Chapitre 8.

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Ayant remis le livre de Keith à sa place je regarde quel livre je peux lire, les classiques y sont : Les Misérables, Roméo et Juliette en passant par Orgueil et préjugés et plein d'autres, ce n'est pas l'envie qui me manque mais j'ai envie de voir s'il n'y a pas une petite perle rare. Je laisse mes doigts passer sur les bordures de L'Illiade, L'Odyssée, ou encore Croc-Blanc, Thérèse Raquin que je tombe sur un petit carnet de la même longueur qu'un livre mais moins épais, je le prends difficilement et précieusement car non seulement il est entre deux livres et qu'il parait assez vieux. J'ouvre la première de couverture et tombe sur une écriture masculine et non manuscrite, les pages sont jaunies par le temps. Je tourne une autre page, on dirait un journal intime, il commence à partir de mille huit cents quatre-vingt-quinze et l'auteur à vingt ans. Je fronce les sourcils, c'est bizarre, qui est l'auteur ? je retourne à la première page Monsieur... Allen... Monsieur Keith Allen. Oh non ! le livre tombe au sol, à cause des tremblements de mes mains, c'est le journal intime de Keith, depuis ses vingt ans, je m'accroupis pour récupérer le livre. Je regarde partout pour voir un éventuel accro, heureusement pour moi il n'a rien, je souffle tout l'air de mes poumons, rassurée. Curieuse de nature, je cherche à l'ouvrir, mais ma raison me pousse à ne pas le faire. Je suis partagée entre découvrir une autre facette de Keith ou lui poser directement la question. Ma raison l'importe et je replace le livre à sa place, je lui poserais des questions moi-même, je ne veux pas fouiner dans sa vie privée, cela ne se fait pas. Je n'aimerais pas qu'on le fasse aussi. Mon regard se pose donc sur d'autres livres, je souffle qu'est-ce que je vais bien lire ?

- Je suis heureux de voir que tu n'as pas pris, ce fameux journal. Me dis une voix masculine.

Je tourne la tête vers la source de cette voix et je vois Keith, chiotte.

- C'est le cas de le dire. Continue-t-il le sourire aux lèvres.

Je l'avais oublié ça, pourtant j'ai lu son livre qui parle de ce qu'il est et j'ai déjà oublier ces « fameux » pouvoirs. Je suis dans la mouise, car maintenant il faudra que je fasse le vide dans ma tête quand je vais lui parler et donc ne rien penser, ce qui sera compliqué.

- Ce qui est sûr si tu continue à parler dans ta tête. Continue-t-il.

- Est-ce que tu peux arrêter ? demandais-je.

Il sourit. Et je me retourne et prend le livre qui me viens sous la main. Sous son regard surpris je sors de la bibliothèque et retourne dans ma chambre en prenant bien soin de fermer ma porte. Avant de m'asseoir sur le lit, je remarque que la chaine est toujours au pied du lit, je serre le livre un peu plus fort dans mes bras. Je ne pouvais pas avoir une vie tranquille ? Pourquoi mes parents m'ont mis en vente ? Pour avoir de l'argent ? certes quelques fins de mois étaient plus ou moins difficile, enfin je crois. Je prends une grande inspiration que je relâche aussitôt. Je pose le livre sur le lit et je m'assois devant, je ne sais pas ce que j'ai pris. Je l'ouvre à une page au hasard et je trouve des photos du manoir, ce n'est vraiment pas mon jour. Je tourne les pages sans vraiment m'y intéresser. On me sort de cet enfer en toquant à ma porte. Je l'ouvre et il y a Pearl.

- Bonjour mademoiselle ! Comment allez-vous ?! C'est une belle journée que nous avons là, n'est-ce pas ? enchaîne-t-elle rapidement et joyeusement.

Beaucoup trop joyeuse pour moi que j'ai du mal à la suivre, je me demande si quelque chose est responsable de son bonheur.

- Oui mademoiselle, quelque chose me met de bonne humeur. Monsieur Allen, est très bienveillant, puisqu'il m'offre ma soirée quand vous partirez pour la fameuse fête de Monsieur Faraday.

Faraday... si je ne me trompe pas, il s'agit de Monsieur Alexandre, qui est venue il n'y a pas si longtemps que ça.

- Oui, c'est cela mademoiselle. Sourit Pearl en commençant à faire du rangement.

Je la regarde faire, la première fois qu'elle avait fait ça, je me suis sentie gênée. Bien que cette chambre soit très souvent propre, elle passe quand même, minimum deux fois par semaine dans la chambre pour la nettoyer.

- Quand a-t-elle lieu cette fête ? demandais-je, sans vraiment m'y intéresser.

- A la fin de la semaine, d'ailleurs vos affaires pour cette fête sont arrivées.

- Je n'ai rien commander. Dis-je les sourcils froncés.

Un léger rire s'échappe de ses lèvres quand elle voit mon visage, Pearl est vraiment une jolie femme, même si ses cheveux sont toujours ramenés en un chignon bas ou haut, cela dépend du jour, et même si sa peau est beaucoup plus blanche que la normal, j'aimerais lui ressembler.

- Vous s'avez mademoiselle, vous avez été vendue pour votre beauté, donc ne dîtes pas des bêtises en disant que vous voulez me ressembler, vous êtes mignonne comme un cœur. Et pour en revenir à vos affaires, c'est monsieur Allen qui les a commandés, il à bon gout, et surtout il fait marcher les petites entreprises de la région ou l'artisanal.

- Comment ça il a bon gout ? tentais-je.

- Oh et bien il y a longtemps, monsieur Allen, avait eu une relation avec une femme, et il choisissait de beaux bijoux pour elle, vous savez c'était à l'époque ou il fallait montrer à sa femme qu'on l'aime avec des bijoux ou se genre d'attention et surtout montrer aux autres personnes que cette femme est prise.

- Comment c'est fini cette relation c'est fini ? demandais-je intéressée.

Pearl fixe le vide quelques instants, elle semble ailleurs. Puis comme si rien n'y était, elle me regarde et sourit.

- Oh, je ne me rappelle plus trop, vous s'avez cela ne fait longtemps que je suis aux services de monsieur Allen. Cela doit faire une cinquantaine d'année !

Pas longtemps ?! il faudrait qu'elle revoie le mot « pas longtemps » car une cinquantaine d'année, ça fait beaucoup !

- Mademoiselle, je suis un vampire, donc pour moi, cela ne fait pas longtemps une cinquantaine d'année, et encore je n'ai pas compté le temps que j'ai passer en temps qu'humaine. Il faut savoir qu'avant les temps était dur, vous savez quel âge j'ai ?!elle rit.

- Je dirais la vingtaine.

Elle sourit.

- Vous êtes gentils mais en âge humain j'ai trente ans, je peux dire merci au bien fait d'être un vampire ! et j'ai commencer à travailler à vingt-ans !

- Vous travaillez pour Keith depuis quatre-vingts ans ? c'est énorme !

Elle sourit.

- Vous s'avez mademoiselle, le temps passe très vite pour certain et c'est le cas pour moi, pour d'autre depuis un mauvais souvenir ou pour la perte d'une personne cher, on aimerait que le temps s'arrête. Alors c'est avec beaucoup d'amour que je nettoie ce petit manoir et c'est avec honneur que je suis aux services de monsieur Allen et avant lui, sa famille. Termine-t-elle avec un grand sourire.

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je vais faire en sorte que le prochain chapitre sorte rapidement (puisque je suis en vacances!)

merci de me lire!

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bye!

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