Awa, c'est quoi ses manières, est-ce les valeurs que je t'ai inculqué ?

Moi : Tu ne l'as connais pas, elle est très mauvaise, elle m'a trahi maman et regarde elle a déjà commencé à créer des disputes entre nous.

Athia : Je suis vraiment désolé, je comprends ta colère et tu as des raisons de l'être. Je t'en prie défoule-toi sur moi. Toutefois ce n'est pas toi qui m'amène, mais plutôt ta mère.

Moi : Ma mère n'a pas ton temps, tu peux partir.

Ma mère : Awa, que je n'entende plus ta voix. Tu n'as pas compris, elle est venue pour moi et je vais la recevoir, douma sa morom anh ? Laisse-moi seule avec elle.

Moi : TChiiiip, nit ko khamni faine rek. (Salle menteuse)

Je suis parti les laissant seules dans la cours, je ne veux pas entendre ce qu'elle a à dire. Tchiiiip, elle m'a vraiment énervée celle-là.

POINT DE VUE MOUSTAPHA

Je suis arrivé à l'entreprise vers 09H15, je prends l'ascenseur et monte pour rejoindre mon bureau. Mais je suis étonné de voir que la porte de mon bureau est ouverte en mon absence.
Je vais demander à ma secrétaire.

Moi : Bonjour ! Pourquoi mon bureau est-il ouvert en mon absence.

Elle : Désolé Monsieur mais, ce n'est plus le vôtre.

Moi : Comment cela est-il possible en plus sans m'en informer ?

Elle : Je suis navrée, je n'ai fait qu'obéir aux instructions de la nouvelle directrice.

Je suis directe entré à l'intérieur du bureau, je ne comprends pas ce qui s'est passé et il me fallait absolument des réponses. J'entre trouvant une femme assise à ma place et montrant le dos.

Moi : Puis-je savoir ce qu'il se passe ici et qui êtes-vous ?

Elle s'est retournée, non quelle choc, je n'en reviens pas !

Moi : Merde c'est quoi ce cirque, à quoi tu joues là, arrête-moi ça tout de suite !

Elle : (sourire) Salut mon amour, je t'ai attendu tu sais, quoi tu as peur ?

MERDE........ !!!!!! Je casse une vase en verre qui était juste à côté

La Sénégalaise Et Sa Coépouse ( Correction en cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant