La Sénégalaise Et Sa Coépouse ( Correction en cours )

Chapitre 59

Point de vue Amina

Ismaël était là. Que dois-je faire. Il est venu vers nous et m'a regardé pendant quelques secondes.

Il a salué chaque invité y compris Moustapha. Arrivé devant moi, il me lance un sourire et me tendit la main.

Ismaël: Bonsoir mademoiselle humm.....🤔

Moustapha: Madame Ndiaye, elle est mon épouse et mon associé.

Le visage d'Ismael est devenu terne. Il est allé s'asseoir et nous a demandé de prendre place. Je n'arrive pas à me contrôler. Je tremble tellement. Il ne va pas financer le projet, je le connais bien. De toute façon je ne veux pas travailler avec lui. Je souhaite de tout cœur, qu'il rejette le projet.

Lui: 😏😏😏

Quelques minutes plus tard.

Ismaël : Bon j'ai bien étudié tous les projets, j'avoue que je suis impressionné par la qualité de ces différents programmes et ce qui m'a vraiment marqué c'est que ce sera des entreprises qui appartiennent à l'Etat du Sénégal. Malheureusement je ne peux qu'investir que sur un seul projet.
Je décide donc d'investir sur le projet agricole de monsieur et madame Ndiaye

Moi: 😳😳😳😳😳

Moustapha: Merci beaucoup Monsieur, vous ne serez pas déçu du résultat🙂🙂

Le lendemain........

Point de vue Awa

La maison était remplie de monde. Nogaye était assise sur une natte, la tête couverte à l'aide d'une voile. Elle ne pleurait plus. Mais elle était immobile. Son regard était devenu terne. Elle fixait un seul point imaginaire. Elle était devenu comme ça depuis que le docteur lui a dit que c'était trop, la petite Ouly n'est plus. Quand je repense que ce poison m'était destiné. Mais qu'importe ce qui a pu ce passer. J'ai de la peine pour elle. Je comprends ce qu'elle vit en ce moment. Ma sœur est venue s'asseoir près de moi.
Elle m'a regardé quelques secondes avant de me questionner.

Ramata: Awa, yangui tok ! Ndeysaneuh la pauvre petite Ouly, elle est partie comme ça!!

Moi: Wallaye! La pauvre, j'ai tellement pitié de sa mère, yaw tu n'as pas vu Nogaye, elle est tellement déprimée.

Ramata: Ehh, yaw Awa fiche moi la paix, tu as oublié tout ce qu'elle t'a fait enduré. Elle a essayé de te tuer. Elle n'a récolté que ce qu'elle a semé, yalla môme khol rek lay fayy.

Moi: Ayy Ramata, dit Astahfiroulah. Tu ne sais pas ce que cela fait de perdre un enfant. Ne rit jamais du malheur des autres.

Ramata : En tout cas elle devrait arrêter de souhaiter du mal aux autres. Bon tu me donnes mon argent je pars demain inchallah à Saint-Louis.

Awa: yaw eupeul ngueuh. Tu es trop surexcité. En tout cas si tu pars chez tata Alima, ne soit pas paresseuse je te connais.

Ramata: T'inquiète pas sœurette, je serais comme sa propre fille.

Awa: bi ci souf nak, nangu ko teuthie. Tu sais les garçons là tant qu'il ne t'ont pas passé la bague au doigt, parler à papa et à maman c'est pas fait pour durer. Donc ma chérie ferme ton entre jambes jusqu'à ce que tu entendes « Alkhaïri »

Ramata: D'accord ma chérie.

— Wooooyyy Nogaye tass nga sama yakar, tu as gâché mes rêves avec mon homonyme. Nogaye, tu es mauvaise, comment as tu pu tuer m'on homonyme, Nogaye tu m'as déçue. 

Maman Ouly venait tout juste d'arriver, elle a laissé ses affaires dehors et c'est quand on s'est rendu compte de sa présence que Ramata est allé chercher les affaires de ma belle mère. La pauvre elle a fait un long voyage et maintenant elle apprend que la petite Ouly est morte.